vendredi , 4 octobre 2024

Sarah Perrin

Dernière modification le 22-6-2021 à 23:21:48

Journaliste de formation, je travaille depuis 2007 dans le domaine de la vulgarisation scientifique. Cette activité m’a permis de me familiariser avec différentes thématiques liés à l’environnement. Surtout, elle m’a offert la formidable opportunité de participer, en 2017, à la troisième étape d’une grande expédition faisant le tour de l’Antarctique et dont le but était de mesurer les impacts et effets du changement climatique. Confinée durant un mois sur un énorme brise-glace avec plusieurs dizaines de climatologues, biologistes, glaciologues, océanologues et autres spécialistes de l’atmosphère, j’ai consacré mon temps à bord à passer des laboratoires aménagés dans les cales aux stations de mesures des étages supérieures pour mieux comprendre l’objet de leurs recherches, les interviewer et en faire des articles et de courtes vidéos.

Si j’ai dès l’enfance été sensible aux questions environnementales, cette expérience aux confins du monde a marqué un tournant. Les discussions avec ces spécialistes, tout comme les visites d’îles encore sauvages et grouillant d’animaux n’ayant encore pratiquement jamais vu d’êtres humains, m’ont fait prendre conscience des multiples implications du problème climatique. Un problème dont nous peinons à prendre toute la mesure en vivant dans nos contrées tellement urbanisées et nos quotidiens si balisés.

Depuis, je n’ai eu de cesse d’en savoir plus, lisant des centaines d’articles de presse et scientifiques. Orientant mon activité journalistique davantage vers ce domaine, j’ai pu rencontrer différents experts et ainsi approfondir encore certains sujets liés à l’évolution du climat.

Ayant ces quelques connaissances dans mes bagages et étant mère de trois jeunes personnes, je suis profondément inquiète pour l’avenir de leur génération et de celles qui lui succéderont. Je pense à la profondeur du temps, au développement de  l’incroyable variété et la complexité du vivant qu’ont permis ces milliards d’années ayant défilé avant nous. Et je pense à tout ce qui est maintenant à perdre, à tout ce qui disparait, et que les enfants qui naissent aujourd’hui ne connaitront peut-être jamais – d’extraordinaires espèces animales et végétales, des écosystèmes fragiles, la vie dans un climat stable, une nature intacte, de la nourriture exempte de résidus chimiques.

Diffuser les connaissances en matière climatique et environnementales de manière la plus claire possible, et ainsi alerter la population des dangers à venir, notamment en participant modestement à la réalisation de ce site, m’a donc semblé évident et naturel.

Expédition faisant le tour de l’Antarctique et dont le but était de mesurer les impacts et effets du changement climatique.

Vérifier aussi

La chronique de Jacques Dubochet

Conçu par des parents optimistes, je suis né le 8 juin 1942, à Aigle dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *