vendredi , 4 octobre 2024

Daniel Schöni

Mes préoccupations écologiques remontent à longtemps. Déjà, lorsque je préparais la maturité dans les années 80, je me débrouillais pour faire des exposés en classe sur des thèmes écologiques. A l’Université de Genève à la fin des années 80, on me surnommait souvent « l’écolo », de quoi rappeler que cette orientation était encore rare. Je tannais mes camarades avec mes lectures de Jacques Ellul, André Gorz ou Ivan Illich.

D’un côté, j’arrivais à l’écologie par la gauche, avec des préoccupations plutôt sociales et autour de la question de la qualité de vie. Mais mon implication dans les activités de jeunesse (principalement dans le cadre du scoutisme) avaient aussi éveillé chez moi l’amour de la nature. J’ai trouvé dans l’écologie politique émergente une réponse qui alliait les préoccupations sociales et le respect de la vie. Lire la suite…