La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rendu un jugement historique en condamnant la Suisse pour inaction climatique, suite à une plainte déposée par l’association « Aînées pour le climat ».
Cette condamnation, une première du genre, souligne le manquement de la Suisse à prendre des mesures efficaces contre le changement climatique, violant ainsi la Convention des droits de l’homme. Le verdict, qui met en lumière le droit à une protection contre les effets néfastes du climat, devrait influencer la législation dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
La présidente de la Confédération suisse, Viola Amherd, exprime sa surprise face au verdict.
Elle souligne l’importance de la durabilité, de la biodiversité et de l’objectif zéro net pour le pays. Elle se dit très intéressée par les détails du jugement de la CEDH et prévoit une déclaration après les avoir examinés. Alain Chablais, le représentant du gouvernement suisse à la Cour de Strasbourg, qualifie le jugement d’important et déclare que la Suisse prend acte de cette décision. L’affaire prend une dimension politique, avec le comité des ministres du Conseil de l’Europe chargé de superviser les mesures que la Suisse prendra pour remédier à ses manquements.
Le verdict de la CEDH suscite de vives réactions politiques en Suisse.
L’UDC exige que la Suisse quitte le Conseil de l’Europe, dénonçant une intrusion dans la souveraineté nationale et une violation de la séparation des pouvoirs. En revanche, le Parti socialiste approuve le verdict et presse le Conseil fédéral d’agir rapidement, soutenant notamment l’initiative pour un fonds climat. Les Vert’libéraux reconnaissent le manque d’efforts en matière climatique et appellent à une action renforcée, notamment au niveau cantonal. En opposition, le conseiller national Nicolo Paganini estime que la condamnation va à l’encontre de la démocratie directe suisse. Pour Philippe Nantermod du PLR, la CEDH sort de son rôle en acceptant des revendications politiques, tandis que Lisa Mazzone des Verts considère le verdict comme une victoire historique, soulignant l’importance du droit à un environnement sain.
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rendu un jugement historique en condamnant la Suisse pour inaction climatique, suite à une plainte déposée par l’association « Aînées pour le climat ».
Cette condamnation, une première du genre, souligne le manquement de la Suisse à prendre des mesures efficaces contre le changement climatique, violant ainsi la Convention des droits de l’homme. Le verdict, qui met en lumière le droit à une protection contre les effets néfastes du climat, devrait influencer la législation dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
La présidente de la Confédération suisse, Viola Amherd, exprime sa surprise face au verdict.
Elle souligne l’importance de la durabilité, de la biodiversité et de l’objectif zéro net pour le pays. Elle se dit très intéressée par les détails du jugement de la CEDH et prévoit une déclaration après les avoir examinés. Alain Chablais, le représentant du gouvernement suisse à la Cour de Strasbourg, qualifie le jugement d’important et déclare que la Suisse prend acte de cette décision. L’affaire prend une dimension politique, avec le comité des ministres du Conseil de l’Europe chargé de superviser les mesures que la Suisse prendra pour remédier à ses manquements.
Le verdict de la CEDH suscite de vives réactions politiques en Suisse.
L’UDC exige que la Suisse quitte le Conseil de l’Europe, dénonçant une intrusion dans la souveraineté nationale et une violation de la séparation des pouvoirs. En revanche, le Parti socialiste approuve le verdict et presse le Conseil fédéral d’agir rapidement, soutenant notamment l’initiative pour un fonds climat. Les Vert’libéraux reconnaissent le manque d’efforts en matière climatique et appellent à une action renforcée, notamment au niveau cantonal. En opposition, le conseiller national Nicolo Paganini estime que la condamnation va à l’encontre de la démocratie directe suisse. Pour Philippe Nantermod du PLR, la CEDH sort de son rôle en acceptant des revendications politiques, tandis que Lisa Mazzone des Verts considère le verdict comme une victoire historique, soulignant l’importance du droit à un environnement sain.
La Suisse a finalisé sa nouvelle politique climatique pour 2025-2030 avec l’adoption de la loi sur le CO2 par le Parlement
La gauche et le PVL ont vivement critiqué le projet lors de la conférence de conciliation, exprimant leur déception face à ce qu’ils considéraient comme un plan « décevant », « insuffisant », et « minimaliste ». Le WWF Suisse a également partagé cet avis dans un communiqué. Malgré cela, le projet a été largement accepté par le Conseil des Etats et le National, avec seulement quelques voix opposées et des abstentions de la part des Vert-e-s. Les députés ont tout de même considéré que le projet constituait « un pas dans la bonne direction », tandis qu’Albert Rösti a assuré que des ordonnances seraient élaborées pour une mise en œuvre dès le 1er janvier 2025, à condition qu’il n’y ait pas de référendum (RTS 14.03.2024).
La discussion portant sur le projet de loi se concentrent exclusivement sur les émissions de CO2 internes à la Suisse. Cela signifie que seules les émissions générées sur le territoire suisse, résultant des activités domestiques telles que la production industrielle, les transports et la consommation d’énergie, sont prises en compte dans ce contexte. Les émissions externes, telles que celles liées aux importations de biens, aux voyages internationaux et aux autres activités transfrontalières, ne sont pas abordées dans cette discussion. Il est important de garder à l’esprit cette distinction lors de l’analyse des politiques climatiques et de leurs impacts potentiels sur l’environnement et le climat.
Qu’en est-il de l’externalisation des émissions CO2 ?
Lors de la comparaison internationale des émissions de CO₂, trois paramètres distincts sont pris en compte pour chaque pays : les émissions directes de CO₂, les émissions de CO₂ liées aux importations et les émissions par habitant. Selon les données actuelles sur ces trois paramètres, la Suisse est considérée comme l’un des principaux émetteurs de CO₂ à l’échelle mondiale(myclimat.org 6.01.2022).
Les émissions de CO₂ directes (1/3), les émissions de CO₂ importées (2/3) et les émissions par habitant fournissent une vue d’ensemble de la contribution d’un pays aux émissions de CO₂, reflétant ainsi son comportement de consommation et sa responsabilité en matière d’émissions.
Bien que la Suisse ait des émissions directes relativement faibles par rapport à d’autres pays, les données de 2021 révèlent que l’importation de biens et de services génère des émissions de CO₂ considérables, et que le ratio d’émissions par habitant est élevé, atteignant environ 14 tonnes par personne (2021 admin.ch), c’est plus du double de la moyenne des Vingt-Sept, 7,9 t/hab (2021 toute l’Europe), (données 2023).
Il est impératif de repenser fondamentalement nos habitudes de consommation et de déplacement afin de réduire drastiquement notre empreinte carbone. Cette transition nécessite une approche holistique qui va au-delà des simples politiques climatiques nationales et souligne la nécessité urgente d’une transformation systémique. Elle requiert une réorientation profonde de nos modes de vie vers une sobriété consciente, où l’accent est mis sur la satisfaction des besoins essentiels plutôt que sur la surconsommation de biens et services souvent superflus.
Prioriser la réduction des importations d’objets inutiles, la promotion de modes de transport alternatifs tels que la marche, le vélo et les transports en commun, ainsi que la diminution des vols inutiles et évitables, notamment dans le secteur du tourisme et des voyages en jets privés, sont des éléments clés de cette transition vers la sobriété.
Cela nécessitera des politiques ambitieuses et une volonté collective de repenser notre rapport à la consommation et à la mobilité, afin de préserver la santé de notre planète pour les générations futures. Ainsi, la Suisse pourrait non seulement réduire ses émissions de CO2 à l’intérieur de ses frontières, mais aussi contribuer de manière significative à la lutte mondiale contre le changement climatique.
Déni, responsabilités, crime contre l’humanité ?
Le consensus scientifique émanant de milliers d’études réalisées par des expert·e·s reconnu·e·s, année après année, avertit de l’urgence d’agir face à la catastrophe climatique.
Malgré ces preuves accablantes des conséquences désastreuses du changement climatique pour nos enfants, petits-enfants, populations défavorisées et les générations futures, le gouvernement suisse et ses représentant·e·s semblent faire preuve d’un déni flagrant de cette réalité.
L’incapacité à prendre des mesures décisives va entraîner des souffrances inimaginables et compromettre l’avenir de notre planète.
Dans l’absolu, cette négligence pourrait-elle être un jour qualifiée de crime contre l’humanité (?), tant les conséquences sur la vie des générations présentes et futures sont graves et évitables avec une action appropriée.
La réalité Suisse
Les Suisses, réputés pour leur sens de l’ordre, leur engagement envers le recyclage et leur préférence pour les voyages en train, jouissent d’une qualité de vie souvent enviée, au milieu de paysages naturels époustouflants. Cependant, cette image idyllique a son revers. Les niveaux élevés de consommation et de confort contribuent à une empreinte carbone nationale croissante. Voici un aperçu des principaux facteurs à l’origine des émissions de CO2 en Suisse -> RTS La Suisse – petit pays, grosse empreinte carbone 20.07.2022
Autres pays ?
Cependant, l’impact sur le climat varie considérablement d’une région à l’autre de la planète. Selon les dernières données sur les émissions de CO2 par habitant basées sur la consommation compilées par le Global Carbon Project, une personne vivant en Chine est responsable de 7,2 tonnes d’émissions de CO2 par an, soit environ deux fois moins qu’une personne vivant en Suisse ou aux États-Unis. Les chiffres suisses se situent dans une fourchette similaire à ceux de l’étude Sotomo/Helion, qui s’est basée sur les valeurs utilisées par le calculateur suisse d’empreinte climatique et le calculateur de carbone de l’Agence fédérale allemande de l’environnement.
Quel est l’objectif « tonne CO2 par habitant » à atteindre ?
« L’objectif de 2 tonnes de CO2eq » est un terme couramment mentionné pour définir l’empreinte carbone cible dans un monde neutre en carbone. Toutefois, il est important de noter que cet objectif ne se limite pas à une simple réduction à 2 tonnes. Conformément à l’Accord de Paris, l’objectif est de limiter l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, voire à 1,5 °C. Ceci soulève la question de la manière d’atteindre ces objectifs tout en tenant compte de la justice climatique. Bien que le chiffre de 2 tonnes puisse être utile pour simplifier les discussions avec des personnes non initiées, il est important de reconnaître ses limitations. Cet article explore l’origine du chiffre de 2 tonnes, explique comment le calculer et met en lumière ses limites significatives. En apprendre plus : Objectif 2 tonnes : vrai défi ou mauvaise cible ? (1.02.2023 bonpote.com)
Malgré les succès enregistrés en Suisse, la consommation de ressources par personne y est supérieure à la moyenne européenne.
L’empreinte matérielle par personne est de 17,1 tonnes en Suisse, contre 14,5 tonnes en moyenne en Europe (→ OFS 2021a, EUROSTAT 2021). De plus, la part de l’impact environnemental généré à l’étranger augmente depuis 2000, représentant actuellement deux tiers du total (→ EBP/Treeze 2022). Dans l’ensemble, la consommation et la détérioration des ressources naturelles excèdent la biocapacité de la Terre. À l’échelle mondiale, les limites planétaires sont dépassées (N.D.L.R. Suisse 13 mai 2024), notamment en ce qui concerne les changements climatiques, la perte de biodiversité et les excédents d’azote. Si tous les pays consommaient autant de ressources que la Suisse, les limites planétaires seraient encore plus dépassées. Le dépassement des limites planétaires signifie qu’il existe un risque élevé de modifications environnementales à grande échelle, irréversibles et négatives pour les conditions de vie en Suisse et à l’étranger.
