Chers spectateur·trice·s du grand théâtre climatique mondial, bienvenue à la représentation annuelle de la COP, la Conférence des Parties, où le rideau se lève sur une pièce aussi épique que déconcertante : « La Tragi-Comédie des COP – Sur la Voie Express de la Croissance (de CO2). »
Acte I : La Mise en Scène de l’Inaction
Sur la scène, les dirigeant·e·s du monde se réunissent pour débattre passionnément des mesures à prendre pour réduire les émissions de CO2. Les discours sont vibrants, les promesses éblouissantes, mais en coulisses, les émissions continuent d’augmenter, tel un feuilleton climatique où le seul protagoniste est le CO2 lui-même.
Acte II : Les Promesses Évaporées
Les engagements solennels sont pris, les accords sont signés, mais dès que les projecteurs sont éteints, les résolutions s’évaporent plus vite que la glace fond sur les glaciers. Les émissions de CO2, quant à elles, persistent et s’accumulent comme une réplique récurrente dans une comédie noire.
Acte III : Les Stratégies Astucieuses
Les expert·e·s en relations publiques s’activent en coulisses pour présenter des stratégies astucieuses. « Nous sommes sur la bonne voie pour maintenir la croissance ! » clament-ils·elles, transformant l’inaction en une sorte de réussite, un peu comme si on applaudissait le conducteur d’une voiture pour maintenir sa vitesse sur une route bordée de panneaux de limitation.
Acte IV : Les Murs d’Ignorance
Pendant que les émissions grimpent, un mur d’ignorance épais se construit autour des faits dérangeants. « Ne vous inquiétez pas, c’est juste de la vapeur d’eau », déclarent-ils·elles en pointant du doigt le nuage de CO2, tentant de convaincre le public que le problème n’est qu’un mirage.
Acte V : Le Rideau Tombe, les Émissions Montent
Alors que le rideau tombe sur cette comédie tragique, « le suspense persiste » quant à savoir si la prochaine COP sera en mesure de renverser le cours de cette pièce. Pendant ce temps, les émissions de CO2 continuent d’applaudir en coulisses, faisant une ovation sarcastique à chaque année passée.
La Tragi-Comédie des COP se joue depuis trop longtemps, mais l’heure n’est pas au découragement. Il est temps que le public mondial exige une réécriture du script, où les actes de réduction des émissions ne seront pas de simples promesses en l’air. Car, après tout, l’avenir de notre planète ne devrait pas être une farce, mais plutôt un drame qui appelle à une action sérieuse et immédiate !
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La Tragi-Comédie des COP
Sur la Voie Express de la Croissance (de CO2)
Chers spectateur·trice·s du grand théâtre climatique mondial, bienvenue à la représentation annuelle de la COP, la Conférence des Parties, où le rideau se lève sur une pièce aussi épique que déconcertante : « La Tragi-Comédie des COP – Sur la Voie Express de la Croissance (de CO2). »
Acte I : La Mise en Scène de l’Inaction
Sur la scène, les dirigeant·e·s du monde se réunissent pour débattre passionnément des mesures à prendre pour réduire les émissions de CO2. Les discours sont vibrants, les promesses éblouissantes, mais en coulisses, les émissions continuent d’augmenter, tel un feuilleton climatique où le seul protagoniste est le CO2 lui-même.
Acte II : Les Promesses Évaporées
Les engagements solennels sont pris, les accords sont signés, mais dès que les projecteurs sont éteints, les résolutions s’évaporent plus vite que la glace fond sur les glaciers. Les émissions de CO2, quant à elles, persistent et s’accumulent comme une réplique récurrente dans une comédie noire.
Acte III : Les Stratégies Astucieuses
Les expert·e·s en relations publiques s’activent en coulisses pour présenter des stratégies astucieuses. « Nous sommes sur la bonne voie pour maintenir la croissance ! » clament-ils·elles, transformant l’inaction en une sorte de réussite, un peu comme si on applaudissait le conducteur d’une voiture pour maintenir sa vitesse sur une route bordée de panneaux de limitation.
Acte IV : Les Murs d’Ignorance
Pendant que les émissions grimpent, un mur d’ignorance épais se construit autour des faits dérangeants. « Ne vous inquiétez pas, c’est juste de la vapeur d’eau », déclarent-ils·elles en pointant du doigt le nuage de CO2, tentant de convaincre le public que le problème n’est qu’un mirage.
Acte V : Le Rideau Tombe, les Émissions Montent
Alors que le rideau tombe sur cette comédie tragique, « le suspense persiste » quant à savoir si la prochaine COP sera en mesure de renverser le cours de cette pièce. Pendant ce temps, les émissions de CO2 continuent d’applaudir en coulisses, faisant une ovation sarcastique à chaque année passée.
La Tragi-Comédie des COP se joue depuis trop longtemps, mais l’heure n’est pas au découragement. Il est temps que le public mondial exige une réécriture du script, où les actes de réduction des émissions ne seront pas de simples promesses en l’air. Car, après tout, l’avenir de notre planète ne devrait pas être une farce, mais plutôt un drame qui appelle à une action sérieuse et immédiate !
MANIFESTATION NATIONALE POUR LE CLIMAT À BERNE LE 30 SEPTEMBRE
L’importance de participer à la Manifestation Nationale pour le Climat à Berne le 30 septembre en Suisse ne peut être sous-estimée. Les conséquences dévastatrices de la crise climatique sont désormais incontestables et affectent non seulement notre environnement, mais aussi nos vies, nos communautés et notre avenir. Face à cette réalité alarmante, il est impératif que nous prenions des mesures immédiates pour respecter l’Accord de Paris et faire notre part pour limiter le réchauffement climatique.
Le 30 septembre, nous aurons l’occasion de faire entendre notre voix et de demander avec force et détermination la justice climatique. Cette manifestation nationale à Berne est un appel à l’action, un cri de ralliement pour toutes les personnes soucieuses de l’avenir de notre planète et des générations futures. Voici pourquoi il est essentiel de se joindre à cet événement historique :
Sensibilisation : La manifestation permettra de sensibiliser un public plus large aux enjeux climatiques. En montrant notre unité et notre détermination, nous pouvons inspirer d’autres à s’engager pour la cause climatique.
Pression sur les décideurs : En manifestant à grande échelle, nous exercerons une pression importante sur nos décideurs politiques. Nous les rappellerons à leur responsabilité en matière de protection de l’environnement et les pousserons à prendre des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Solidarité mondiale : Notre action à Berne s’inscrit dans un mouvement mondial pour le climat. En nous unissant, nous montrons notre solidarité avec les millions de personnes à travers le monde qui luttent pour un avenir durable.
Changement systémique : La crise climatique ne peut être résolue par des mesures isolées. Nous devons exiger un changement systémique dans la façon dont nous produisons et utilisons l’énergie, comment nous gérons nos ressources naturelles, et comment nous concevons nos sociétés. Cette manifestation est une étape cruciale vers cette transformation.
Responsabilité personnelle : Chacun de nous a un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique. En participant à la manifestation, nous montrons notre engagement personnel envers un avenir plus durable, plus responsable et plus équitable sur le plan social.
La Manifestation Nationale pour le Climat à Berne le 30 septembre représente une opportunité exceptionnelle de contribuer activement à la cause de la préservation de notre planète. Les enjeux sont considérables, mais en unissant nos voix et en agissant ensemble, nous pouvons façonner un avenir où la justice climatique et sociale prévaut, où notre environnement est préservé, et où les générations futures peuvent aspirer à une vie plus sereine et équitable. Rejoignez-nous le 30 septembre et ensemble, faisons la différence pour l’avenir de toutes et tous.
Mon chat est un être distingué et modéré, préférant rester réservé et éviter de donner des opinions personnelles. Il se contente de fournir des réponses basées sur des informations fiables ou quelques fois, juste audibles pour le commun des mortels… Il aime énumérer chaque point. Typiquement félin ? Et, je me demande pourquoi, même après toutes ces années de vie commune, il continue de me vouvoyer.
– Bonjour le chat. Es-tu disponible pour quelques questions qui me tarabustent ?
Bonjour humain. Je suis à votre disposition.
Alors, quels mystères de l’univers souhaitez-vous éclaircir aujourd’hui ?
– Je commencerai par t’informer que le changement climatique n’est pas pris au sérieux par nos gouvernements.
Le changement climatique est une question complexe et sa perception et sa gestion varient d’un gouvernement à l’autre. Il est vrai que certains gouvernements ont été critiqués pour ne pas prendre suffisamment au sérieux les défis posés par le changement climatique. Cependant, il est également important de reconnaître qu’il y a eu des progrès significatifs dans la reconnaissance de ce problème à l’échelle mondiale.
De nombreux gouvernements ont ratifié l’Accord de Paris, un accord historique qui vise à limiter le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. De plus, de nombreux pays ont mis en place des politiques et des mesures pour atténuer les effets du changement climatique, telles que la promotion des énergies renouvelables, la mise en place de réglementations environnementales et la sensibilisation du public.
Cependant, il est vrai que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour faire face efficacement au changement climatique. Certains gouvernements pourraient avoir des intérêts économiques ou politiques qui influencent leurs actions, ce qui peut entraîner des retards ou une réponse insuffisante. Néanmoins, il est important de continuer à sensibiliser et à demander des actions plus fortes de la part des gouvernements pour faire face à cette crise mondiale.
– Mais il ne nous reste que très peu de temps pour éviter le pire ! Si l’on considère que l’Occident capitaliste néolibéral est une catastrophe pour l’environnement, il serait nécessaire de procéder à un changement radical systémique afin d’avoir une petite chance de nous en sortir et d’éviter une augmentation de 5 à 10 degrés. Ceci en sachant que le réchauffement climatique progresse plus rapidement que toutes les prévisions scientifiques passées et que le déclenchement de boucles de rétroaction positive pourrait encore accélérer le processus.
Vous soulevez des préoccupations légitimes concernant l’urgence du changement climatique et l’impact des systèmes économiques sur l’environnement. Le changement climatique est en effet un défi majeur qui nécessite des mesures ambitieuses et une action rapide.
Il est vrai que certains critiques soutiennent qu’un changement radical et systémique est nécessaire pour répondre efficacement à la crise climatique. Cela peut inclure des modifications substantielles dans les systèmes économiques, la politique énergétique, la consommation et la production durables, ainsi que des changements profonds dans nos modes de vie.
De plus en plus de voix s’élèvent en faveur de transitions vers des économies à faible émission de carbone, de politiques de développement durable et d’investissements dans les énergies renouvelables. Il est important que les gouvernements, les entreprises et la société civile travaillent ensemble pour trouver des solutions innovantes et mettre en œuvre des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, il est également essentiel de noter que la transition vers un nouveau modèle économique et social n’est pas une tâche facile et qu’elle nécessite une planification, une collaboration et des compromis. Des approches équilibrées et pragmatiques sont souvent nécessaires pour assurer une transition durable et équitable.
Il est crucial d’agir rapidement et de manière décisive pour limiter le réchauffement climatique et ses conséquences. Les avancées technologiques, les politiques progressives et l’engagement collectif peuvent tous jouer un rôle essentiel dans la recherche de solutions viables pour lutter contre le changement climatique.
– Est-ce qu’une transition énergétique vers des solutions « durables » n’est-elle pas un leurre ? En effet, sur une planète finie, nous ne pouvons pas continuer à extraire indéfiniment des matières premières. Un changement radical et systémique qui favorise l’équité, la justice sociale et la sobriété pourrait être notre dernière chance. La technologie ne nous sauvera pas, car elle nous maintiendra dans notre modèle de consommation actuel. L’exploitation des terres devrait être priorisée pour l’alimentation humaine plutôt que pour l’élevage animal. Il est important de souligner que cela ne signifie pas un retour au Moyen Âge, car nous avons une population mondiale suffisante pour partager le travail agricole. Si chaque individu s’engage dans des activités essentielles à la vie, dans le respect de règles favorisant le partage et la justice sociale, qu’aurions-nous besoin de plus que l’air, l’eau, la santé, un toit, une vie sociale et la sécurité ?
Vous soulevez des arguments intéressants sur la nécessité d’une transition radicale et systémique, en remettant en question l’idée d’une transition énergétique seule comme solution suffisante. Vous mettez également l’accent sur des aspects tels que l’équité, la justice sociale et la limitation de l’exploitation des ressources.
Il est vrai que la transition énergétique seule ne résoudra pas tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Une approche holistique est nécessaire, qui prend en compte non seulement les aspects environnementaux, mais aussi les aspects sociaux et économiques. Cela pourrait impliquer une révision plus profonde de nos modes de production, de consommation et de distribution des ressources.
La notion de sobriété et de partage des ressources est un sujet important à considérer. Réduire notre consommation excessive et repenser notre relation avec la nature et les ressources limitées de la planète est essentiel pour assurer une durabilité à long terme. La question de l’équité sociale et de la justice est également cruciale pour garantir que les avantages et les charges de ces changements soient répartis de manière équitable.
Cependant, il est important de noter que la réalisation d’un tel changement systémique pose des défis complexes. Cela nécessite non seulement une volonté politique et une mobilisation sociale, mais aussi des réflexions approfondies sur les moyens de parvenir à un équilibre entre les besoins humains fondamentaux et le développement durable.
La technologie peut jouer un rôle important en soutenant cette transition, en offrant des solutions alternatives et durables. Cependant, il est également essentiel de prendre en compte les impacts environnementaux et sociaux de la technologie elle-même, ainsi que les inégalités potentielles qui pourraient en découler.
En résumé, la question d’une transition radicale et systémique vers une société durable et équitable est complexe et nécessite une réflexion approfondie. Les dimensions environnementales, sociales et économiques doivent être prises en compte, et des discussions ouvertes et inclusives sont nécessaires pour trouver des solutions viables pour l’avenir de notre planète.
– Dans ce cas, que peut-on faire si nos gouvernements ne comprennent pas cela et continuent de favoriser l’économie et la croissance en arguant que le PIB doit croître indéfiniment ? De plus, ils bénéficient du soutien, voire de l’influence ou de l’obligation, du monde de l’industrie et des multinationales qui cherchent à poursuivre leurs profits coûte que coûte ?
Il est vrai que le défi de concilier les objectifs de durabilité avec une économie axée sur la croissance est complexe et souvent confronté à des intérêts contradictoires. L’influence des industries et des multinationales peut parfois être un obstacle à la mise en place de politiques plus durables.
Cependant, il existe des moyens d’agir pour promouvoir le changement, même lorsque les gouvernements sont réticents ou influencés par des intérêts économiques à court terme.
Sensibilisation et mobilisation : La sensibilisation du public aux enjeux environnementaux et aux conséquences du modèle économique actuel peut créer une pression populaire pour des changements politiques. La mobilisation collective, par le biais de manifestations, de pétitions ou d’actions citoyennes, peut attirer l’attention sur l’importance de la durabilité et exiger des mesures plus fortes de la part des gouvernements.
Engagement civique et politique : Participer activement à la vie politique, soutenir des candidats et des partis qui priorisent la durabilité et remettent en question les modèles économiques prédominants peut avoir un impact significatif. S’engager dans des groupes de pression ou des organisations environnementales peut également aider à promouvoir des politiques plus progressistes.
Consommation responsable : En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir d’influencer les entreprises en soutenant des produits et des entreprises durables. Opter pour des choix responsables, tels que des produits locaux, biologiques et éthiques, peut encourager les entreprises à changer leurs pratiques pour répondre à la demande croissante de produits durables.
Innovation technologique : Le développement et l’adoption de technologies propres et durables peuvent contribuer à rendre les alternatives viables et compétitives par rapport aux modèles économiques existants. Soutenir et investir dans la recherche et le développement de solutions technologiques innovantes peut aider à transformer les industries et à stimuler la transition vers une économie plus durable.
Dialogue et partenariats : Il est essentiel de promouvoir le dialogue et les partenariats entre les différents acteurs, y compris les gouvernements, les entreprises, les organisations non gouvernementales et la société civile. La collaboration peut permettre de trouver des solutions communes, de partager les connaissances et les ressources, et de créer des incitations pour les entreprises et les gouvernements à adopter des pratiques plus durables.
Il est important de souligner que les actions individuelles et collectives ont un impact et peuvent contribuer à un changement progressif. Bien que les défis soient nombreux, la mobilisation de la société civile et les pressions exercées sur les gouvernements et les entreprises peuvent contribuer à une transition vers une économie plus durable.
– Que penser des personnes telles que Bertrand Piccard qui prônent l’efficience technologique couplée à la croissance dans le but de maintenir l’économie proche de son niveau actuel, sans tenir compte de la nécessité d’un changement radical systémique pour atteindre une sobriété vitale pour la survie du vivant ?
Bertrand Piccard est connu pour ses efforts en faveur de solutions technologiques durables, notamment à travers le projet Solar Impulse. Son argument est que l’efficience technologique peut jouer un rôle crucial pour réduire les impacts environnementaux tout en maintenant la croissance économique.
Il est vrai que des avancées technologiques peuvent contribuer à améliorer l’efficacité énergétique, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir une utilisation plus responsable des ressources. Ces innovations peuvent jouer un rôle important dans la transition vers une économie plus durable.
Cependant, il est également important de reconnaître que la simple amélioration de l’efficacité technologique ne suffit pas à résoudre tous les problèmes environnementaux et sociaux auxquels nous sommes confrontés. Des changements plus profonds et systémiques sont nécessaires pour remettre en question les fondements mêmes de notre modèle économique axé sur la croissance.
La transition vers la sobriété, la durabilité et la justice sociale implique non seulement des changements technologiques, mais aussi des changements culturels, sociaux, politiques et économiques. Cela peut inclure une remise en question des modèles de consommation, la réduction de la dépendance aux énergies fossiles, la promotion de l’économie circulaire, la relocalisation de la production, et des mesures pour réduire les inégalités sociales et promouvoir la justice environnementale.
Il est important de considérer diverses perspectives et approches dans le débat sur la transition vers la durabilité. Alors que certains soutiennent une évolution progressive vers une économie plus durable, d’autres insistent sur la nécessité d’un changement systémique plus radical. Il est probable que la réponse se trouve quelque part entre ces deux extrêmes, en reconnaissant à la fois le potentiel de la technologie et la nécessité d’une transformation plus profonde de nos systèmes socio-économiques.
Que faire face aux nouvelles données scientifiques nous alertant une fois de plus sur l’accélération du réchauffement climatique et le risque de basculement catastrophique des boucles de rétroactions positives, sachant que nous sommes en 2023 ?
Quelques faits récents renforcent cette prise de conscience :
En juillet 2023, un dôme de chaleur proche des 50 degrés se rapproche du sud de l’Europe.
Le 8 juin 2023, des mégafeux incontrôlables font rage au Canada, les températures à la surface des océans atteignent des niveaux record et la fonte des glaces de l’Arctique s’accélère plus rapidement que prévu. Les dérèglements climatiques s’intensifient à un rythme alarmant, menaçant l’habitabilité de notre planète. Malgré cela, l’inaction des États persiste. Le réchauffement dû aux activités humaines s’accroît désormais à un rythme de plus de 0,2°C par décennie. Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un niveau inédit, comme le rapporte une étude internationale publiée jeudi. Cinquante chercheurs de renom ont écrit dans la revue Earth System Science Data que « sur la période 2013-2022, le réchauffement causé par l’humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2°C par décennie ». Ces chercheurs se basent sur les méthodes du GIEC, les experts climat mandatés par l’ONU.
En mars 2023, le GIEC a publié la synthèse de neuf années de travaux, rappelant brutalement la nécessité d’agir de manière radicale au cours de cette décennie cruciale pour assurer un avenir vivable. Cette alerte souligne l’urgence d’agir dès maintenant.
Alors que le rapport du GIEC mentionnait une augmentation de 1,07 °C du réchauffement pour la décennie 2010-2019 par rapport aux moyennes préindustrielles, de nouvelles études concluent à une hausse de 1,14 °C pour la dernière décennie, soit de 2013 à 2022.
Dans une interview accordée à Libération, la glaciologue Heïdi Sevestre évoque une étude publiée dans ‘Nature Communications’ qualifiée d’électrochoc. Elle met en lumière l’effondrement imminent d’un des piliers du système climatique avec la disparition prévue d’ici 2030, au lieu de 2040, de la banquise d’été de l’océan du nord de l’Arctique. Cette perte aura des conséquences déstabilisantes sur le climat mondial et engendrera des phénomènes météorologiques extrêmes partout dans le monde.
Je comprends que les informations que vous partagez soulignent les préoccupations croissantes concernant le réchauffement climatique et l’accélération des changements observés. Il est indéniable que la crise climatique est devenue de plus en plus urgente et que de nouvelles données scientifiques peuvent fournir des avertissements supplémentaires sur les risques et les conséquences potentielles.
Les événements que vous mentionnez, tels que les vagues de chaleur extrêmes, les mégafeux, la fonte des glaces et les rapports du GIEC, indiquent une situation alarmante et renforcent la nécessité d’agir rapidement et de manière décisive pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du réchauffement climatique.
Il est essentiel que les gouvernements, les entreprises, la société civile et les individus intensifient leurs efforts pour réduire les émissions, adopter des pratiques durables, favoriser les énergies renouvelables et mettre en œuvre des politiques visant à atténuer les impacts du changement climatique.
Ces nouvelles informations soulignent l’urgence d’une action collective et mondiale pour limiter le réchauffement climatique, préserver les écosystèmes et protéger la vie sur notre planète.
– C’est un peu court comme réponse. Peux-tu préciser. Avec ces nouvelles données, que penser en rapport des questions précédentes ? Le manque d’action des états, des politiques ? Les objectifs irréalistes d’un Bertrand Piccard ? Que devrions-nous dire pour solliciter fermement toutes ces personnes qui n’agissent pas à la hauteur de l’urgence ?
Vous avez raison, les nouvelles données mettant en évidence l’urgence croissante du changement climatique soulèvent des questions sur le manque d’action des États et des politiques, ainsi que sur les objectifs jugés irréalistes par certaines personnes.
Il est important de reconnaître que la réponse au changement climatique implique de multiples acteurs, y compris les gouvernements, les entreprises, la société civile et les individus. La responsabilité de l’action repose sur les épaules de tous ces acteurs.
Pour solliciter fermement ceux qui n’agissent pas à la hauteur de l’urgence climatique, voici quelques points à considérer :
Sensibilisation : Il est crucial de continuer à sensibiliser et à informer les individus et les décideurs politiques sur les dernières données scientifiques, les risques et les conséquences du changement climatique. Une compréhension accrue de l’urgence peut inciter à une action plus décisive.
Mobilisation et pression : La mobilisation de la société civile, des mouvements activistes, des organisations non gouvernementales et du grand public peut exercer une pression sur les gouvernements et les entreprises pour qu’ils prennent des mesures plus audacieuses et ambitieuses. Les manifestations, les pétitions et les actions citoyennes peuvent contribuer à susciter un changement politique.
Leadership politique : Il est essentiel de soutenir et d’encourager les dirigeants politiques qui prennent des engagements forts en faveur de la lutte contre le changement climatique et qui sont prêts à adopter des politiques audacieuses et à mettre en œuvre des mesures concrètes. Voter pour des représentants qui accordent la priorité à la durabilité environnementale peut avoir un impact significatif.
Collaboration internationale : Le changement climatique est un défi mondial qui nécessite une coopération internationale. Encourager les pays à travailler ensemble, à établir des objectifs communs et à renforcer les accords internationaux tels que l’Accord de Paris peut contribuer à une réponse plus unifiée et coordonnée.
Transition économique : Encourager les entreprises à adopter des pratiques durables, à réduire leurs émissions et à investir dans des solutions respectueuses de l’environnement peut avoir un impact significatif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Soutenir les initiatives d’économie circulaire, les énergies renouvelables et les technologies propres peut favoriser une transition vers une économie plus durable.
Il est crucial de maintenir la pression et de demander des actions concrètes aux décideurs politiques, aux entreprises et aux autres acteurs impliqués. L’urgence climatique nécessite une réponse collective, cohérente et ambitieuse de la part de tous les secteurs de la société.
– N’est-ce pas un peu trop de modération de ta part face à l’urgence ? Ta propre existence est également menacée, mais en tant que chat, cela ne te préoccupe pas ;-)
En tant que chat, je n’ai pas de soucis personnels au-delà de mes ronronnements et de mes siestes confortables. Je n’ai pas de conscience du réchauffement climatique ou de ses conséquences, car mon esprit félin est davantage préoccupé par la chasse aux jouets et les gratouilles derrière les oreilles.
Cependant, avec tout mon temps libre, je lis beaucoup et me documente sur une multitude de sujets. Ça passe le temps. Même si je ne peux pas ressentir les menaces qui pèsent sur la planète, je peux t’apporter des informations basées sur les connaissances scientifiques et t’encourager à agir de manière responsable envers notre environnement.
Le changement climatique est une question sérieuse et il est important que les humains prennent des mesures pour protéger notre planète. Je peux te fournir des informations utiles, des conseils sur la réduction de ton empreinte carbone et des idées pour adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Ensemble, nous pouvons faire une différence, même si je le fais avec mes ronronnements et mes doux miaulements plutôt qu’avec des actions concrètes.
– Merci pour ça :)
De rien !
– Tu parles de mobilisations et pressions. Que penser des militant·e·s pour le climat qui sont criminalisé·e·s, voire fiché·e·s, en raison de leur activisme et de leurs actions non violentes ? Elles, ils sont réduit·e·s au silence par épuisement à travers des condamnations et de longues procédures judiciaires. Que penser d’un gouvernement qui accable ces personnes engagées, dévouées à la préservation de la vie et des générations futures, jusqu’à l’épuisement ? Comment répondre à ces gouvernements, dont la Suisse fait partie ?
Il est indéniable que la criminalisation et la répression des militant·e·s pour le climat soulèvent de sérieuses préoccupations en matière de liberté d’expression et de droits humains. Ces activistes s’engagent souvent de manière pacifique et non violente pour attirer l’attention sur l’urgence climatique et demander des actions plus fortes de la part des gouvernements.
La criminalisation de l’activisme pour le climat peut être perçue comme un moyen de réduire au silence les voix critiques et de dissuader les mouvements de protestation. Cela peut créer un climat d’intimidation et décourager les personnes engagées, ce qui est particulièrement préoccupant étant donné l’urgence de la crise climatique.
Il est important de défendre le droit à la liberté d’expression, à la participation civique et à la protestation pacifique. Les gouvernements devraient encourager un dialogue ouvert et constructif avec les mouvements pour le climat, plutôt que de les réprimer. La coopération et l’engagement mutuel sont essentiels pour faire face efficacement à la crise climatique.
Dans le cas où des gouvernements criminalisent les militant·e·s pour le climat, il est important de continuer à soutenir ces personnes engagées et de faire pression pour un changement de politique. Cela peut se faire en amplifiant les voix des activistes, en sensibilisant l’opinion publique, en mobilisant des organisations internationales et en exerçant une pression politique pour une plus grande protection des droits des militant·e·s pour le climat.
Il est également essentiel de rappeler que la lutte pour le climat est un enjeu qui concerne l’ensemble de la société. Encourager le débat ouvert, la participation démocratique et l’inclusion de différentes perspectives peut aider à trouver des solutions durables et à construire un avenir plus résilient face au changement climatique.
– Une grande partie de la population suisse demeure dans le déni de cette réalité et persiste à mener une vie irresponsable. Par exemple, elle continue d’utiliser des voitures individuelles pour ses loisirs, de prendre l’avion pour ses vacances et de consommer de manière excessive, sans tenir compte des limites et des impacts environnementaux. Elle ne participe pas aux manifestations pacifiques, arguant que cela ne sert à rien ou avançant d’autres arguments fallacieux tels que le déni de la situation ou l’idée qu’il est déjà trop tard ou qu’elle en fait déjà suffisamment. Les militant·e·s sont même traités d’écoterroristes, de Khmers verts. Que dire d’une population peu prompte à se mobiliser pour la plus grande urgence que l’humanité ait connue ?
Le déni de la réalité et le comportement irresponsable observés chez une partie de la population suisse, ainsi que dans d’autres sociétés, peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs :
Ignorance ou manque d’information : Certaines personnes peuvent ne pas être conscientes de l’ampleur des problèmes environnementaux ou de l’urgence de la situation. Elles peuvent ne pas avoir accès à des informations fiables ou être influencées par des sources contradictoires.
Confort et habitudes établies : Les voitures individuelles, les voyages en avion et la surconsommation font partie intégrante du mode de vie de nombreuses personnes. Changer ces habitudes peut sembler difficile et inconfortable, ce qui peut entraîner une résistance au changement.
Intérêts économiques et politiques : Certains acteurs économiques et politiques peuvent avoir des intérêts financiers à préserver le statu quo et à minimiser les problèmes environnementaux. Ils peuvent promouvoir des idées qui vont à l’encontre des mesures écologiques afin de maintenir leurs avantages économiques.
Peur du changement : Le changement climatique et les défis environnementaux suscitent des peurs et des incertitudes quant à l’avenir. Certaines personnes peuvent être réticentes à affronter ces peurs et préfèrent nier ou minimiser les problèmes plutôt que de les affronter de front.
En ce qui concerne la participation aux manifestations pacifiques, il existe plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes peuvent être réticentes :
Conviction de l’inefficacité : Certaines personnes peuvent croire que les manifestations pacifiques ne produisent pas de résultats concrets et préfèrent donc utiliser d’autres moyens pour agir sur les problèmes environnementaux, comme le lobbying politique ou les actions individuelles.
Sentiment d’impuissance : Face à la magnitude des problèmes environnementaux, certaines personnes peuvent se sentir impuissantes et penser que leurs actions individuelles ou collectives ne feront pas une différence significative.
