Selon une étude menée par l’Oxfam et le Stockholm Environment Institute (SEI), entre 1990 et 2015, les 10 % les plus riches de la planète ont consommé un tiers du budget carbone mondial encore disponible pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, alors que les 50 % les plus pauvres n’avaient consommé que 4 % du budget carbone. Ces chiffres vont clairement à l’encontre de certaines théories qui voudraient que le réchauffement climatique ou l’épuisement des ressources seraient principalement à mettre sur le compte de la forte population mondiale, alors qu’ils sont beaucoup plus dû au mode de vie des plus nantis.