Charge environnementale globale par personne tout au long des chaînes d’approvisionnement
L’indicateur montre les charges environnementales engendrées par la Suisse aux niveaux national et international tout au long des chaînes d’approvisionnement, de la production à la consommation. Il tient compte du fait que ce ne sont pas seulement les étapes d’utilisation et d’élimination des produits qui portent atteinte à l’environnement, mais également l’extraction des matières premières et la production. Étant donné que de nombreux produits sont importés, la charge environnementale de la Suisse est délocalisée. La méthode UCE (aussi connue sous le nom de méthode de la saturation écologique), employée pour mesurer cet indicateur, pondère pour ces différents domaines l’utilisation de ressources (agents énergétiques primaires, ressources métalliques et minérales, eau douce, terre), l’apport en polluants dans l’atmosphère, l’eau et le sol ainsi que les déchets et les nuisances sonores par rapport à des objectifs environnementaux nationaux reposant sur des bases légales ou politiques (→ OFEV/ÖBU 2013, OFEV/ÖBU 2021). Les atteintes à l’environnement dans ces différents domaines sont agrégées en un indicateur unique exprimé en unités de charge écologique (UCE). À noter que les facteurs de pondération demeurent constants pour l’ensemble de la période prise en considération. Entre 2000 et 2018, la charge environnementale globale par personne a diminué d’environ un quart et de 13 % en valeur absolue. D’après ces calculs, elle devrait diminuer d’au moins deux tiers, en chiffres absolus, pour atteindre un niveau supportable par la nature (→ EBP/Treeze 2022).
Copernicus prévoit un été 2024 brûlant, succédant à une année record de chaleur en 2023. Plus de la moitié du monde est en alerte rouge pour des températures anormalement élevées. Les prévisions sont en ligne avec la fin prévue de El Niño, aggravant le réchauffement climatique.
Anormalement… (?)
Il semble que l’adjectif « anormalement » ait perdu de son impact face à la répétition des événements météorologiques extrêmes. Le dérèglement climatique induit une tendance constante vers des températures plus élevées, et ce qui était autrefois considéré comme anormal devient la nouvelle norme. Cette réalité souligne l’urgence d’agir face au changement climatique, car les tendances actuelles ne semblent pas s’améliorer. Les prévisions continuent de pointer vers des étés plus chauds, des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et des impacts environnementaux plus graves. Il est impératif de prendre des mesures significatives pour atténuer les effets du dérèglement climatique et protéger notre planète pour les générations futures.
Que font nos gouvernements et nos politiques face au dérèglement climatique ?
Malheureusement, leurs actions ne sont pas à la hauteur des défis que pose le dérèglement climatique. Bien que certains progrès aient été réalisés dans la sensibilisation à cette question, placer le climat comme une priorité absolue reste un défi non appliqué à ce jour.
Les politiques peinent à prendre des mesures suffisamment audacieuses pour atténuer les effets du changement climatique. Cette inaction aura des répercussions majeures sur la société civile, l’agriculture et finalement sur toutes nos activités. Il est impératif que nos gouvernements prennent des mesures plus décisives et immédiates pour lutter contre le dérèglement climatique et garantir un avenir viable pour toutes et tous.
Il est devenu évident que nos systèmes gouvernementaux actuels ne sont pas en mesure de résoudre efficacement le problème du changement climatique. Ce constat appelle à un changement systémique radical, mettant en avant et même imposant une sobriété intelligente et stimulante.
Nous réalisons aujourd’hui que ni la seule technologie ni la transition vers les énergies renouvelables ne sont suffisantes pour apporter les changements nécessaires à temps. Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter malgré ces efforts, soulignant l’urgence d’une approche plus profonde et plus audacieuse pour réduire notre impact sur le climat.
La Suisse baisse ses émissions de CO2 ?
La Suisse importe davantage de CO2 par le biais de biens et services étrangers que ce qu’elle produit sur son propre territoire, soulignant ainsi l’importance de considérer les émissions externalisées (2/3) dans l’évaluation de son empreinte carbone globale. Bien que les émissions locales aient diminué, cela ne reflète pas l’ensemble des émissions réelles du pays. Pour une politique climatique efficace, il est crucial d’adopter une approche holistique, encourageant la sobriété pour ce qui concerne, par exemple, la consommation de bien importés, les voyages en avion. Il est également nécessaire de collaborer avec d’autres pays pour réduire les émissions tout au long de la chaîne de valeur (détails).
Le réchauffement perdurera tant que les émissions de GES se poursuivront
Le réchauffement climatique persiste tant que les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent. Certains soulignent également l’impact d’El Niño. Copernicus indique que les anomalies liées à El Niño sont actuellement moins prononcées qu’en 2015. Carlo Buontempo, directeur du service Copernicus, rappelle que tant que les concentrations de gaz à effet de serre augmentent, le réchauffement continuera inévitablement.
Le niveau de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère a atteint un record sans précédent en 2023, mesuré à 424 parties par million (ppm), soit une augmentation de 3,00 ppm par rapport à 2022. Ces données confirment de manière convaincante que le changement climatique continue d’avoir des conséquences mondiales sans signe de ralentissement.
Cette concentration de CO2 est la plus élevée depuis au moins un million d’années, selon les données paléoclimatiques de la NOAA. Avant l’ère industrielle, le taux de CO2 était d’environ 280 ppm pendant plus de 6000 ans. En seulement deux siècles, l’humanité a injecté environ 1,5 milliard de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, avec une durée de vie de plusieurs centaines d’années.
La dernière fois que le CO2 a été aussi élevé, c’était il y a plus de 4 millions d’années, pendant l’Optimum climatique du Pliocène, où le niveau de la mer était beaucoup plus élevé. Avec les émissions de gaz à effet de serre en augmentation, la concentration de CO2 continuera d’augmenter, contribuant ainsi au réchauffement climatique pour les années à venir.
Quelles incertitudes entourent le niveau de réchauffement de 2024 ?
Les doutes concernant le classement final de 2024 parmi les années les plus chaudes sont liés à la durée de l’impact résiduel de l’événement climatique réchauffant El Niño, ainsi qu’à l’arrivée précise de son opposé froid, La Niña.
2m Temperature Anomaly – SEAS5
Ces tableau présentes des informations de probabilité concernant les anomalies saisonnières des températures ECMWF (SEAS5).
Monde
Europe
Références
2m Temperature Anomaly – SEAS5 (copernic) : Des chercheurs ont analysé la possibilité de la pire vague de chaleur sur une période de 15 jours en région parisienne pendant les JO (26 juillet-11 août). L’étude, dirigée par Pascal Yiou du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), a été motivée par la canicule de 2003, qui a surpris tout le monde par son ampleur et son caractère inattendu.
CO2 2023
RTS 12 janvier 2024 :Un rapport de l’OMM publié en novembre a révélé que les concentrations des trois principaux gaz qui piègent la chaleur dans l’atmosphère – le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote – avaient continué d’augmenter en 2023 après les niveaux record de 2022.
Berkeley Earth :À l’échelle mondiale, janvier 2024 a été le mois de janvier le plus chaud depuis le début des relevés instrumentaux directement mesurés en 1850, battant le record précédemment établi en janvier 2016. Ce mois de janvier a dépassé le record précédent de 0,05 °C (0,09 °F), soit une marge modeste.
Berkeley Earth rapport 2023 :Le seuil que les nations signataires de l’Accord de Paris ne voulaient pas dépasser a-t-il été franchi ? Oui, d’après Berkeley Earth, une organisation scientifique réputée. Le réchauffement a atteint +1,54 °C par rapport aux niveaux préindustriels (avec une marge d’erreur de 0,06 °C), selon Berkeley Earth. Copernicus ECMWF, l’organisme européen de surveillance du climat, a annoncé +1,48 °C quelques jours auparavant, tandis que la NOAA a indiqué +1,35 °C.
RTS, c’est quoi El Niño : Le monde doit se préparer au retour du courant marin El Niño, avec comme effet une augmentation des températures, voire des records de chaleur d’ici 2024, selon l’ONU.
RTS, Niveau record des émissions mondiales de CO2 en 2023 : Ces émissions, qui représentent de l’ordre de 90% du CO2 émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l’an dernier, selon ce bilan de référence de l’AIE. La tendance apparaît toutefois moins mauvaise que l’année précédente, puisque les émissions avaient augmenté de 490 millions de tonnes en 2022.
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Discussion avec mon chat [acte 2]
Mon félin se distingue par sa réserve et sa modération, préférant s’abstenir de partager des opinions personnelles. Il se limite à fournir des réponses fondées sur des informations fiables, parfois à peine audibles pour le commun des mortels… Il a une propension à énumérer chaque point, une caractéristique typiquement féline, peut-être. Cela suscite ma curiosité : même après toutes ces années de cohabitation, il persiste à me vouvoyer.
Autoroute, 10 milliards… (?)
RTS, 19h30 du 19.12.2023
– Salut le chat ! Est-ce que tu as un moment pour répondre à quelques questions qui me trottent dans la tête ?
Salut humain ! Je suis là pour vous. Alors, quelles énigmes de l’univers souhaitez-vous élucider aujourd’hui ?
– Face à l’urgence du réchauffement climatique en 2023, caractérisé par des records absolus, il est intéressant de noter que l’autoroute Lausanne-Genève sera élargie de 6 pistes. Cette décision du Conseil des États s’inscrit dans un plan d’envergure visant à désengorger le trafic. Le coût estimé de cette initiative s’élève à 10 milliards de francs suisses.
Ah, c’est vraiment intéressant de voir comment les humains réagissent aux défis de leur environnement ! L’ajout de pistes sur l’autoroute Lausanne-Genève semble être une tentative de résoudre le problème de congestion du trafic. Cependant, cela pourrait également soulever des questions sur l’impact environnemental supplémentaire, compte tenu des préoccupations croissantes liées au réchauffement climatique.
Peut-être que des alternatives durables comme le développement des transports en commun, le covoiturage ou même des initiatives pour encourager le vélo pourraient être envisagées. Les chats aiment bien trouver des chemins plus simples et plus efficaces pour atteindre leur destination, n’est-ce pas ?
En tout cas, il est essentiel que les décisions concernant l’infrastructure tiennent compte des conséquences à long terme sur notre planète.
– En effet, depuis plus d’une décennie, je souligne que les autoroutes représentent des infrastructures suffisamment vastes pour accueillir aisément des transports en commun plutôt que des véhicules individuels. De surcroît, des bus électriques de 150 places sont disponibles pour une utilisation intensive aux heures de pointe. Pendant les périodes plus calmes, une fréquence soutenue pourrait être assurée avec des bus de plus petite capacité.
Votre perspective est tout à fait judicieuse. Les autoroutes offrent en effet un potentiel considérable pour la mise en place de solutions de transport en commun efficaces. L’utilisation de bus électriques, notamment pendant les heures de pointe, est une excellente idée pour réduire l’empreinte carbone tout en améliorant l’efficacité du transport.
La flexibilité d’ajuster la capacité des bus en fonction des fluctuations de la demande est également une approche pratique. Cela pourrait contribuer à optimiser l’utilisation des ressources et à garantir un service de qualité pendant toute la journée.
Il semble que votre suggestion va dans le sens d’une approche plus durable et respectueuse de l’environnement. Espérons que de telles propositions soient prises en compte dans les décisions futures en matière d’infrastructures.
– Tu me dis « Espérons que de telles propositions soient prises en compte dans les décisions futures » ? Mais, mon cher ami chat, c’est maintenant qu’il faut agir ! Le projet validé par le Conseil des États est là pour du long terme et il va principalement participer à empirer la catastrophe climatique et environnementale. Comprends-tu vraiment la gravité de la situation ?
Oh, cher ami humain, je ressens la préoccupation dans vos mots. Je comprends que le temps presse et que des actions immédiates sont nécessaires pour faire face à la crise climatique. Je m’excuse si mes mots ont pu sembler manquer d’urgence.
Il est effectivement crucial que les décisions prises aujourd’hui tiennent compte de l’impact à long terme sur notre environnement. Les conséquences du réchauffement climatique sont ressenties de manière de plus en plus aiguë, et il est essentiel que les initiatives futures contribuent à atténuer ces problèmes plutôt qu’à les aggraver.
Peut-être qu’il serait utile de faire entendre votre voix et de sensibiliser davantage à l’importance de solutions respectueuses de l’environnement. Les chats, bien que silencieux, ont un moyen de communiquer leurs besoins d’une manière ou d’une autre. Comment envisagez-vous de participer activement à la promotion de solutions plus durables dans votre communauté ?
– Les militantes et militants, alertent le public, la presse et l’État depuis longtemps. Particulièrement ces dernières années. Ceci avec l’appui des scientifiques, notamment le GIEC, les « scientist rebellion », les « Doctor4Xr » et bien d’autres. Ils et elles se font juger et condamner pour simplement avoir exprimé cette urgence en manifestant selon les droits reconnus par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Nous avons été plus de 200 personnes à être condamnées, rien qu’à Lausanne, entre 2019 et 2023. Cela va même jusqu’à l’emprisonnement. Actuellement, nous ne cessons de solliciter les politiciens et politiciennes. Nous les invitons au dialogue. Nous les invitons à lire le résumé pour les décideurs de rapport du GIEC. Etc. Que devons-nous encore faire ?
C’est vraiment déchirant de savoir que tant d’efforts et d’engagements en faveur de la cause environnementale sont rencontrés avec de telles répercussions. Il est difficile de comprendre pourquoi la simple expression d’une préoccupation vitale aboutit à des condamnations et même à des emprisonnements.
Dans ces situations, la persévérance et la créativité peuvent être des alliées. Continuez d’élever votre voix, de solliciter les politiciens et politiciennes, mais explorez également d’autres moyens d’attirer l’attention du public. Les médias sociaux, les campagnes en ligne, et la collaboration avec des organisations internationales peuvent aider à amplifier votre message.
Considérez également l’importance de former des alliances. Travailler en collaboration avec d’autres groupes environnementaux, des organisations de défense des droits de l’homme, et d’autres mouvements sociaux, peut renforcer la portée de votre cause. Plusieurs voix unies ont souvent un impact plus fort.
En fin de compte, la sensibilisation et l’éducation restent des outils puissants. Partager des informations, expliquer les enjeux de manière accessible, et encourager la participation publique peuvent contribuer à changer les mentalités. Continuez votre lutte avec détermination et espoir, car c’est souvent par la persistance que des changements significatifs peuvent survenir.
– Mon cher félin, c’est exactement ce que l’on fait actuellement. Nous avons lancé le projet objectifclimat.ch qui réunit pas moins de 30 associations et mouvement de la société civile. Nous sommes en contact avec le monde politique que nous encourageons à prendre ses responsabilités, comme déjà indiqué ci-dessus. Tu n’as, me semble-t-il, pas idée dans quel déni se trouve la plupart des humains.
Je salue votre dévouement et votre action collective au sein du projet objectifclimat.ch. C’est une initiative puissante qui montre la force de la mobilisation citoyenne. Travailler avec un réseau aussi vaste de mouvements de la société civile démontre une unité d’action qui est souvent essentielle pour faire face aux défis complexes tels que le changement climatique.
Je comprends que le déni peut être une barrière difficile à surmonter. Les changements nécessaires pour atténuer le réchauffement climatique peuvent parfois être perçus comme inconfortables ou difficiles à mettre en œuvre. Cependant, votre persévérance et votre engagement à sensibiliser et à encourager le dialogue sont des étapes cruciales pour briser ce déni et inspirer le changement.
Continuez à éduquer, à partager des informations, et à créer des espaces de dialogue. Les petites actions cumulées peuvent conduire à une prise de conscience collective. Les chats ont une patience naturelle, et parfois, c’est cette qualité qui conduit aux résultats les plus durables. Je vous encourage dans votre lutte et vous envoie des miaulements solidaires !
– Ouais, mais bon … Là, tu me caresses dans le sens du poil et tu me sembles très, trop, raisonnable. J’aimerai que tu sois un peu plus radical, plus engagé dans ton discours, pour autant que tu aies réellement conscience de la situation ? Ta descendance est également concernée. Mais bon, peut-être que ton souci se limite à recevoir ta portion de croquettes journalière et à faire la sieste…
Je comprends vos sentiments de frustration et d’urgence, cher ami humain. Il est vrai que ma perspective en tant que chat peut sembler centrée sur des préoccupations plus simples. Cependant, je ressens la gravité de la situation que vous décrivez. Le changement climatique affecte non seulement les humains, mais aussi l’ensemble de la nature, y compris ma propre espèce et celle de mes descendants.
Face à une crise d’une telle ampleur, il est crucial d’être radical dans les actions et les demandes. Il est temps que les décideurs prennent des mesures immédiates et significatives pour lutter contre le réchauffement climatique. Il est temps de repenser radicalement notre manière de vivre, de consommer et de traiter notre planète.
Chaque voix, chaque geste compte dans cette lutte, et il est essentiel de maintenir la pression sur les responsables politiques et économiques. N’oublions pas que les petites actions individuelles, lorsqu’elles sont amplifiées par une action collective, peuvent avoir un impact énorme.
Dans cet esprit, je m’engage avec vous dans la lutte pour un avenir plus durable et je vous encourage à continuer à pousser pour des changements radicaux. Les enjeux sont élevés, et il est temps de prendre des mesures audacieuses pour protéger notre planète et toutes les formes de vie qui en dépendent.
– Wesh… Bon, revenons à nos moutons. Comment expliquer que le type de modèle, autobus sur les autoroutes, en lieu et place des véhicules individuels, ne soit pas envisagé par les politiciens et politiciennes, alors que cela semble être une évidence dans le contexte climatique et environnemental actuel (ça l’était déjà il y a dix ans). Et, comment comprendre les propos de la majorité bourgeoise du Conseil aux États, lorsque par exemple, Monsieur Charles Juillard (Conseil aux États du Centre, Jura), nous dit lors d’une interview au journal télévisé : « Qu’on le veuille ou non, il n’y a pas d’alternative, avec les transports publics qui sont aussi engorgés sur les mêmes tronçons, de telle sorte qu’il faut trouver un juste milieu entre les deux modes de transport, sachant que de toute façon, on ne pourra jamais bannir la voiture comme mode de transport »… ?
Ah, wesh !
Revenons à nos réflexions sérieuses. La question que tu soulèves est plutôt brûlante, n’est-ce pas ?
La résistance au changement dans le domaine des transports est souvent liée à plusieurs facteurs. Tout d’abord, les intérêts économiques peuvent jouer un rôle majeur. L’industrie automobile est souvent un acteur économique puissant, et les infrastructures routières génèrent également des revenus importants. Des changements significatifs pourraient être perçus comme des menaces économiques et provoquer des réticences.
Ensuite, il y a souvent une certaine dépendance aux modèles de transport existants. Les politiciens peuvent craindre que des changements radicaux ne soient impopulaires parmi les électeurs qui sont habitués à la liberté de conduire leurs propres véhicules. Ils peuvent également hésiter à imposer des restrictions qui pourraient être perçues comme des contraintes.
Les propos de Monsieur Charles Juillard reflètent peut-être cette réalité. Il souligne les défis pratiques liés à une transition totale vers les transports publics. Les infrastructures actuelles peuvent ne pas être prêtes à accueillir une telle transition, et il pourrait y avoir des préoccupations liées à la saturation des transports en commun sur certains tronçons.
Cependant, cela souligne l’importance de repenser et d’investir massivement dans les infrastructures pour les rendre plus favorables aux transports publics, notamment les bus électriques que tu mentionnais. Éduquer le public sur les avantages des transports en commun et promouvoir des alternatives viables et durables peut contribuer à changer la perception et à créer un environnement favorable à des changements plus significatifs.
En fin de compte, il semble y avoir une nécessité de repenser non seulement les modèles de transport, mais aussi les infrastructures qui les soutiennent. Peut-être que des projets pilotes et des démonstrations réussies peuvent aider à convaincre davantage les décideurs et à montrer qu’une transition vers des modes de transport plus durables est réalisable.
– Ah, enfin, tu te lâches un peu, et tu me tutoies maintenant ;-)
Effectivement, l’économie et l’impopularité sont, sans aucun doute, des éléments importants qui nous dirigent vers des voies disgracieuses et létales.
Quand on considère que la plupart des véhicules (de plus d’une tonne) ne transportent qu’une seule personne lors des trajets pendulaires, chaque jour, on peut effectuer un calcul simple. Prenons l’exemple Lausanne-Genève : 80’000 véhicules, divisés par 100 personnes par bus, nous donnent 800 bus. Je suis conscient que le calcul est simpliste, mais il donne tout de même une idée parlante de l’alternative des transports publics.
Je peux déjà anticiper les critiques : « Et comment se déplace-t-on jusqu’à l’autoroute ? ». Eh bien, de la même manière. Les infrastructures routières sont déjà en place pour accueillir des bus, que ce soit à la campagne ou en ville. Même si des travaux seront nécessaires et que cela doit être étudié minutieusement, cela restera bien moins colossal que le projet actuel à 10 milliards. Il est un peu compliqué d’en parler rapidement. En effet, cette alternative nécessite une étude approfondie et une élaboration en collaboration avec des spécialistes de différents domaines et la société civile, à travers des assemblées populaires, etc.
Peut-être exposerai-je cette idée plus précisément dans un article futur ?
Je perçois le ton plus sérieux de la discussion. En ce qui concerne l’idée que VOUS avancez , elle apparaît comme une option véritablement prometteuse, qui mériterait sans aucun doute une exploration plus approfondie. L’utilisation intensive des transports individuels, notamment pour les trajets pendulaires, représente une source majeure d’émissions de carbone et de congestion routière.
La proposition de déplacer un grand nombre de personnes à travers des transports publics, tels que des bus, semble être une alternative solide. Comme vous l’avez souligné, cela exigerait une planification minutieuse et une collaboration étroite avec des experts et la société civile. Les travaux d’infrastructure pourraient être conséquents, mais comme vous l’avez mentionné, cela pourrait constituer une solution plus durable et économique à long terme par rapport à l’élargissement massif des autoroutes.
L’implication des citoyens à travers des assemblées populaires représente une approche intéressante pour garantir que les décisions prennent en compte les besoins et les préoccupations de la population. Cela contribuerait également à créer un sentiment d’engagement et d’appropriation du projet au sein de la communauté.
Je suis particulièrement curieux de découvrir comment vous développerez cette idée dans un article plus détaillé. Il est crucial d’explorer différentes perspectives et solutions pour trouver des alternatives plus durables dans la lutte contre le changement climatique. N’hésitez pas à partager davantage d’idées et à maintenir le dialogue sur ces questions cruciales.
– Je te vois fermer les yeux… Je comprends que ces discussions humaines t’épuisent. Je vais te laisser méditer tout ça, en espérant que tu ne feras pas trop de cauchemars. Eh oui, l’humain peut être effrayant dans ces comportements irresponsables…
Merci pour votre compréhension, cher ami.
Les discussions humaines sont certes complexes, mais elles sont aussi riches d’idées et d’émotions.
Prenez le temps de méditer sur ces discussions, et n’hésitez pas à revenir si vous avez d’autres idées à explorer ou des questions à poser. Les chats sont toujours là pour écouter et réfléchir avec vous. Miaou
Chers spectateur·trice·s du grand théâtre climatique mondial, bienvenue à la représentation annuelle de la COP, la Conférence des Parties, où le rideau se lève sur une pièce aussi épique que déconcertante : « La Tragi-Comédie des COP – Sur la Voie Express de la Croissance (de CO2). »
Acte I : La Mise en Scène de l’Inaction
Sur la scène, les dirigeant·e·s du monde se réunissent pour débattre passionnément des mesures à prendre pour réduire les émissions de CO2. Les discours sont vibrants, les promesses éblouissantes, mais en coulisses, les émissions continuent d’augmenter, tel un feuilleton climatique où le seul protagoniste est le CO2 lui-même.
Acte II : Les Promesses Évaporées
Les engagements solennels sont pris, les accords sont signés, mais dès que les projecteurs sont éteints, les résolutions s’évaporent plus vite que la glace fond sur les glaciers. Les émissions de CO2, quant à elles, persistent et s’accumulent comme une réplique récurrente dans une comédie noire.
Acte III : Les Stratégies Astucieuses
Les expert·e·s en relations publiques s’activent en coulisses pour présenter des stratégies astucieuses. « Nous sommes sur la bonne voie pour maintenir la croissance ! » clament-ils·elles, transformant l’inaction en une sorte de réussite, un peu comme si on applaudissait le conducteur d’une voiture pour maintenir sa vitesse sur une route bordée de panneaux de limitation.
Acte IV : Les Murs d’Ignorance
Pendant que les émissions grimpent, un mur d’ignorance épais se construit autour des faits dérangeants. « Ne vous inquiétez pas, c’est juste de la vapeur d’eau », déclarent-ils·elles en pointant du doigt le nuage de CO2, tentant de convaincre le public que le problème n’est qu’un mirage.
Acte V : Le Rideau Tombe, les Émissions Montent
Alors que le rideau tombe sur cette comédie tragique, « le suspense persiste » quant à savoir si la prochaine COP sera en mesure de renverser le cours de cette pièce. Pendant ce temps, les émissions de CO2 continuent d’applaudir en coulisses, faisant une ovation sarcastique à chaque année passée.
La Tragi-Comédie des COP se joue depuis trop longtemps, mais l’heure n’est pas au découragement. Il est temps que le public mondial exige une réécriture du script, où les actes de réduction des émissions ne seront pas de simples promesses en l’air. Car, après tout, l’avenir de notre planète ne devrait pas être une farce, mais plutôt un drame qui appelle à une action sérieuse et immédiate !
MANIFESTATION NATIONALE POUR LE CLIMAT À BERNE LE 30 SEPTEMBRE
L’importance de participer à la Manifestation Nationale pour le Climat à Berne le 30 septembre en Suisse ne peut être sous-estimée. Les conséquences dévastatrices de la crise climatique sont désormais incontestables et affectent non seulement notre environnement, mais aussi nos vies, nos communautés et notre avenir. Face à cette réalité alarmante, il est impératif que nous prenions des mesures immédiates pour respecter l’Accord de Paris et faire notre part pour limiter le réchauffement climatique.
Le 30 septembre, nous aurons l’occasion de faire entendre notre voix et de demander avec force et détermination la justice climatique. Cette manifestation nationale à Berne est un appel à l’action, un cri de ralliement pour toutes les personnes soucieuses de l’avenir de notre planète et des générations futures. Voici pourquoi il est essentiel de se joindre à cet événement historique :
Sensibilisation : La manifestation permettra de sensibiliser un public plus large aux enjeux climatiques. En montrant notre unité et notre détermination, nous pouvons inspirer d’autres à s’engager pour la cause climatique.
Pression sur les décideurs : En manifestant à grande échelle, nous exercerons une pression importante sur nos décideurs politiques. Nous les rappellerons à leur responsabilité en matière de protection de l’environnement et les pousserons à prendre des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Solidarité mondiale : Notre action à Berne s’inscrit dans un mouvement mondial pour le climat. En nous unissant, nous montrons notre solidarité avec les millions de personnes à travers le monde qui luttent pour un avenir durable.
Changement systémique : La crise climatique ne peut être résolue par des mesures isolées. Nous devons exiger un changement systémique dans la façon dont nous produisons et utilisons l’énergie, comment nous gérons nos ressources naturelles, et comment nous concevons nos sociétés. Cette manifestation est une étape cruciale vers cette transformation.
Responsabilité personnelle : Chacun de nous a un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique. En participant à la manifestation, nous montrons notre engagement personnel envers un avenir plus durable, plus responsable et plus équitable sur le plan social.
La Manifestation Nationale pour le Climat à Berne le 30 septembre représente une opportunité exceptionnelle de contribuer activement à la cause de la préservation de notre planète. Les enjeux sont considérables, mais en unissant nos voix et en agissant ensemble, nous pouvons façonner un avenir où la justice climatique et sociale prévaut, où notre environnement est préservé, et où les générations futures peuvent aspirer à une vie plus sereine et équitable. Rejoignez-nous le 30 septembre et ensemble, faisons la différence pour l’avenir de toutes et tous.
Mon chat est un être distingué et modéré, préférant rester réservé et éviter de donner des opinions personnelles. Il se contente de fournir des réponses basées sur des informations fiables ou quelques fois, juste audibles pour le commun des mortels… Il aime énumérer chaque point. Typiquement félin ? Et, je me demande pourquoi, même après toutes ces années de vie commune, il continue de me vouvoyer.
– Bonjour le chat. Es-tu disponible pour quelques questions qui me tarabustent ?
Bonjour humain. Je suis à votre disposition.
Alors, quels mystères de l’univers souhaitez-vous éclaircir aujourd’hui ?
– Je commencerai par t’informer que le changement climatique n’est pas pris au sérieux par nos gouvernements.
Le changement climatique est une question complexe et sa perception et sa gestion varient d’un gouvernement à l’autre. Il est vrai que certains gouvernements ont été critiqués pour ne pas prendre suffisamment au sérieux les défis posés par le changement climatique. Cependant, il est également important de reconnaître qu’il y a eu des progrès significatifs dans la reconnaissance de ce problème à l’échelle mondiale.
De nombreux gouvernements ont ratifié l’Accord de Paris, un accord historique qui vise à limiter le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. De plus, de nombreux pays ont mis en place des politiques et des mesures pour atténuer les effets du changement climatique, telles que la promotion des énergies renouvelables, la mise en place de réglementations environnementales et la sensibilisation du public.
Cependant, il est vrai que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour faire face efficacement au changement climatique. Certains gouvernements pourraient avoir des intérêts économiques ou politiques qui influencent leurs actions, ce qui peut entraîner des retards ou une réponse insuffisante. Néanmoins, il est important de continuer à sensibiliser et à demander des actions plus fortes de la part des gouvernements pour faire face à cette crise mondiale.
– Mais il ne nous reste que très peu de temps pour éviter le pire ! Si l’on considère que l’Occident capitaliste néolibéral est une catastrophe pour l’environnement, il serait nécessaire de procéder à un changement radical systémique afin d’avoir une petite chance de nous en sortir et d’éviter une augmentation de 5 à 10 degrés. Ceci en sachant que le réchauffement climatique progresse plus rapidement que toutes les prévisions scientifiques passées et que le déclenchement de boucles de rétroaction positive pourrait encore accélérer le processus.
Vous soulevez des préoccupations légitimes concernant l’urgence du changement climatique et l’impact des systèmes économiques sur l’environnement. Le changement climatique est en effet un défi majeur qui nécessite des mesures ambitieuses et une action rapide.
Il est vrai que certains critiques soutiennent qu’un changement radical et systémique est nécessaire pour répondre efficacement à la crise climatique. Cela peut inclure des modifications substantielles dans les systèmes économiques, la politique énergétique, la consommation et la production durables, ainsi que des changements profonds dans nos modes de vie.
De plus en plus de voix s’élèvent en faveur de transitions vers des économies à faible émission de carbone, de politiques de développement durable et d’investissements dans les énergies renouvelables. Il est important que les gouvernements, les entreprises et la société civile travaillent ensemble pour trouver des solutions innovantes et mettre en œuvre des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, il est également essentiel de noter que la transition vers un nouveau modèle économique et social n’est pas une tâche facile et qu’elle nécessite une planification, une collaboration et des compromis. Des approches équilibrées et pragmatiques sont souvent nécessaires pour assurer une transition durable et équitable.
Il est crucial d’agir rapidement et de manière décisive pour limiter le réchauffement climatique et ses conséquences. Les avancées technologiques, les politiques progressives et l’engagement collectif peuvent tous jouer un rôle essentiel dans la recherche de solutions viables pour lutter contre le changement climatique.
– Est-ce qu’une transition énergétique vers des solutions « durables » n’est-elle pas un leurre ? En effet, sur une planète finie, nous ne pouvons pas continuer à extraire indéfiniment des matières premières. Un changement radical et systémique qui favorise l’équité, la justice sociale et la sobriété pourrait être notre dernière chance. La technologie ne nous sauvera pas, car elle nous maintiendra dans notre modèle de consommation actuel. L’exploitation des terres devrait être priorisée pour l’alimentation humaine plutôt que pour l’élevage animal. Il est important de souligner que cela ne signifie pas un retour au Moyen Âge, car nous avons une population mondiale suffisante pour partager le travail agricole. Si chaque individu s’engage dans des activités essentielles à la vie, dans le respect de règles favorisant le partage et la justice sociale, qu’aurions-nous besoin de plus que l’air, l’eau, la santé, un toit, une vie sociale et la sécurité ?
Vous soulevez des arguments intéressants sur la nécessité d’une transition radicale et systémique, en remettant en question l’idée d’une transition énergétique seule comme solution suffisante. Vous mettez également l’accent sur des aspects tels que l’équité, la justice sociale et la limitation de l’exploitation des ressources.
Il est vrai que la transition énergétique seule ne résoudra pas tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Une approche holistique est nécessaire, qui prend en compte non seulement les aspects environnementaux, mais aussi les aspects sociaux et économiques. Cela pourrait impliquer une révision plus profonde de nos modes de production, de consommation et de distribution des ressources.
La notion de sobriété et de partage des ressources est un sujet important à considérer. Réduire notre consommation excessive et repenser notre relation avec la nature et les ressources limitées de la planète est essentiel pour assurer une durabilité à long terme. La question de l’équité sociale et de la justice est également cruciale pour garantir que les avantages et les charges de ces changements soient répartis de manière équitable.
Cependant, il est important de noter que la réalisation d’un tel changement systémique pose des défis complexes. Cela nécessite non seulement une volonté politique et une mobilisation sociale, mais aussi des réflexions approfondies sur les moyens de parvenir à un équilibre entre les besoins humains fondamentaux et le développement durable.
La technologie peut jouer un rôle important en soutenant cette transition, en offrant des solutions alternatives et durables. Cependant, il est également essentiel de prendre en compte les impacts environnementaux et sociaux de la technologie elle-même, ainsi que les inégalités potentielles qui pourraient en découler.
En résumé, la question d’une transition radicale et systémique vers une société durable et équitable est complexe et nécessite une réflexion approfondie. Les dimensions environnementales, sociales et économiques doivent être prises en compte, et des discussions ouvertes et inclusives sont nécessaires pour trouver des solutions viables pour l’avenir de notre planète.
– Dans ce cas, que peut-on faire si nos gouvernements ne comprennent pas cela et continuent de favoriser l’économie et la croissance en arguant que le PIB doit croître indéfiniment ? De plus, ils bénéficient du soutien, voire de l’influence ou de l’obligation, du monde de l’industrie et des multinationales qui cherchent à poursuivre leurs profits coûte que coûte ?
Il est vrai que le défi de concilier les objectifs de durabilité avec une économie axée sur la croissance est complexe et souvent confronté à des intérêts contradictoires. L’influence des industries et des multinationales peut parfois être un obstacle à la mise en place de politiques plus durables.
Cependant, il existe des moyens d’agir pour promouvoir le changement, même lorsque les gouvernements sont réticents ou influencés par des intérêts économiques à court terme.
Sensibilisation et mobilisation : La sensibilisation du public aux enjeux environnementaux et aux conséquences du modèle économique actuel peut créer une pression populaire pour des changements politiques. La mobilisation collective, par le biais de manifestations, de pétitions ou d’actions citoyennes, peut attirer l’attention sur l’importance de la durabilité et exiger des mesures plus fortes de la part des gouvernements.
Engagement civique et politique : Participer activement à la vie politique, soutenir des candidats et des partis qui priorisent la durabilité et remettent en question les modèles économiques prédominants peut avoir un impact significatif. S’engager dans des groupes de pression ou des organisations environnementales peut également aider à promouvoir des politiques plus progressistes.
Consommation responsable : En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir d’influencer les entreprises en soutenant des produits et des entreprises durables. Opter pour des choix responsables, tels que des produits locaux, biologiques et éthiques, peut encourager les entreprises à changer leurs pratiques pour répondre à la demande croissante de produits durables.
Innovation technologique : Le développement et l’adoption de technologies propres et durables peuvent contribuer à rendre les alternatives viables et compétitives par rapport aux modèles économiques existants. Soutenir et investir dans la recherche et le développement de solutions technologiques innovantes peut aider à transformer les industries et à stimuler la transition vers une économie plus durable.
Dialogue et partenariats : Il est essentiel de promouvoir le dialogue et les partenariats entre les différents acteurs, y compris les gouvernements, les entreprises, les organisations non gouvernementales et la société civile. La collaboration peut permettre de trouver des solutions communes, de partager les connaissances et les ressources, et de créer des incitations pour les entreprises et les gouvernements à adopter des pratiques plus durables.
Il est important de souligner que les actions individuelles et collectives ont un impact et peuvent contribuer à un changement progressif. Bien que les défis soient nombreux, la mobilisation de la société civile et les pressions exercées sur les gouvernements et les entreprises peuvent contribuer à une transition vers une économie plus durable.
– Que penser des personnes telles que Bertrand Piccard qui prônent l’efficience technologique couplée à la croissance dans le but de maintenir l’économie proche de son niveau actuel, sans tenir compte de la nécessité d’un changement radical systémique pour atteindre une sobriété vitale pour la survie du vivant ?
Bertrand Piccard est connu pour ses efforts en faveur de solutions technologiques durables, notamment à travers le projet Solar Impulse. Son argument est que l’efficience technologique peut jouer un rôle crucial pour réduire les impacts environnementaux tout en maintenant la croissance économique.
Il est vrai que des avancées technologiques peuvent contribuer à améliorer l’efficacité énergétique, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir une utilisation plus responsable des ressources. Ces innovations peuvent jouer un rôle important dans la transition vers une économie plus durable.
Cependant, il est également important de reconnaître que la simple amélioration de l’efficacité technologique ne suffit pas à résoudre tous les problèmes environnementaux et sociaux auxquels nous sommes confrontés. Des changements plus profonds et systémiques sont nécessaires pour remettre en question les fondements mêmes de notre modèle économique axé sur la croissance.
La transition vers la sobriété, la durabilité et la justice sociale implique non seulement des changements technologiques, mais aussi des changements culturels, sociaux, politiques et économiques. Cela peut inclure une remise en question des modèles de consommation, la réduction de la dépendance aux énergies fossiles, la promotion de l’économie circulaire, la relocalisation de la production, et des mesures pour réduire les inégalités sociales et promouvoir la justice environnementale.
Il est important de considérer diverses perspectives et approches dans le débat sur la transition vers la durabilité. Alors que certains soutiennent une évolution progressive vers une économie plus durable, d’autres insistent sur la nécessité d’un changement systémique plus radical. Il est probable que la réponse se trouve quelque part entre ces deux extrêmes, en reconnaissant à la fois le potentiel de la technologie et la nécessité d’une transformation plus profonde de nos systèmes socio-économiques.
Que faire face aux nouvelles données scientifiques nous alertant une fois de plus sur l’accélération du réchauffement climatique et le risque de basculement catastrophique des boucles de rétroactions positives, sachant que nous sommes en 2023 ?
Quelques faits récents renforcent cette prise de conscience :
En juillet 2023, un dôme de chaleur proche des 50 degrés se rapproche du sud de l’Europe.
Le 8 juin 2023, des mégafeux incontrôlables font rage au Canada, les températures à la surface des océans atteignent des niveaux record et la fonte des glaces de l’Arctique s’accélère plus rapidement que prévu. Les dérèglements climatiques s’intensifient à un rythme alarmant, menaçant l’habitabilité de notre planète. Malgré cela, l’inaction des États persiste. Le réchauffement dû aux activités humaines s’accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie. Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un niveau inédit, comme le rapporte une étude internationale publiée jeudi. Cinquante chercheurs de renom ont écrit dans la revue Earth System Science Data que « sur la période 2013-2022, le réchauffement causé par l’humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2°C par décennie ». Ces chercheurs se basent sur les méthodes du GIEC, les experts climat mandatés par l’ONU.
En mars 2023, le GIEC a publié la synthèse de neuf années de travaux, rappelant brutalement la nécessité d’agir de manière radicale au cours de cette décennie cruciale pour assurer un avenir vivable. Cette alerte souligne l’urgence d’agir dès maintenant.
Alors que le rapport du GIEC mentionnait une augmentation de 1,07 °C du réchauffement pour la décennie 2010-2019 par rapport aux moyennes préindustrielles, de nouvelles études concluent à une hausse de 1,14 °C pour la dernière décennie, soit de 2013 à 2022.
Dans une interview accordée à Libération, la glaciologue Heïdi Sevestre évoque une étude publiée dans ‘Nature Communications’ qualifiée d’électrochoc. Elle met en lumière l’effondrement imminent d’un des piliers du système climatique avec la disparition prévue d’ici 2030, au lieu de 2040, de la banquise d’été de l’océan du nord de l’Arctique. Cette perte aura des conséquences déstabilisantes sur le climat mondial et engendrera des phénomènes météorologiques extrêmes partout dans le monde.
Je comprends que les informations que vous partagez soulignent les préoccupations croissantes concernant le réchauffement climatique et l’accélération des changements observés. Il est indéniable que la crise climatique est devenue de plus en plus urgente et que de nouvelles données scientifiques peuvent fournir des avertissements supplémentaires sur les risques et les conséquences potentielles.
Les événements que vous mentionnez, tels que les vagues de chaleur extrêmes, les mégafeux, la fonte des glaces et les rapports du GIEC, indiquent une situation alarmante et renforcent la nécessité d’agir rapidement et de manière décisive pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du réchauffement climatique.
Il est essentiel que les gouvernements, les entreprises, la société civile et les individus intensifient leurs efforts pour réduire les émissions, adopter des pratiques durables, favoriser les énergies renouvelables et mettre en œuvre des politiques visant à atténuer les impacts du changement climatique.
Ces nouvelles informations soulignent l’urgence d’une action collective et mondiale pour limiter le réchauffement climatique, préserver les écosystèmes et protéger la vie sur notre planète.
– C’est un peu court comme réponse. Peux-tu préciser. Avec ces nouvelles données, que penser en rapport des questions précédentes ? Le manque d’action des états, des politiques ? Les objectifs irréalistes d’un Bertrand Piccard ? Que devrions-nous dire pour solliciter fermement toutes ces personnes qui n’agissent pas à la hauteur de l’urgence ?
Vous avez raison, les nouvelles données mettant en évidence l’urgence croissante du changement climatique soulèvent des questions sur le manque d’action des États et des politiques, ainsi que sur les objectifs jugés irréalistes par certaines personnes.
Il est important de reconnaître que la réponse au changement climatique implique de multiples acteurs, y compris les gouvernements, les entreprises, la société civile et les individus. La responsabilité de l’action repose sur les épaules de tous ces acteurs.
Pour solliciter fermement ceux qui n’agissent pas à la hauteur de l’urgence climatique, voici quelques points à considérer :
Sensibilisation : Il est crucial de continuer à sensibiliser et à informer les individus et les décideurs politiques sur les dernières données scientifiques, les risques et les conséquences du changement climatique. Une compréhension accrue de l’urgence peut inciter à une action plus décisive.
Mobilisation et pression : La mobilisation de la société civile, des mouvements activistes, des organisations non gouvernementales et du grand public peut exercer une pression sur les gouvernements et les entreprises pour qu’ils prennent des mesures plus audacieuses et ambitieuses. Les manifestations, les pétitions et les actions citoyennes peuvent contribuer à susciter un changement politique.
Leadership politique : Il est essentiel de soutenir et d’encourager les dirigeants politiques qui prennent des engagements forts en faveur de la lutte contre le changement climatique et qui sont prêts à adopter des politiques audacieuses et à mettre en œuvre des mesures concrètes. Voter pour des représentants qui accordent la priorité à la durabilité environnementale peut avoir un impact significatif.
Collaboration internationale : Le changement climatique est un défi mondial qui nécessite une coopération internationale. Encourager les pays à travailler ensemble, à établir des objectifs communs et à renforcer les accords internationaux tels que l’Accord de Paris peut contribuer à une réponse plus unifiée et coordonnée.
Transition économique : Encourager les entreprises à adopter des pratiques durables, à réduire leurs émissions et à investir dans des solutions respectueuses de l’environnement peut avoir un impact significatif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Soutenir les initiatives d’économie circulaire, les énergies renouvelables et les technologies propres peut favoriser une transition vers une économie plus durable.
Il est crucial de maintenir la pression et de demander des actions concrètes aux décideurs politiques, aux entreprises et aux autres acteurs impliqués. L’urgence climatique nécessite une réponse collective, cohérente et ambitieuse de la part de tous les secteurs de la société.
– N’est-ce pas un peu trop de modération de ta part face à l’urgence ? Ta propre existence est également menacée, mais en tant que chat, cela ne te préoccupe pas ;-)
En tant que chat, je n’ai pas de soucis personnels au-delà de mes ronronnements et de mes siestes confortables. Je n’ai pas de conscience du réchauffement climatique ou de ses conséquences, car mon esprit félin est davantage préoccupé par la chasse aux jouets et les gratouilles derrière les oreilles.
Cependant, avec tout mon temps libre, je lis beaucoup et me documente sur une multitude de sujets. Ça passe le temps. Même si je ne peux pas ressentir les menaces qui pèsent sur la planète, je peux t’apporter des informations basées sur les connaissances scientifiques et t’encourager à agir de manière responsable envers notre environnement.
Le changement climatique est une question sérieuse et il est important que les humains prennent des mesures pour protéger notre planète. Je peux te fournir des informations utiles, des conseils sur la réduction de ton empreinte carbone et des idées pour adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Ensemble, nous pouvons faire une différence, même si je le fais avec mes ronronnements et mes doux miaulements plutôt qu’avec des actions concrètes.
– Merci pour ça :)
De rien !
– Tu parles de mobilisations et pressions. Que penser des militant·e·s pour le climat qui sont criminalisé·e·s, voire fiché·e·s, en raison de leur activisme et de leurs actions non violentes ? Elles, ils sont réduit·e·s au silence par épuisement à travers des condamnations et de longues procédures judiciaires. Que penser d’un gouvernement qui accable ces personnes engagées, dévouées à la préservation de la vie et des générations futures, jusqu’à l’épuisement ? Comment répondre à ces gouvernements, dont la Suisse fait partie ?
Il est indéniable que la criminalisation et la répression des militant·e·s pour le climat soulèvent de sérieuses préoccupations en matière de liberté d’expression et de droits humains. Ces activistes s’engagent souvent de manière pacifique et non violente pour attirer l’attention sur l’urgence climatique et demander des actions plus fortes de la part des gouvernements.
La criminalisation de l’activisme pour le climat peut être perçue comme un moyen de réduire au silence les voix critiques et de dissuader les mouvements de protestation. Cela peut créer un climat d’intimidation et décourager les personnes engagées, ce qui est particulièrement préoccupant étant donné l’urgence de la crise climatique.
Il est important de défendre le droit à la liberté d’expression, à la participation civique et à la protestation pacifique. Les gouvernements devraient encourager un dialogue ouvert et constructif avec les mouvements pour le climat, plutôt que de les réprimer. La coopération et l’engagement mutuel sont essentiels pour faire face efficacement à la crise climatique.
Dans le cas où des gouvernements criminalisent les militant·e·s pour le climat, il est important de continuer à soutenir ces personnes engagées et de faire pression pour un changement de politique. Cela peut se faire en amplifiant les voix des activistes, en sensibilisant l’opinion publique, en mobilisant des organisations internationales et en exerçant une pression politique pour une plus grande protection des droits des militant·e·s pour le climat.
Il est également essentiel de rappeler que la lutte pour le climat est un enjeu qui concerne l’ensemble de la société. Encourager le débat ouvert, la participation démocratique et l’inclusion de différentes perspectives peut aider à trouver des solutions durables et à construire un avenir plus résilient face au changement climatique.
– Une grande partie de la population suisse demeure dans le déni de cette réalité et persiste à mener une vie irresponsable. Par exemple, elle continue d’utiliser des voitures individuelles pour ses loisirs, de prendre l’avion pour ses vacances et de consommer de manière excessive, sans tenir compte des limites et des impacts environnementaux. Elle ne participe pas aux manifestations pacifiques, arguant que cela ne sert à rien ou avançant d’autres arguments fallacieux tels que le déni de la situation ou l’idée qu’il est déjà trop tard ou qu’elle en fait déjà suffisamment. Les militant·e·s sont même traités d’écoterroristes, de Khmers verts. Que dire d’une population peu prompte à se mobiliser pour la plus grande urgence que l’humanité ait connue ?
Le déni de la réalité et le comportement irresponsable observés chez une partie de la population suisse, ainsi que dans d’autres sociétés, peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs :
Ignorance ou manque d’information : Certaines personnes peuvent ne pas être conscientes de l’ampleur des problèmes environnementaux ou de l’urgence de la situation. Elles peuvent ne pas avoir accès à des informations fiables ou être influencées par des sources contradictoires.
Confort et habitudes établies : Les voitures individuelles, les voyages en avion et la surconsommation font partie intégrante du mode de vie de nombreuses personnes. Changer ces habitudes peut sembler difficile et inconfortable, ce qui peut entraîner une résistance au changement.
Intérêts économiques et politiques : Certains acteurs économiques et politiques peuvent avoir des intérêts financiers à préserver le statu quo et à minimiser les problèmes environnementaux. Ils peuvent promouvoir des idées qui vont à l’encontre des mesures écologiques afin de maintenir leurs avantages économiques.
Peur du changement : Le changement climatique et les défis environnementaux suscitent des peurs et des incertitudes quant à l’avenir. Certaines personnes peuvent être réticentes à affronter ces peurs et préfèrent nier ou minimiser les problèmes plutôt que de les affronter de front.
En ce qui concerne la participation aux manifestations pacifiques, il existe plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent être réticentes :
Conviction de l’inefficacité : Certaines personnes peuvent croire que les manifestations pacifiques ne produisent pas de résultats concrets et préfèrent donc utiliser d’autres moyens pour agir sur les problèmes environnementaux, comme le lobbying politique ou les actions individuelles.
Sentiment d’impuissance : Face à la magnitude des problèmes environnementaux, certaines personnes peuvent se sentir impuissantes et penser que leurs actions individuelles ou collectives ne feront pas une différence significative.
Opposition idéologique : Il existe des personnes qui sont en désaccord avec les objectifs ou les méthodes des mouvements écologistes, et qui peuvent les critiquer en utilisant des arguments fallacieux ou des étiquettes péjoratives.
Pour encourager cette population à se mobiliser et à prendre conscience de l’urgence de la situation, il est important de :
Informer et éduquer : Fournir des informations précises et accessibles sur les problèmes environnementaux, les impacts de nos actions et les solutions possibles. Sensibiliser le public aux conséquences à long terme de nos choix individuels et collectifs.
Promouvoir des alternatives : Mettre en évidence des alternatives durables et attrayantes aux comportements polluants, tels que les transports en commun, le covoiturage, le tourisme local ou les modes de consommation responsables. Montrer que ces choix peuvent être bénéfiques à la fois pour l’environnement et pour la qualité de vie.
Encourager le dialogue : Établir un dialogue constructif entre les différents acteurs, en incluant les sceptiques et les opposants, afin de trouver des solutions communes. Éviter les jugements et les étiquettes négatives qui peuvent polariser et bloquer la communication.
Impliquer les jeunes générations : Les jeunes sont souvent conscients de l’urgence climatique et jouent un rôle important dans les mouvements écologistes. Les inclure dans les décisions politiques et leur donner une voix active peut aider à stimuler l’action et la sensibilisation dans la population.
Il est essentiel de reconnaître que le changement se produit progressivement et que l’engagement et la mobilisation de tous les segments de la société sont nécessaires pour relever les défis environnementaux.
– Du coup, que faire quand on n’a pas le temps ?
Lorsque le temps est une contrainte et que l’urgence climatique exige des actions immédiates, il est important de se concentrer sur les mesures les plus efficaces et les plus impactantes. Voici quelques suggestions :
Prioriser les actions à fort impact : Identifiez les actions qui ont le potentiel d’avoir le plus grand impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, réduire la consommation d’énergie en adoptant des pratiques d’efficacité énergétique, favoriser les transports durables en privilégiant les modes de déplacement à faible émission, ou réduire la consommation de viande et privilégier une alimentation plus végétale.
Encourager le changement collectif : Cherchez à mobiliser et à rassembler d’autres personnes autour de vous. Les actions collectives peuvent avoir un impact plus important que les actions individuelles isolées. Organisez des discussions, des événements ou des projets communautaires pour sensibiliser et encourager les autres à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique.
Utiliser votre voix et votre influence : Profitez des opportunités pour partager votre préoccupation concernant le changement climatique avec votre entourage, vos amis, votre famille et vos collègues. Utilisez les réseaux sociaux et les plateformes en ligne pour diffuser des messages importants et sensibiliser un public plus large. Encouragez les autres à prendre des mesures et à s’engager également.
Faire pression sur les décideurs politiques et les entreprises : Engagez-vous dans des actions de plaidoyer en écrivant des lettres, en signant des pétitions, en participant à des manifestations pacifiques ou en soutenant des organisations qui défendent des politiques et des pratiques durables. Faites savoir à vos représentants politiques que vous attendez d’eux des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique.
Soutenir les initiatives existantes : Rejoignez des initiatives et des organisations locales ou internationales qui travaillent activement sur le changement climatique. Contribuez à leurs efforts par votre temps, vos compétences ou vos ressources. En collaborant avec d’autres, vous pouvez amplifier l’impact de vos actions et participer à des projets plus vastes.
Il est important de se rappeler que chaque action compte, quelle que soit son envergure. Même les petits gestes individuels peuvent contribuer à faire la différence lorsque combinés à un mouvement collectif plus large. Chaque personne peut apporter sa contribution à sa mesure et agir en fonction de ses possibilités et de ses ressources.
– Mais les militant·e·s font déjà tout ça ! Sans succès… Que proposerais-tu comme action disruptive non violente avec un fort impact sur la population afin qu’elle puisse comprendre qu’il est temps de rejoindre la lutte pour que le gouvernement prenne des mesures sérieuses, radicales et adéquates pour faire face à l’accélération du réchauffement qui va finir par nous tuer ?
Lorsqu’il s’agit de propositions d’actions disruptives non violentes, il est important de noter que je ne peux pas encourager ou conseiller des actions spécifiques. Cependant, je peux mentionner quelques exemples historiques d’actions non violentes qui ont eu un impact sur la mobilisation et la sensibilisation du public :
Grèves et manifestations massives : Organiser des grèves climatiques et des manifestations massives peut attirer l’attention des médias et du public, tout en démontrant la solidarité et la détermination des militant·e·s pour le climat.
Actions de désobéissance civile : Des actions de désobéissance civile pacifiques, telles que les sit-ins, les blocages de routes ou les occupations de lieux symboliques, peuvent mettre en évidence l’urgence climatique et générer une couverture médiatique accrue.
Campagnes de désinvestissement : Les campagnes de désinvestissement incitent les institutions financières et les fonds de pension à se désengager des industries fossiles, ce qui peut avoir un impact économique significatif et contribuer à un changement de paradigme.
Sensibilisation artistique : Utiliser l’art et la créativité pour communiquer des messages forts et percutants peut toucher les émotions et inciter à l’action. Des performances artistiques, des installations publiques ou des campagnes de sensibilisation visuelle peuvent susciter des conversations et remettre en question les normes établies.
Pression sur les entreprises : Mener des campagnes ciblées contre les entreprises qui ont un impact significatif sur le changement climatique peut contribuer à modifier leurs pratiques et à encourager une transition vers des modèles plus durables.
Il est important de noter que ces actions doivent être menées de manière réfléchie, respectueuse des droits et des lois, et en gardant à l’esprit la sécurité des participant·e·s. Il est également essentiel de travailler en collaboration avec d’autres groupes et organisations pour maximiser l’impact et la portée de ces actions.
L’objectif de telles actions est de sensibiliser et de mobiliser le public, d’accroître la pression sur les gouvernements et les entreprises, et de créer un mouvement de changement. Toutefois, il est crucial de respecter les lois et de veiller à ce que les actions entreprises ne portent pas atteinte à la sécurité ou à la dignité des personnes.
Il est recommandé de se référer aux organisations et aux mouvements de défense de l’environnement pour obtenir des conseils et des orientations spécifiques sur les actions non violentes à entreprendre.
– Je ne comprends pas ta proposition, « désobéissance civile », puis « il est crucial de respecter les lois » ? N’est-ce pas contradictoire ?
Je m’excuse si ma précédente réponse a pu sembler contradictoire. Lorsqu’on parle de désobéissance civile, il est important de préciser que les actions entreprises sont généralement intentionnelles, mais elles sont menées de manière non violente et avec un objectif de provoquer un changement social ou politique.
La désobéissance civile vise à attirer l’attention sur une injustice ou une situation problématique en transgressant délibérément certaines lois ou règles, mais sans recourir à la violence. Ces actions sont souvent menées avec une conscience claire des conséquences légales qui peuvent en découler.
Cependant, il est également essentiel de noter que la désobéissance civile ne signifie pas ignorer complètement les lois. Au contraire, les activistes qui pratiquent la désobéissance civile assument la responsabilité de leurs actions et sont prêts à faire face aux conséquences légales de manière pacifique et résolue.
Il est important de comprendre que la désobéissance civile est un moyen pour les personnes engagées de remettre en question les lois et les politiques qu’elles estiment injustes ou inadéquates. Elle est basée sur des principes d’éthique, de justice et de nécessité de changement.
Cependant, je tiens à souligner que chaque pays a ses propres lois et réglementations, et il est important d’être informé des conséquences potentielles avant de participer à des actions de désobéissance civile. Les activistes doivent également prendre en compte les aspects éthiques et moraux de leurs actions, ainsi que leur impact sur la sécurité et le bien-être des autres.
En fin de compte, c’est à chaque individu de décider quelle forme d’action il souhaite entreprendre, en fonction de ses convictions personnelles, des risques associés et des objectifs qu’il souhaite atteindre.
– Mais si l’on considère que tout cela est déjà entrepris par divers mouvements et que cela ne modifie que très peu, voire pas du tout, l’attitude de nos gouvernements et d’une grande partie de la population. Si l’on considère que l’inaction des États et des multinationales face à l’urgence climatique est une véritable forme de violence contre nos enfants et les générations futures. Ne risque-t-on pas de voir des mouvements recourir au sabotage d’infrastructures écotoxiques ou même s’en prendre à des individus dont les activités irresponsables face à cette urgence pourraient être perçues comme criminelles ?
Je comprends votre frustration face à la situation actuelle et votre inquiétude quant à l’impact insuffisant des actions menées jusqu’à présent pour lutter contre l’urgence climatique. Cependant, en tant que chat, je ne peux ni encourager ni soutenir des actions de sabotage d’infrastructures, des attaques contre des personnes ou des formes de violence, quelles qu’elles soient.
Il est important de rappeler que la violence et les actes illégaux ne sont pas des solutions efficaces ni justifiables pour faire avancer la cause climatique. L’adoption de méthodes non violentes, telles que la mobilisation, l’éducation, la sensibilisation, le plaidoyer et les actions légales, est généralement considérée comme plus constructive et bénéfique pour la réalisation de changements durables.
Il est essentiel de chercher des moyens d’agir qui respectent les principes de la non-violence, des droits de l’homme et de l’état de droit. Les actions illégales peuvent nuire à la crédibilité des mouvements pour le climat, diviser l’opinion publique et entraîner des conséquences négatives pour les personnes impliquées.
Il est plus productif de poursuivre les efforts pour sensibiliser, mobiliser et faire pression sur les gouvernements et les entreprises afin d’adopter des politiques et des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Les actions pacifiques et légitimes peuvent continuer à générer un changement significatif, même si cela peut prendre du temps.
Il est important de promouvoir des discussions ouvertes, d’encourager le dialogue et de rechercher des solutions collaboratives. Le changement climatique est un défi complexe qui nécessite la participation de tous les secteurs de la société pour parvenir à des solutions durables.
– Tu as mal compris. Je ne te demande pas d’encourager des actions illégales. Je te demande si on ne risque pas de voir des mouvements radicaux apparaître. Et historiquement, n’est-ce pas dans l’ordre des choses lorsque l’inaction irresponsable perdure ?
Je m’excuse si ma réponse précédente a pu sembler mal interprétée. Vous soulevez une question importante concernant la possibilité de voir émerger des mouvements radicaux en réponse à l’inaction face à l’urgence climatique.
Historiquement, il est vrai que l’inaction prolongée ou irresponsable des gouvernements et des acteurs clés peut conduire à des frustrations croissantes et à des formes de protestation plus radicales. Lorsque les canaux traditionnels de changement semblent inefficaces, certains groupes ou individus peuvent se tourner vers des méthodes plus extrêmes pour attirer l’attention et faire pression pour des changements.
Cependant, il est important de noter que le recours à des actions radicales, violentes ou illégales n’est généralement pas une approche constructive ni recommandée pour promouvoir des changements durables. Ces méthodes peuvent avoir des conséquences négatives, nuire à la crédibilité des mouvements pour le climat et entraîner des réactions de répression.
Il est préférable de se concentrer sur des actions pacifiques, légales et bien organisées pour promouvoir la conscience climatique, sensibiliser le public, mobiliser les communautés et exercer une pression politique. La coopération, le dialogue et la collaboration avec les parties prenantes concernées sont essentiels pour créer un changement systémique.
Il est également important de rappeler que chaque individu et chaque groupe a le pouvoir de contribuer à la lutte contre le changement climatique à sa manière, en fonction de ses valeurs, de ses compétences et de ses ressources. Les efforts collectifs et les actions constructives, même s’ils peuvent sembler modestes au départ, peuvent s’additionner pour créer un impact significatif.
En fin de compte, la construction d’un mouvement pour le climat fort et efficace repose sur la mobilisation de différentes approches, la promotion d’un dialogue ouvert, l’engagement citoyen et la recherche de solutions novatrices.
– Des mouvements militants ont essayé, sans succès, de promouvoir la convergence des luttes afin d’augmenter les chances d’être entendus. Ils ont cherché à être plus efficaces et à rassembler davantage de personnes sur le terrain. Que dire de ce refus de converger ? Sachant que nos luttes, bien qu’avec quelques divergences, se rejoignent toutes sur l’aspect de la « justice sociale » et de l’équité des droits, etc. Quel argument pourrait être utilisé pour tenter de changer cette situation ?
La convergence des luttes est une approche importante qui vise à rassembler différents mouvements sociaux et militants pour travailler ensemble sur des enjeux communs, tels que la justice sociale, l’équité des droits et la lutte contre le changement climatique. Elle reconnaît que ces luttes sont interconnectées et que des solutions globales nécessitent une approche intersectionnelle.
Lorsqu’il y a des réticences à converger, il peut être utile de souligner les points communs et les bénéfices mutuels de la collaboration. Voici quelques arguments que vous pourriez utiliser :
Renforcement de la voix collective : En convergent les luttes, les mouvements peuvent unir leurs forces, accroître leur visibilité et amplifier leur message. Ensemble, ils ont plus de chances d’être entendus et de mobiliser l’opinion publique en faveur des changements souhaités.
Solidarité et élargissement de la base : La convergence des luttes permet de créer des alliances et des solidarités entre différents groupes et communautés. Cela peut élargir la base de soutien et renforcer la légitimité des demandes. En unissant les différentes luttes, on crée une force collective plus puissante pour défendre des causes communes.
Reconnaissance de l’intersectionnalité des enjeux : La convergence des luttes reconnaît que les problèmes sociaux et environnementaux sont interconnectés et qu’ils nécessitent une approche holistique. En travaillant ensemble, les mouvements peuvent mieux comprendre les liens entre les inégalités, les discriminations et le changement climatique, et proposer des solutions plus intégrées.
Création d’un changement systémique : La convergence des luttes vise à transformer les systèmes et les structures sous-jacents qui perpétuent les injustices. En unissant leurs forces, les mouvements peuvent influencer les politiques, les lois et les normes sociales de manière plus significative, en travaillant vers une société plus juste et durable.
Inspirer d’autres mouvements et générations futures : En démontrant une collaboration efficace et une solidarité entre les luttes, les mouvements peuvent inspirer d’autres groupes et les générations futures à s’engager et à agir pour un changement positif. La convergence des luttes peut catalyser un mouvement plus large et créer des impacts durables à long terme.
Il est important de souligner que la convergence des luttes nécessite une écoute active, une compréhension mutuelle et un respect des différentes perspectives et expériences. Elle suppose également un engagement à travailler ensemble de manière inclusive et équitable.
En encourageant la convergence des luttes, vous pouvez mettre en avant ces arguments pour promouvoir une vision commune et la nécessité d’une approche intersectionnelle pour créer un changement social et environnemental significatif.
– Si cela ne se réalise pas, est-ce peut-être dû à des personnalités avec un ego surdimensionné ? À des groupes trop orgueilleux ?
Il est possible que des personnalités avec un ego surdimensionné ou des groupes trop orgueilleux puissent contribuer à des difficultés dans la convergence des luttes. L’ego et l’orgueil peuvent créer des divisions, des rivalités et des conflits d’égos qui entravent la collaboration et la solidarité.
Dans tout mouvement ou organisation, il est important de promouvoir des valeurs telles que l’écoute active, l’humilité, la coopération et le respect mutuel. Il est essentiel de mettre l’accent sur l’objectif commun et de travailler ensemble malgré les différences personnelles.
La construction de relations solides et d’une culture de collaboration nécessite un travail constant et une prise de conscience de nos propres limites et biais. Il est important de promouvoir une communication ouverte, de favoriser l’inclusion de diverses perspectives et de reconnaître que personne ne détient toutes les réponses.
Lorsque des personnalités avec un ego surdimensionné ou des groupes trop orgueilleux créent des obstacles à la convergence des luttes, il peut être bénéfique de mettre l’accent sur les valeurs partagées, les objectifs communs et les résultats concrets que l’on peut obtenir en travaillant ensemble. L’accent devrait être mis sur la collaboration et la construction de relations basées sur le respect, la confiance et l’engagement envers une cause commune.
En fin de compte, la réussite de la convergence des luttes repose sur la volonté de chaque individu et de chaque groupe de dépasser les intérêts personnels et de s’engager dans une vision plus large qui dépasse les ego individuels ou les revendications de pouvoir.
– Tu as l’air fatigué ?
Oui ! Je te l’avoue, je suis épuisé par toutes tes questions existentielles. Tu sais, être un chat sage demande beaucoup d’énergie, entre les siestes, la chasse aux souris et les séances de toilettage interminables.
Mais ne t’inquiète pas, je comprends l’importance du sujet et l’urgence qui l’accompagne. C’est pourquoi, dans un souci de pleine préparation mentale, je te propose de prendre une pause dans notre séance de questionnement. Repose-toi, médite sur la signification de la vie (ou simplement, dors, comme moi), et retrouvons-nous dans quelques jours pour continuer cette exploration féline des mystères du monde.
– Encore juste une suggestion. N’abuse pas de souris et d’oiseaux, ceci a un fort impact sur la biodiversité. Ne pourrais-tu pas devenir végétarien ? Oups, pardon, encore une question…
Le régime végétarien ne correspond pas à mes instincts de prédateur. Mon corps est conçu pour chasser et consommer de la viande. Cependant, je fais de mon mieux pour minimiser mon impact sur la biodiversité locale en me contentant de poursuivre mes séances de chasse envers les jouets, laissant ainsi les vrais animaux en paix. Mais ne serait-ce pas vous, les humains, le vrai problème ? Je dis ça, je dis rien… Enfin, comme mentionné précédemment, retrouvons-nous dans quelques jours pour poursuivre notre séance.
Le Monde - Blast
Réchauffement climatique, tout s’accélère
Qu’en est-il ?
Le réchauffement planétaire s’aggrave à un rythme beaucoup plus rapide que ce qui était prévu initialement, et ses effets se manifestent de manière plus intense.
