Table des matières
Dernière modification le 19-9-2024 à 17:47:07
Critiques du GIEC et remise en question du consensus scientifique : une analyse des enjeux et des manipulations
Dans le débat sur le changement climatique, certaines voix isolées, comme celle du professeur Eric Verrecchia, remettent en question le consensus scientifique en affirmant que le GIECLe GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) est une organisation qui a été mise en place en 1988, à la demande du G7 (groupe des 7 pays les plus riches : USA, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Canada, Italie). La version anglaise de cet acronyme est IPCC (The Intergovernmental Panel on Climate Change). (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) serait davantage une organisation politique que scientifique. Ces critiques soulèvent des doutes sur le rôle du GIEC et sur la validité des conclusions largement acceptées par la communauté scientifique mondiale. Cet article propose d’analyser ces accusations, de comprendre les véritables enjeux derrière ces critiques, et de montrer pourquoi elles ne tiennent pas face aux faits et à la rigueur du processus scientifique.
L’interview concernée
Changement climatique: la science du climat qui contredit le récit des médias | Pr. Eric Verrecchia.
8 363 vues 30 juin 2024
En matière de climat, le récit médiatique est-il fidèle à l’état de la science ?
Dans une présentation rigoureuse autant qu’éclairante, le professeur Eric Verrecchia, biogéochimiste, géographe-physicien et géologue, spécialiste du carbone, nous présente la science d’un côté, le récit de l’autre, et nous aide à prendre la mesure, parfois inquiétante, de l’écart entre les deux.
00:00:00 Bande annonce
00:02:05 Présentation du professeur Verrecchia
00:05:04 Quelques problèmes du discours actuel sur le climat
00:09:22 Le GIEC
00:18:10 Le climat
00:32:39 Les températures
01:07:01 Les scénarios et la modélisation
01:29:04 Le CO2
01:38:12 Les événements « extrêmes »
01:54:20 Les risques du « net zéro »
02:04:27 Vers une perspective plus réaliste ?
02:11:00 Un débat moins toxique est-il possible ?
Qu’en est-il ?
Il est compréhensible que certaines personnes soient tentées de donner du crédit à un ou deux scientifiques qui remettent en question le consensus scientifique, comme c’est parfois le cas avec le changement climatique. Cependant, il est crucial de comprendre que, sans une expertise approfondie dans les domaines concernés, il est difficile d’évaluer la validité des propos avancés. Ce n’est pas parce qu’une personne a le droit d’exprimer une opinion que celle-ci devient automatiquement une vérité scientifique.
Le consensus scientifique est le résultat d’un long processus de recherche, de vérification et de validation par des milliers de chercheurs à travers le monde. Remettre en cause ce consensus demande de s’appuyer sur des preuves solides, publiées dans des revues scientifiques évaluées par les pairs. Il est dangereux de se fier à un ou deux scientifiques isolés qui, sans preuves rigoureuses, remettent en question ce consensus.
C’est dans ce contexte que l’on peut aborder la vidéo intitulée « Changement climatique: la science du climat qui contredit le récit des médias | Pr. Eric Verrecchia ». Cette vidéo, de plus de deux heures, critique le discours médiatique sur le climat et le rôle du GIEC. Il est important de souligner ici la loi de Brandolini, aussi appelée le principe d’asymétrie des idioties, qui montre qu’il est bien plus facile de propager de fausses informations que de les réfuter. Déconstruire les affirmations erronées d’une vidéo de cette longueur, qui contient une multitude d’arguments demandant chacun une analyse rigoureuse, est une tâche particulièrement chronophage et complexe.
Cela étant dit, un examen rapide des commentaires sous la vidéo montre que plusieurs points soulevés par le professeur Verrecchia sont discutables, voire carrément inexacts. Par exemple, certaines de ses affirmations sur les modèles climatiques et les données de température ne correspondent pas aux recherches validées par la communauté scientifique. Des commentateurs ont même cité des études scientifiques réfutant ses propos. Cela prouve qu’il n’est pas nécessaire de décortiquer la vidéo en entier pour identifier des erreurs factuelles qui jettent le doute sur la crédibilité des propos de Verrecchia (voir commentaires youtube en bas-de-page).
La critique du giec : est-ce une organisation politique ?
L’une des critiques principales émises par Verrecchia est que le GIEC serait une organisation davantage politique que scientifique, ce qui remettrait en question sa crédibilité. Cependant, il est important de comprendre le fonctionnement du GIEC. Créé en 1988 sous l’égide de l’ONU, le GIEC ne mène pas ses propres recherches, mais compile et synthétise des études déjà publiées dans des revues scientifiques à travers le monde. Chaque rapport est rédigé par des milliers de scientifiques issus de divers pays, disciplines et institutions indépendantes. Ce processus vise à offrir une vision globale et précise de l’état des connaissances sur le climat.
Il est vrai que des représentants gouvernementaux participent à l’élaboration des résumés pour les décideurs (Summary for Policymakers), un document qui condense les conclusions des rapports pour les rendre accessibles aux responsables politiques. Toutefois, cette intervention est uniquement destinée à clarifier les conclusions pour des fins pratiques, sans altérer le fond scientifique du rapport. Les chercheurs conservent la responsabilité de la validation des aspects scientifiques, et les gouvernements n’ont pas le pouvoir de modifier les données ou les conclusions. Critiquer cet aspect en disant que le GIEC est « politique » est donc une simplification qui ignore la rigueur du processus scientifique.
Est-il plausible que des milliers de scientifiques se soient concertés pour tromper le public ?
La réponse à cette question est presque certainement non. Les scientifiques impliqués dans le GIEC travaillent dans des universités, des instituts de recherche et des laboratoires indépendants à travers le monde. Ils n’ont pas d’intérêts communs qui les inciteraient à tromper le public. En fait, la diversité de leurs parcours garantit que le processus d’examen des preuves est robuste et qu’une conspiration à grande échelle est pratiquement impossible.
Quel serait l’intérêt politique d’une telle manipulation ?
Il est souvent avancé que le changement climatique serait utilisé comme un prétexte politique pour renforcer le contrôle des gouvernements ou pour promouvoir certaines industries, comme les énergies renouvelables. Cependant, cette théorie ne tient pas face à la réalité des forces en jeu. Le véritable poids politique vient des industries fossiles, qui ont tout à perdre avec la transition énergétique. Ces industries ont historiquement financé des campagnes de désinformation pour semer le doute sur le changement climatique. Les scientifiques, eux, sont motivés par la recherche de la vérité et la volonté de comprendre et résoudre une crise planétaire. Ils n’ont aucun intérêt politique à manipuler les données climatiques.
Pourquoi accuser le GIEC de biais politique est problématique ?
Accuser le GIEC de biais politique sans preuves solides est une manière de détourner l’attention des véritables intérêts économiques en jeu. Le processus scientifique du GIEC repose sur l’examen par les pairs, la transparence et l’intégrité. Chaque donnée peut être vérifiée par d’autres scientifiques, ce qui rend la manipulation difficile, voire impossible. En revanche, les campagnes de désinformation financées par les industries fossiles, qui minimisent les impacts du changement climatique, ont des intérêts économiques clairs. Ces industries, qui ont massivement bénéficié des énergies fossiles, voient d’un mauvais œil les politiques visant à réduire les émissions de CO2.
Une vigilance nécessaire face aux discours isolés
Il est important de rester vigilant face à des discours, comme celui d’Eric Verrecchia, qui cherchent à remettre en question un consensus scientifique établi. Le changement climatique est un fait largement accepté par la communauté scientifique, et ce consensus est le fruit de décennies de recherches approfondies et rigoureuses. Les critiques isolées ne tiennent pas face à la quantité de preuves disponibles.
Le récit médiatique sur le climat, bien que simplifié pour des raisons de communication, reflète généralement les conclusions des rapports du GIEC. Ce consensus est clair : le changement climatique est réel, provoqué principalement par les activités humaines, et ses impacts se font déjà ressentir à travers le monde. Les discours qui tentent de semer le doute sans preuves solides ne résistent pas à une analyse sérieuse, et il est donc essentiel de s’appuyer sur les travaux de la communauté scientifique plutôt que de se laisser influencer par des voix isolées et non validées.
En somme, accuser le GIEC d’être politique, ou supposer que des milliers de scientifiques à travers le monde auraient conspiré pour tromper le public, est non seulement infondé, mais détourne également l’attention des véritables enjeux : les efforts nécessaires pour lutter contre la crise climatique et les intérêts économiques puissants qui cherchent à minimiser son importance.
Contre-arguments dans les commentaires YouTube au 19.09.2024
Merci pour leur travail.
de @cristianpleineforme6071
@cristianpleineforme6071
Il y a 2 mois (modifié)
Ce commentaire complète et amende mon commentaire publié un jour avant celui-ci.
Analyse d’un morceau choisi de l’ITW de Prof. Eric Verrecchia de l’UNIL.
Contrairement à ce que le titre de la vidéo le laisse penser, M. Verrecchia, signataire de l’appel « Il n’y a pas d’urgence climatique » (cf. fin du commentaire), ne se contente pas de mettre en exergue les distorsions entre, d’une part, le traitement médiatique dévolu au réchauffement global et aux changements climatiques qu’il induit et, d’autre part, la science du climat.
Sous couvert d’un examen rigoureux et scientifique que l’on peut attendre du chercheur qu’il est, il réalise en fait un véritable plaidoyer en faveur de la non-action pour atténuer le climat.
Analyse de 10 minutes de son discours associé à la diapo présentée à 14:38.
Diapo qui lui sert de support afin d’illustrer les distorsions qui, selon lui, existent entre ce qui est consigné dans les résumés pour décideurs (SPM) et ce qui apparaît dans le rapport complet (l’AR6-WGI).
Cela concerne trois points : les sécheresses, les inondations et les incendies de forêt.
Je ne traiterai (pour l’instant) que des sécheresses car cela m’a pris beaucoup de temps malgré l’apparente précision de la diapo et que je me suis fait un avis assez tranché (high confidence. ;-) ) sur l’honnêteté intellectuelle de M. Verrecchia.
Notons déjà que M. Verrecchia semble ignorer qu’il y a TROIS résumés pour décideurs, chacun étant associé à un rapport complet d’un des TROIS groupes de travail.
L’AR6 est constitué de l’ensemble de ces trois volumes : AR6-WGI, AR6-WG2 et AR6-WGIII à chacun desquels est associé un SPM spécifique, chacun figurant en entête de chaque volume.
Comme on va le voir, M. Verrecchia s’est emmêlé les pinceaux en comparant le contenu du SPM de l’AR6-WGII avec le contenu du rapport complet du groupe I (AR6-WGI).
Erreur ou volonté ?
Chacun en pensera ce qu’il voudra.
Je souligne que M. Eric Verrecchia est l’un des 22 signataires suisses de l’appel Clintel « Il n’y a pas d’urgence climatique ».
Cet appel compte à ce jour moins de 2000 signataires dont très peu de chercheurs en sciences du climat.
Sur la diapo à 14:38
Sécheresses :
- le SPM p.14 et p.32 note « Increases in frequency, intensity and severity of droughts (high confidence) »
- l’AR6 WG1 p.1678 stipule : « there is low confidence that human influence has affected trends in droughts in most regions »
Vérification :
Ce qu’on trouve comme phrase exacte p.14 du SPM ASSOCIÉ AU RAPPORT COMPLET DU WGII :
« Increases in frequency, intensity and severity of DROUGHTS, floods and heatwaves, and continued sea level rise will increase risks to food security (high confidence) in vulnerable regions from moderate to high between 1.5°C and 2°C global warming level, with no or low levels of adaptation (medium confidence) ».
Cette phrase apparaît au paragraphe B.4.3. de la rubrique B.4 « Mid to Long-term Risks (2040–2100) ».
Et je le réécris : SPM associé à l’AR6-WGII. Elle n’apparaît pas dans le SPM associé au WGI (recherche textuelle).
Et sûrement pas à la page 32 puisqu’il n’y a que 31 pages à ce SPM-là.
P.32, la seule phrase évoquant les sécheresses est :
« Degradation and loss of ecosystems is also a cause of greenhouse gas emissions and is at increasing risk of being exacerbated by climate change impacts, including droughts and wildfire (high confidence) ».
Voyons voir ce avec quoi M. Verrecchia compare cette phrase tronquée du SPM-AR6-WGII dans l’AR6 WGI p.1678.
OUI j’ai bien écrit WGI, car la page 1678 du WGII est au beau milieu d’une trentaine de pages de bibliographie.
Il ne peut donc s’agir de celle de ce volume.
Donc, vous avez bien compris le stratagème :
M. Verrecchia extrait une partie de phrase du résumé associé au WGII concernant la période 2041-2100 et la compare à la colonne « human contribution », c’est-à-dire ce qui a déjà été constaté, d’un tableau (voir détail en PS) très complet allant des pages 1975 à 1979 du rapport du WGI dont il en formule une conclusion personnelle sous cette forme :
l’AR6 WG1 p.1678 stipule que « there is low confidence that human influence has affected trends in droughts in most regions ».
Cette phrase n’existe en réalité pas dans le rapport contrairement à ce qu’il nous laisse accroire par son « stipule », mais c’est en effet une conclusion que l’on peut tirer en parcourant la colonne « Human contribution ».
Notons que les trois colonnes de droite de ce tableau concernent des projections en fonction du réchauffement global à +1,5°C, +2°C et +4°C.
Et elles font apparaître des niveaux de confiance allant de Low à High Confidence.
À +4°C : 12 High, 8 Medium et 7 Low (27 valeurs pour 3 types de sécheresses x 9 régions).
Ce qui peut justifier la phrase « Increases in frequency, intensity and severity of DROUGHTS, floods and heatwaves, and continued sea level rise will increase risks to food security (high confidence) in vulnerable regions from moderate to high between 1.5°C and 2°C global warming level, with no or low levels of adaptation (medium confidence) », laquelle apparaît au paragraphe B.4.3. de la rubrique B.4 « MID to LONG-TERM RISKS (2041–2100) puisque c’est durant cette période qu’il est possible que nous atteignons les +1,5°C, +2°C, voire +4°C.
On ne compare pas des conclusions sur le PASSÉ avec des conclusions sur le FUTUR, quoiqu’on puisse penser de la fiabilité de ces conclusions.
Procédé malhonnête, je persiste et signe !
Facile d’en déduire ensuite que les SPM sont politiques, tout en reconnaissant la rigueur scientifique des rapports complets.
PS :
Table 11.15 | Observed trends, human contribution to observed trends, and projected changes at 1.5°C, 2°C and 4°C of global warming for meteorological droughts (MET), agricultural and ecological droughts (AGR/ECOL), and hydrological droughts (HYDR) in Central and South America, subdivided by (the nine) AR6 regions. (pp.1975-1979 de l’AR6-WGI).
@cristianpleineforme6071
Il y a 2 mois (modifié)
À 1h56’50 » (youtu.be/G_gNukkY7OA?si=HbO2meLb_L1dVkmr&t=7012), le parti pris de cet homme apparaît enfin au grand jour :
- les éoliennes qui détruisent l’avifaune ;
- les panneaux photovoltaïques non recyclables ;
C’est plutôt faux que vrai.
Oui, bien sûr, qu’une éolienne dézingue quelques oiseaux.
Mais par rapport à quoi ? A-t-il évalué le nombre d’oiseaux dézingués par l’exploitation des hydrocarbures, de leurs extractions à leurs utilisations (particules microscopiques des gaz d’échappement) en passant par leur raffinage et transports ?
Les terrils des mines de charbon sont-ils recyclables ?
Quel est l’état des écosystèmes associés aux déchets charbonniers qui seront laissés sur place des millénaires ?
Et pourtant, la masse de déchets, essentiellement charbonniers (mais pas seulement, en particulier depuis l’exploitation des sables bitumineux pour en extraire le pétrole), sera drastiquement réduite dans la plupart des scénarios de décarbonation de l’économie mondiale.
Selon le scénario 2017 de l’AIE (objectifs : +2°C max à l’horizon 2050) avec une électrification quasi totale des moyens de transports :
les déchets miniers (métaux et fossiles) passeraient de 43,7 Gt à 32,36 Gt, soit une réduction de 30 %.
Voir complément dans mon commentaire suivant.
@cristianpleineforme6071
Il y a 2 mois (modifié)
Toujours sur les sécheresses (complète mes commentaires précédents)
Nota : le dernier avant celui-ci ayant été censuré, je l’ai posté de nouveau postérieurement à celui-ci. Lire donc le suivant avant celui-ci
Lire donc le suivant avant celui-ci pour une meilleure compréhension.
À 1:45:25, sur la base d’un graphique pour l’ensemble de l’Amérique du Nord (Canada inclus ?) sur une longue période (1895-2019), M. Verrecchia conclut : « l’indice de sécheresse est plutôt à la stagnation ».
Tout en étant bien obligé de commenter de la manière suivante la droite de régression linéaire affichée sur ce même graphique qui met en évidence une légère augmentation :
« Encore une fois, je ne crois pas que cette pente soit réellement significative, mais je ne l’ai pas testée ».
Il est vrai qu’un tel testFR - Consulter le site dans une autre langue: Le site web etatdurgence.ch est rédigé en français. Vous pouvez le consulter dans une autre langue selon les drapeaux disponibles. Sachez que la traduction est automatique et non humaine. Si vous avez des questions n'hésitez pas à nous contacter. Nous tacherons de vous répondre dans votre langue. EN - Consult the site in another language: The etatdurgence.ch website is written in French. You can consult it in another language according to the available flags. Please note that the translation is automatic and not human. If you have any questions, do not hesitate to contact us. We will try to answer you in your language. DE - Konsultieren Sie die Website in einer anderen Sprache: Die Website etatdurgence.ch ist in französischer Sprache verfasst. Sie können sie in einer anderen Sprache entsprechend den verfügbaren Flaggen abrufen. Bitte beachten Sie, dass die Übersetzung automatisch und nicht von Menschenhand erfolgt. Wenn Sie Fragen haben, zögern Sie bitte nicht, uns zu kontaktieren. Wir werden versuchen, Ihnen in Ihrer Sprache zu antworten. IT - Consultare il sito in un'altra lingua: Il sito etatdurgence.ch è scritto in francese. Potete consultarlo in un'altra lingua secondo le bandiere disponibili. Si prega di notare che la traduzione è automatica e non umana. Se avete domande, non esitate a contattarci. Cercheremo di rispondervi nella vostra lingua. PT - Consultar o site noutra língua: O site etatdurgence.ch está escrito em francês. Pode consultá-lo noutra língua, de acordo com as bandeiras disponíveis. É favor notar que a tradução é automática e não humana. Se tiver alguma dúvida, não hesite em contactar-nos. Tentaremos responder-lhe na sua língua. ES - Consulte el sitio en otro idioma: El sitio web etatdurgence.ch está escrito en francés. Puede consultarlo en otro idioma según las banderas disponibles. Tenga en cuenta que la traducción es automática y no humana. Si tiene alguna pregunta, no dude en ponerse en contacto con nosotros. Intentaremos responderle en su idioma. doit prendre au moins 10 minutes pour un chercheur chevronné comme lui !
Si la période est pertinente (125 ans), elle ne prend en compte que l’Amérique du Nord. Or, comme déjà écrit au sujet du graphique de T. Zao, et selon un autre article de 2018 de ce chercheur (cf. mon commentaire précédent peut-être censuré) :
« Une augmentation significative de la gravité des composés secs et chauds extrêmes (ou diminution de la valeur SDHI) pendant la saison chaude a été observée dans l’ouest de l’Amérique du Sud, dans le nord de l’Amérique du Sud, en Afrique, en Asie occidentale, en Asie du Sud-Est, dans le sud-est de l’Inde, dans le nord-est de la Chine et dans l’est de l’Australie. » Fin de l’extrait.
Point de mention de l’Amérique du Nord. C’est ballot !
Ce sera très probablement mon dernier commentaire, car malheureusement la loi de Brandolini* est une loi qui semble avérée.
*Cette loi dit qu’il faut, en termes de temps, un ordre de grandeur de plus pour démonter une fake news. Autrement dit, ce que M. Verrecchia affirme en 3 minutes nécessite 30 minutes pour en démontrer les failles.
@cristianpleineforme6071
Il y a 2 mois (modifié)
… Suite de mon commentaire antérieur sur l’éolien et le photovoltaïque dénigrés par M. Verrecchia à 1:56:50.
Le GIEC a examiné 83 scénarios nationaux et internationaux de décarbonation.
Parmi ceux-ci, celui de l’AIE de 2017 pour maintenir le réchauffement sous les 2°C en 2050.
Il en ressort, selon l’article de Watari & al (1), que :
- Le volume de matières premières à extraire entre 2015 et 2050 est réduit d’un facteur 3 (de 15,2 Gt à 5 Gt) ;
- Le volume de déchets est également réduit durant cette période d’un facteur 1,3 (de 43,7 Gt à 32,36 Gt), soit une réduction de 30 % ;
- Une fois extraits, les métaux peuvent être recyclés. En théorie à 100 % tandis que les hydrocarbures le sont à 0 % en théorie ET en pratique donc (puisque brûlés) ;
Évidemment, cela ne dit rien de la nocivité des déchets laissés sur place à court, moyen et long terme.
Peut-on comparer les dégâts des mines de charbon à ciel ouvert, de la fracturation hydraulique pour extraire les pétroles et gaz de schiste (USA), des mines de sables bitumineux qui nécessitent la déforestation de forêts boréales anciennes (Alberta, Canada) à ceux générés par l’extraction des métaux, du cuivre (et son coproduit, le cobalt) jusqu’au lithium ?
De natures très différentes, je ne m’y risquerais pas.
(1) Chiffres disponibles dans l’article : Sustainable energy transitions require enhanced resource governance. Watari, T. & al., Journal of Cleaner Production, 312, 127698 (2021). À la figure 1 apparaît la décomposition aboutissant à ces chiffres. Il y manque cependant un chiffre : celui du volume de déchets liés à l’exploitation des hydrocarbures : aujourd’hui il est de 39 Gt pour 15 Gt de matières premières extraites. Une règle de trois conduit à 12 Gt pour 4 Gt (réduction par 4 des hydrocarbures pour la décarbonation) pour 2050.
Cela prend en compte la production d’électricité, appelée à doubler d’ici 2050, ainsi que l’électrification de nombreux usages (véhicules, « stockage » électricité, …) sur la base du scénario de l’AIE 2017 visant à rester sous la barre des +2°C de réchauffement.
de @Alex.Kibkalo
@Alex.Kibkalo
Il y a 1 mois (modifié)
Eric Verrechia affirme (02:07:07) :
« Deuxième chose, en 2023 toujours, dans une revue qui est Hydrological Sciences Journal, qui est en gros la revue de l’Association internationale des sciences hydrologiques, c’est-à-dire gros niveau. Deux chercheurs grecs ont publié un article sur comment voir un petit peu l’effet de serre mais cette fois avec une perspective hydrologique. Et c’est extraordinaire parce qu’il conclut que l’augmentation de la concentration atmosphérique de CO2 n’a pas altéré de façon notable l’effet de serre qui lui reste dominé par la quantité de vapeur d’eau atmosphérique et ça, il y a tout un tas de chercheurs et de climatologues renommés qui ne cessent de dire : regardons la couverture nuageuse, regardons le cycle de l’eau avant de regarder le CO2. »
Il est important de bien comprendre les conclusions des études scientifiques pour éviter les malentendus et les désinformations.
L’étude mentionnée dans la vidéo publiée dans le Hydrological Sciences Journal ne remet pas en cause le rôle du CO2 dans le changement climatique. Voici quelques points clés pour démystifier l’argument d’Eric Verrecchia :
- Cherry-picking et désinformation volontaire : Eric Verrecchia pratique le « cherry-picking », en sélectionnant une étude particulière et en l’exagérant comme si elle était extraordinaire, alors qu’elle ne fait que confirmer ce que les rapports du GIEC ont prouvé depuis des années. En présentant l’étude « Revisiting the greenhouse effect – a hydrological perspective » comme une révélation, il induit volontairement le public en erreur. La vapeur d’eau est bien le principal gaz à effet de serre, mais ce n’est pas elle qui initie le réchauffement climatique.
- Rôle du CO2 et de la vapeur d’eau : L’étude souligne que l’augmentation du CO2 n’a pas changé de manière notable l’effet de serre à court terme, car cet effet reste dominé par la vapeur d’eau. Cependant, cela ne signifie pas que le CO2 n’est pas un facteur crucial du réchauffement climatique. En réalité, le CO2 agit comme un déclencheur, augmentant les températures, ce qui entraîne une augmentation de la vapeur d’eau, un gaz à effet de serre encore plus puissant. Ce phénomène est bien documenté dans la littérature scientifique.
- Consensus scientifique : Le consensus scientifique mondial est clair : le CO2 est un contributeur majeur au réchauffement climatique. Les effets du CO2 sur le climat sont bien documentés et établis, soutenus par de nombreuses études et rapports, notamment ceux du GIEC.
- Contexte de l’étude et des signataires : L’auteur de l’étude, Demetris Koutsoyiannis, est signataire de la déclaration CLINTEL, une organisation connue pour ses positions dénialistes sur le changement climatique. Comme par hasard, Eric Verrecchia est également signataire de cette déclaration. Il est crucial de lire les études dans leur contexte et de comprendre les éventuels biais des auteurs. La crédibilité scientifique ne se mesure pas au nombre de signatures d’une déclaration, mais à la qualité et à la rigueur des publications.
- Cycle de l’eau et GIEC : Contrairement à ce qu’Eric Verrecchia laisse entendre, le cycle de l’eau est bien pris en compte par le GIEC. Le chapitre 8 du rapport AR6 WGI est entièrement consacré aux changements du cycle de l’eau, soulignant l’importance de ce phénomène dans le contexte du changement climatique.
- Recherche continue : Les conclusions de l’étude ne signifient pas que le rôle du CO2 est négligeable, mais qu’il est nécessaire de continuer à étudier tous les aspects du climat, y compris le rôle de l’eau sous toutes ses formes. La science est un domaine en constante évolution, et chaque nouvelle recherche contribue à une meilleure compréhension globale.
En résumé, il est essentiel de se référer à l’ensemble des recherches scientifiques disponibles et de comprendre que le changement climatique est un phénomène complexe influencé par de nombreux facteurs, dont le CO2 reste un élément central. La simplification et l’interprétation biaisée des résultats d’une étude peuvent conduire à une mauvaise compréhension du problème.
@Alex.Kibkalo
Il y a 2 mois (modifié)
Parmi les mensonges flagrants d’Éric Verrecchia (à 25:20), il affirme :
« On a commencé par parler de réchauffement climatique, mais le réchauffement climatique n’arrivait pas tout de suite. Donc on a parlé de changement. Bah un changement ça ne mange pas de pain et puis de toute façon le climat change tout le temps, donc là on ne se trompe pas. Mais ça n’arrivait à convaincre beaucoup de monde, donc on a parlé de dérèglement climatique ».
Ce qu’il oublie de mentionner, c’est que le nom du GIEC, en anglais IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), inclut « climate change » depuis sa création en 1988.
Pour être précis, le GIEC a toujours utilisé simultanément les termes « changement climatique » et « réchauffement climatique ». Dans le rapport FAR WG1 de 1990, on retrouve 414 fois « climate change » et 86 fois « global warming ». Dans le rapport AR6 WGI de 2021, le terme « climate change » apparaît 2 409 fois et le terme « global warming » apparaît 1 947 fois.
En outre, le terme « dérèglement climatique » est principalement utilisé par la presse française et n’a pas d’équivalent direct en anglais. Les termes comme « climate disruption » ou « climate instability » sont très peu utilisés dans le monde anglo-saxon, scientifique ou non, et ne transmettent pas exactement le même concept. La littérature internationale, qu’elle soit scientifique ou non, privilégie largement les termes « climate change » et « global warming ».
Le Haut Conseil pour le Climat a clarifié que « dérèglement climatique », qui sous-entend un climat précédemment réglé, est rarement utilisé dans le contexte international et académique. Le GIEC privilégie les termes « changement climatique » et « réchauffement climatique » dus à l’influence humaine et leurs conséquences.
@Alex.Kibkalo
Il y a 2 mois (modifié)
Eric Verrecchia affirme (12:44) :
« Le plus important pour moi c’est le rapport WGI qui s’occupe de la physique du système. Alors ces gens qui signent ces rapports c’est 751 auteurs de 66 pays. Cela veut dire que dans ces 66 pays seraient assez forts scientifiquement je dirais suffisamment formés pour juger d’un document aussi technique, j’ai quelques doutes. Il y a probablement des gens qui regardent vite faits et puis qui signent, par ce qu’ils montrent que tous ces pays sont impliqués. »
Eric Verrechia prouve une nouvelle fois sa méconnaissance du fonctionnement du GIEC. Il est important de noter que le rapport AR6 WGI, qui traite des bases physiques du climat, a été rédigé par 234 auteurs issus de 66 pays différents et non pas 751 auteurs. Ces auteurs ne se contentent pas de signer le rapport : ils ont lu et fait une synthèse critique de plus de 14 000 études scientifiques déjà publiées, en huit ans, et ont rédigé l’intégralité du rapport. Ces 234 auteurs sont tous des experts dans leurs domaines respectifs, possédant un doctorat et travaillant dans des institutions reconnues pour leurs recherches sur le climat. Vous pouvez vérifier qu’Eric Verrecchia se trompe en lançant une simple recherche de « IPCC authors beta AR6-WGI » dans un moteur de recherche.
La version finale du rapport AR6 WGI est le résultat de deux versions préliminaires qui ont été soumises à la relecture, générant 78 007 observations formulées par des experts et des gouvernements. Les 234 auteurs ont dû fournir un travail monumental pour intégrer tous ces commentaires. Ce processus est entièrement transparent : tous les brouillons successifs, tous les commentaires et leurs réponses sont accessibles en ligne sur le site web du GIEC.
Produire un rapport du GIEC nécessite un énorme travail de synthèse critique des connaissances scientifiques existantes, mobilisant la communauté scientifique bien au-delà des seuls auteurs de ces rapports. La revue par les pairs, fondamentale à l’approche scientifique, est poussée à un niveau inégalé par le GIEC, garantissant ainsi la qualité et la fiabilité des rapports.
En somme, les rapports du GIEC ne sont pas de simples documents signés, mais des textes de référence qui synthétisent l’ensemble des connaissances scientifiques disponibles, rédigés par des experts suivant un processus rigoureux et transparent.
@Alex.Kibkalo
Il y a 2 mois (modifié)
Eric Verrecchia affirme (10:29) :
« (Le GIEC) ce n’est pas un organisme scientifique, c’est un organisme politique. Alors en gros il est dirigé par une trentaine de personnes qui constituent un bureau et dans ce bureau il y a quand même assez peu de personnes qui ont des bases de sciences naturelles, faut dire les choses. Du coup pour les rapports, le GIEC va faire appel à des experts externes, qui sont mandatés par ce bureau, et le choix des experts oriente évidemment, vous en doutez, les rapports qui parviennent au bureau. Alors les rapports de synthèse eux sont produits en gros tous les cinq à six ans, ça repose sur les publications externes, qui sont donc données par les rapporteurs. Et pas sur des résultats, qui sont les résultats de la recherche propre du GIEC. C’est une compilation, en quelque sorte. Et donc le bureau et les rédacteurs, les rédacteurs principaux opèrent des choix. Et quand on opère des choix, bien on peut être aussi guidé par ce qui est favorable à la thèse qu’on veut défendre. Et donc ça peut poser quelques problèmes. »
Dans les faits, le GIEC est un organisme hybride !
Politique par son origine : il s’agit de répondre à une demande d’expertise exprimée par les gouvernements.
Politique par son principe de fonctionnement : la nomination du bureau du GIEC, des coprésidents de ses groupes de travail, et l’adoption phrase par phrase du « Résumé pour décideurs » de ses rapports doivent suivre le mode onusien, par le vote d’une assemblée plénière où chaque pays dispose d’une voix.
Mais surtout, le GIEC est scientifique par son mode de travail ! Le bureau est composé à 100 % de scientifiques reconnus. Le bureau recrute des spécialistes de chaque sujet traité pour établir une synthèse critique des productions scientifiques sur le changement climatique. Les textes du GIEC sont soumis à un contrôle scientifique rigoureux, avec des révisions par les pairs, et seuls les scientifiques rédigent et adoptent les rapports complets et les résumés techniques. Les résumés pour décideurs, bien qu’adoptés phrase par phrase en assemblée plénière, ne peuvent contenir que des informations déjà présentes dans les rapports complets.
Le GIEC est composé de trois groupes : le premier établit les bases physiques du climat, le deuxième travaille sur les vulnérabilités, et le troisième étudie l’atténuation du changement climatique. Même si les membres du bureau ne sont pas tous issus des sciences naturelles (et pourquoi devraient-ils l’être ?), le bureau est composé entièrement de scientifiques. Par exemple, Valérie Masson-Delmotte, membre du bureau, a contribué à plus de quatre cents publications scientifiques et est l’une des paléoclimatologues les plus influentes au monde.
Concernant l’affirmation selon laquelle « le choix des experts oriente évidemment les rapports », il est important de comprendre que les experts sont sélectionnés sur la base de leur expertise scientifique et de leurs contributions reconnues dans des revues à comité de lecture. Le processus de sélection vise à garantir l’objectivité et à minimiser les biais. De plus, les rapports du GIEC passent par un processus de révision extrêmement rigoureux, impliquant des centaines de scientifiques et de gouvernements, ce qui rend difficile l’orientation des rapports par une quelconque influence personnelle ou biaisée.
L’idée que « quand on opère des choix, on peut être guidé par ce qui est favorable à la thèse qu’on veut défendre » est démystifiée par le fait que chaque chapitre des rapports du GIEC exprime ses conclusions avec un degré de confiance ou comme un fait établi, de manière transparente et traçable aux publications scientifiques examinées et citées. Le processus de révision par les pairs et la participation de multiples experts internationaux réduisent les risques de biais intentionnels. Que le GIEC existe ou non, cela ne change rien aux faits scientifiques qu’il présente.
Ne vous laissez pas tromper par des affirmations comme celles d’Eric Verrecchia. Le GIEC reste une référence incontournable pour comprendre l’état actuel des connaissances sur le changement climatique.
@Alex.Kibkalo
Il y a 1 mois (modifié)
Eric Verrechia affirme (02:05:00) :
« Je veux dire qu’en 2023 il s’est passé des choses intéressantes. La première chose intéressante c’est qu’en septembre 2023 est sorti un rapport, et ce rapport traitait d’une question qui était dans quelle mesure le niveau de changement de température était lié aux émissions de gaz. Et ce rapport a résumé ça en quatre points. D’abord, il y a eu une prise en charge de l’ensemble de la variation des températures passées, et ils ont exploré les raisons possibles de ces variations. Deuxièmement, les propriétés clés et les capacités des modèles climatiques mondiaux ont été examinées. Et enfin, il y a eu des tests statistiques qui ont montré que ces fameux modèles standard ne suivaient pas les données chronologiques relatives aux températures mondiales. […] Mais ce qui est intéressant c’est qu’ils disent que l’effet dû aux émissions de CO2 d’origine humaine ne semble pas suffisamment fort pour avoir provoqué des changements systématiques dans les fluctuations de température au cours des 200 dernières années. Alors c’est quand même fort comme conclusion et cette conclusion on pourrait se poser la question elle vient d’où réellement ? Ce qui est intéressant c’est que ce rapport vient, tenez-vous bien, de l’office de statistique de la Norvège c’est-à-dire qu’il s’agit d’une institution d’État »
Eric Verrechia diffuse de fausses informations concernant un rapport publié par l’Institut norvégien de statistiques (SSB). Ce rapport, rédigé par John K. Dagsvik et Sigmund H. Moen, deux auteurs qui ne sont pas experts en sciences du climat, a suscité de nombreuses controverses. Dagsvik est économiste au SSB et Moen est un ingénieur à la retraite. Leur étude n’a pas été publiée dans une revue à comité de lecture, ce qui signifie qu’elle n’a pas été soumise au processus rigoureux de validation par les pairs typique de la recherche scientifique crédible.
Le rapport ne reflète pas le point de vue de SSB sur les causes du réchauffement climatique. Linda Nøstbakken, directrice de la recherche à SSB, a clairement indiqué que les conclusions de ce document reflètent uniquement les opinions des auteurs et non celles de l’institution (SSB). La publication a impliqué une révision interne, mais cela n’a rien à voir avec la relecture par les pairs nécessaire pour une validation scientifique.
Un article critique souligne que Dagsvik utilise moins de 100 stations météorologiques, principalement en Europe et en Amérique du Nord, ce qui est insuffisant pour des conclusions globales, et exclut 71 % de la surface terrestre couverte par les océans. À l’inverse, le GIEC utilise entre 10 000 et 20 000 points de mesure pour obtenir une image précise des températures mondiales, filtrant les variations naturelles pour mieux évaluer les impacts des gaz à effet de serre.
Les conclusions du rapport, qui remettent en question l’impact des émissions de CO2 d’origine humaine sur le réchauffement climatique, vont à l’encontre du consensus scientifique établi par des milliers d’études revues par des pairs. De plus, ce rapport pseudoscientifique ne serait jamais accepté dans des revues scientifiques majeures comme Nature ou Science en raison de ses méthodologies limitées et de ses conclusions controversées.
En résumé, la diffusion de ce rapport comme preuve contre le rôle des émissions humaines dans le réchauffement climatique est trompeuse et ne repose pas sur des bases scientifiques solides. Pour une évaluation rigoureuse et validée des causes du réchauffement climatique, il est recommandé de se référer aux travaux du GIEC et d’autres institutions reconnues internationalement.
Il est essentiel de se fier à des sources scientifiques crédibles et validées pour comprendre les enjeux du changement climatique. Ne laissez pas la désinformation diffusée par Eric Verrecchia vous induire en erreur.
@Alex.Kibkalo
Il y a 1 mois
Cher Jean-Marie, il est fascinant de constater à quel point les informations peuvent être mal comprises et utilisées à des fins biaisées. Vous semblez confondre la physique quantique avec la climatologie en citant John Clauser, lauréat du prix Nobel de physique 2022 pour ses travaux sur l’intrication quantique. Pourriez-vous m’indiquer le rapport avec les sciences du climat ? Je vais vous aider : aucun rapport ! Les sciences du climat sont totalement en dehors du domaine de compétences de John Clauser. Une simple vérification montre que John Clauser n’a jamais publié une seule étude scientifique sur le climat.
Malgré tout, si John Clauser possède des preuves exceptionnelles qui remettent en question les conclusions du rapport AR6 WGI du GIEC, il est totalement libre de publier ses preuves scientifiques dans une revue à comité de lecture. Cependant, John Clauser n’a publié aucune étude et a préféré se faire élire au conseil d’administration de la CO2 Coalition, une organisation dont les affirmations contredisent le consensus scientifique sur le changement climatique et qui diffuse des informations erronées. En réalité, John Clauser ne fait plus de la science, mais du lobbying.
Si vous souhaitez être sérieux sur la question du changement climatique et citer un prix Nobel de physique lié au climat, je vous conseille plutôt de faire référence au prix Nobel de physique 2021 attribué à Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann, deux experts de la modélisation physique du changement climatique. Syukuro Manabe et Klaus Hasselmann ont été récompensés pour leurs travaux sur la modélisation physique du climat de la Terre, quantifiant sa variabilité et prédisant de façon fiable le réchauffement climatique.
L’exemple de John Clauser que vous avez cité est un cas flagrant de cherry picking, sélectionnant des informations qui soutiennent votre point de vue tout en ignorant l’ensemble des preuves contraires. Les dizaines de prix Nobel en vie depuis 1990 (date du premier rapport du GIEC) qui n’ont pas signé de pétition remettant en cause le consensus climatique, dont bien sûr Syukuro Manabe, devraient suffire à souligner la faiblesse de votre argument.
En espérant que cette clarification vous aidera à mieux comprendre la différence entre des opinions mal informées et des faits scientifiquement établis.