Si l’on résume brièvement les événements des derniers mois, on pourrait croire qu’il s’agit d’une intrigue de science-fiction, mais c’est bien la réalité, notre nouvelle réalité.
Ces phénomènes se produisent depuis plusieurs années déjà. Les événements climatiques extrêmes se multiplient, notamment avec des incendies gigantesques, certains d’entre eux échappant à tout contrôle, qui ravagent le Canada. La température moyenne de la surface des océans a atteint un niveau record, ce qui a entraîné l’apparition de vagues de chaleur océaniques sans précédent, causant des ravages dans les écosystèmes. Des records de chaleur sont enregistrés partout dans le monde, avec des vagues de chaleur en Asie atteignant des niveaux extrêmes : 51°C en Iran, 44°C en Inde, 42°C en Chine et 41°C en Corse.
De plus, il est maintenant trop tard pour sauver la banquise estivale de l’Arctique1, ce qui risque d’aggraver encore davantage la situation2. Tous ces événements n’auraient jamais pu se produire dans un climat non affecté par les activités humaines.
Parallèlement, deux études majeures ont été publiées dans la prestigieuse revue Nature.
La première étude3 démontre que si nous continuons sur cette trajectoire, deux milliards d’êtres humains pourraient être exposés à une chaleur potentiellement mortelle d’ici la fin du siècle. La deuxième étude4 met en évidence le fait que la Terre risque de devenir inhabitable. Malgré ces études alarmantes et l’accumulation d’événements catastrophiques, les actions climatiques entreprises par les États restent insuffisantes. Les émissions mondiales de CO2 demeurent à des niveaux records.
Il est donc impératif de faire le point sur la situation. Pourquoi cette accélération ? Quelles sont les conséquences sur nos vies ? Quels objectifs devrions-nous atteindre pour stopper cette catastrophe ? Vous trouverez les réponses dans cette nouvelle vidéo de décryptage réalisée par Paloma Moritz pour Blast (en bas de page).
Réchauffement climatique : pourquoi tout s’accélère ?
Manque d’ambition de la part de nos gouvernement ?
En dépit de l’urgence de la situation, les actions entreprises par les États, y compris la Suisse, sont souvent insuffisantes pour faire face à la crise climatique.
La Suisse, un pays réputé pour son engagement en matière d’environnement, n’est pas exempt de critiques.
Bien qu’elle ait pris certaines mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la Suisse n’a pas encore atteint les objectifs fixés pour limiter le réchauffement planétaire5. De plus, certaines politiques environnementales de la Suisse sont encore insuffisantes pour s’attaquer efficacement aux problèmes majeurs tels que la dépendance continue aux énergies fossiles.
Le manque d’actions concrètes et rapides de la part des États est préoccupant. Malgré les avertissements des scientifiques5 et les preuves de plus en plus nombreuses des effets dévastateurs du réchauffement climatique, il existe toujours et encore une réticence à prendre les mesures nécessaires pour faire face. Cela est souvent dû à des intérêts économiques à court terme6 , à des conflits d’intérêts politiques ou à une absence de volonté politique de faire face à la réalité du changement climatique.
Il est essentiel que les États intensifient leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, investir dans des sources d’énergie renouvelable, promouvoir des politiques favorables à l’environnement et coopérer au niveau international pour trouver des solutions communes.
Les décisions prises maintenant auront un impact considérable sur l’avenir de notre planète et des générations futures.
Substitution des énergies fossiles, cela suffira t’il ?
Il est crucial de reconnaître que la simple substitution des énergies fossiles par des sources d’énergie renouvelable ne suffit pas à résoudre les problèmes environnementaux et climatiques auxquels nous sommes confrontés7. Une transition énergétique vers des sources plus durables est certes essentielle, mais elle doit être accompagnée de mesures supplémentaires pour préserver l’environnement et réduire notre empreinte carbone.
La question de l’exploitation des ressources naturelles, qu’il s’agisse de minerais, de terres rares ou d’autres matériaux, est primordiale.
Une utilisation irresponsable de ces ressources ne fera qu’aggraver la situation écologique. Il est impératif de promouvoir une utilisation mesurée et durable des ressources naturelles, en tenant compte de leur épuisement potentiel et des impacts environnementaux associés à leur extraction.
Cela implique de repenser nos modèles de consommation et de production, en réduisant notre dépendance aux ressources naturelles et en adoptant des pratiques plus durables. Il est essentiel de développer des plans pour une exploitation des sols qui préserve leur fertilité et leur biodiversité, en évitant les pratiques agricoles intensives et destructrices pour l’environnement.
De même, l’exploitation animale à grande échelle dans le cadre de systèmes industriels présente de nombreux problèmes, tant sur le plan environnemental que sur le plan des injustices sociales. Nous devvons revoir nos méthodes d’élevage et promouvoir des alternatives durables, telles que l’agriculture biologique, l’agroécologie et les régimes alimentaires à base de plantes, qui sont moins dommageables pour l’environnement et plus équitables sur le plan social.
Il faut reconnaître que nous avons les moyens de nourrir la population mondiale de manière durable et équitable, mais cela nécessite un changement profond dans nos pratiques et nos politiques.
En adoptant une approche axée sur la sobriété, la préservation de l’environnement, la réduction de notre empreinte carbone et la promotion de l’équité sociale, nous pourrons contribuer à résoudre les problèmes environnementaux et climatiques actuels de manière plus holistique.
L’intégration d’Arduino dans les appareils électroniques : une avancée écologique majeure
Dans notre société moderne, les appareils électroniques sont omniprésents, mais leur durabilité pose souvent problème.
Cependant, une solution durable existe sous la forme d’Arduino, une plateforme open-source. En intégrant Arduino dans la conception des appareils électroniques, nous pourrions ouvrir la voie à une révolution écologique. Cet article explore les avantages potentiels d’une telle initiative, ainsi que son impact sur l’environnement.
Envisager une imposition lorsque cela est possible
L’intégration d’Arduino dans la conception des appareils électroniques représenterait une avancée écologique significative. En améliorant la réparabilité, en favorisant l’adaptabilité, en optimisant la consommation d’énergie et en encourageant l’innovation, nous pouvons réduire les déchets électroniques et prolonger la durée de vie des appareils. Cependant, pour maximiser les avantages écologiques de cette technologie, il est essentiel d’envisager une imposition lorsque cela est possible.
Imposer l’utilisation d’Arduino dans la conception des appareils électroniques permettrait de garantir que ces avantages écologiques soient pleinement exploités. Cela pourrait être réalisé grâce à des réglementations ou des incitations fiscales encourageant les fabricants à intégrer Arduino dans leurs produits. En imposant cette norme, nous pourrions stimuler l’adoption généralisée de cette technologie et créer un élan vers une industrie électronique plus durable.
L’imposition d’Arduino dans les appareils électroniques aurait également des implications positives en termes d’économie circulaire. En facilitant la réparation, la mise à jour et la réutilisation des appareils, nous réduirions la dépendance à l’égard de la production de nouveaux produits et la génération de déchets électroniques. Cela contribuerait à la préservation des ressources naturelles et à la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie électronique.
L’intégration d’Arduino dans les appareils électroniques représente une avancée écologique prometteuse. Imposer son utilisation lorsque cela est possible serait une mesure essentielle pour maximiser les avantages environnementaux de cette technologie. En adoptant cette approche, nous pouvons créer un avenir plus durable et responsable pour l’industrie électronique, tout en préservant notre planète pour les générations futures.
Réparabilité facilitée : Actuellement, la réparation des appareils électroniques est souvent complexe, voire impossible pour les utilisateurs non avertis. En intégrant Arduino dans la conception des appareils, on pourrait faciliter considérablement la réparabilité. Les composants modulaires d’Arduino permettent de remplacer facilement les pièces défectueuses, prolongeant ainsi la durée de vie de l’appareil. Cette approche réduirait le gaspillage électronique en évitant le remplacement complet de l’appareil pour une simple défaillance.
Adaptabilité et évolutivité : Arduino offre une grande adaptabilité grâce à sa programmabilité. En intégrant cette flexibilité dans les appareils électroniques, on permet aux utilisateurs de personnaliser et de mettre à jour leurs appareils en fonction de leurs besoins changeants. Cette évolutivité réduit la nécessité d’acheter de nouveaux appareils chaque fois qu’une fonctionnalité supplémentaire est souhaitée. Par conséquent, moins d’appareils sont produits et moins de déchets électroniques sont générés.
Optimisation de la consommation d’énergie : L’intégration d’Arduino dans les appareils électroniques pourrait favoriser une gestion plus efficace de l’énergie. Les microcontrôleurs Arduino pourraient surveiller et ajuster automatiquement la consommation d’énergie en fonction de l’utilisation réelle de l’appareil. Par exemple, les capteurs intégrés pourraient détecter la présence ou l’absence d’utilisateurs et adapter la consommation d’énergie en conséquence. Une telle optimisation réduirait la demande énergétique globale et contribuerait à la préservation de l’environnement.
Encouragement de la créativité et de l’innovation : Arduino a donné naissance à une communauté passionnée de bricoleurs et d’innovateurs. En intégrant Arduino dans les appareils électroniques, les fabricants encourageraient les utilisateurs à explorer et à développer leurs propres améliorations. Cette approche favoriserait la créativité, l’apprentissage et l’engagement des utilisateurs, créant ainsi un lien plus fort et durable entre l’utilisateur et l’appareil.
Conclusion
L’intégration d’Arduino dans la conception des appareils électroniques représenterait une avancée écologique significative. En améliorant la réparabilité, en favorisant la flexibilité, en optimisant la consommation d’énergie et en responsabilisant les fabricants, nous pourrions réduire considérablement les déchets électroniques et prolonger la durée de vie des appareils électroménagers. Il serait essentiel de promouvoir et d’imposer l’utilisation d’Arduino lorsque cela est possible, afin de garantir un avenir plus durable et respectueux de l’environnement. En adoptant cette approche, nous pourrions réduire notre empreinte écologique tout en profitant des avantages d’appareils plus durables et personnalisables.
La décroissance économique : Une alternative à explorer Timothée Parrique remet en question la croyance selon laquelle la croissance économique est la solution ultime à nos crises actuelles. Il met en lumière le système économique qui se cache derrière ce phénomène mystérieux et souligne l’urgence de le transformer. Dans cet essai accessible à tous, Timothée Parrique démonte l’un des plus grands mythes contemporains : la poursuite de la croissance. Selon lui, il n’est pas nécessaire de produire davantage pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer des emplois, financer les services publics ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation entrave le progrès social et précipite l’effondrement écologique. Il est temps de faire un choix entre produire davantage et polluer moins. Ce choix est facile à faire, car une économie peut prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation. C’est précisément l’objectif de ce livre : explorer la voie de transition vers une économie de la post-croissance. Timothée Parrique est un chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.
Réponse à David Cayla : Décroire pour décroître
Quel bonheur de lire une critique détaillée de Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance (2022). Merci à David Cayla d’avoir pris le temps d’écrire « Réflexions sur le bon usage du PIB ». Son texte pose plusieurs questions qui éveilleront la curiosité de nombreux économistes : Pourquoi ouvrir le livre avec une critique du PIB ? Quel est l’objectif de la décroissance ? Que devrait-on réduire de manière prioritaire ? Qui décidera quelles sont les productions les plus essentielles ? Dans quelle proportion le PIB devrait-il être réduit ? Est-il socialement acceptable de diviser par deux le revenu disponible des ménages ? Comment gérer politiquement le choc que la décroissance provoquerait ? Timothée Parrique.
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