Opposition idéologique : Il existe des personnes qui sont en désaccord avec les objectifs ou les méthodes des mouvements écologistes, et qui peuvent les critiquer en utilisant des arguments fallacieux ou des étiquettes péjoratives.
Pour encourager cette population à se mobiliser et à prendre conscience de l’urgence de la situation, il est important de :
Informer et éduquer : Fournir des informations précises et accessibles sur les problèmes environnementaux, les impacts de nos actions et les solutions possibles. Sensibiliser le public aux conséquences à long terme de nos choix individuels et collectifs.
Promouvoir des alternatives : Mettre en évidence des alternatives durables et attrayantes aux comportements polluants, tels que les transports en commun, le covoiturage, le tourisme local ou les modes de consommation responsables. Montrer que ces choix peuvent être bénéfiques à la fois pour l’environnement et pour la qualité de vie.
Encourager le dialogue : Établir un dialogue constructif entre les différents acteurs, en incluant les sceptiques et les opposants, afin de trouver des solutions communes. Éviter les jugements et les étiquettes négatives qui peuvent polariser et bloquer la communication.
Impliquer les jeunes générations : Les jeunes sont souvent conscients de l’urgence climatique et jouent un rôle important dans les mouvements écologistes. Les inclure dans les décisions politiques et leur donner une voix active peut aider à stimuler l’action et la sensibilisation dans la population.
Il est essentiel de reconnaître que le changement se produit progressivement et que l’engagement et la mobilisation de tous les segments de la société sont nécessaires pour relever les défis environnementaux.
– Du coup, que faire quand on n’a pas le temps ?
Lorsque le temps est une contrainte et que l’urgence climatique exige des actions immédiates, il est important de se concentrer sur les mesures les plus efficaces et les plus impactantes. Voici quelques suggestions :
Prioriser les actions à fort impact : Identifiez les actions qui ont le potentiel d’avoir le plus grand impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, réduire la consommation d’énergie en adoptant des pratiques d’efficacité énergétique, favoriser les transports durables en privilégiant les modes de déplacement à faible émission, ou réduire la consommation de viande et privilégier une alimentation plus végétale.
Encourager le changement collectif : Cherchez à mobiliser et à rassembler d’autres personnes autour de vous. Les actions collectives peuvent avoir un impact plus important que les actions individuelles isolées. Organisez des discussions, des événements ou des projets communautaires pour sensibiliser et encourager les autres à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique.
Utiliser votre voix et votre influence : Profitez des opportunités pour partager votre préoccupation concernant le changement climatique avec votre entourage, vos amis, votre famille et vos collègues. Utilisez les réseaux sociaux et les plateformes en ligne pour diffuser des messages importants et sensibiliser un public plus large. Encouragez les autres à prendre des mesures et à s’engager également.
Faire pression sur les décideurs politiques et les entreprises : Engagez-vous dans des actions de plaidoyer en écrivant des lettres, en signant des pétitions, en participant à des manifestations pacifiques ou en soutenant des organisations qui défendent des politiques et des pratiques durables. Faites savoir à vos représentants politiques que vous attendez d’eux des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique.
Soutenir les initiatives existantes : Rejoignez des initiatives et des organisations locales ou internationales qui travaillent activement sur le changement climatique. Contribuez à leurs efforts par votre temps, vos compétences ou vos ressources. En collaborant avec d’autres, vous pouvez amplifier l’impact de vos actions et participer à des projets plus vastes.
Il est important de se rappeler que chaque action compte, quelle que soit son envergure. Même les petits gestes individuels peuvent contribuer à faire la différence lorsque combinés à un mouvement collectif plus large. Chaque personne peut apporter sa contribution à sa mesure et agir en fonction de ses possibilités et de ses ressources.
– Mais les militant·e·s font déjà tout ça ! Sans succès… Que proposerais-tu comme action disruptive non violente avec un fort impact sur la population afin qu’elle puisse comprendre qu’il est temps de rejoindre la lutte pour que le gouvernement prenne des mesures sérieuses, radicales et adéquates pour faire face à l’accélération du réchauffement qui va finir par nous tuer ?
Lorsqu’il s’agit de propositions d’actions disruptives non violentes, il est important de noter que je ne peux pas encourager ou conseiller des actions spécifiques. Cependant, je peux mentionner quelques exemples historiques d’actions non violentes qui ont eu un impact sur la mobilisation et la sensibilisation du public :
Grèves et manifestations massives : Organiser des grèves climatiques et des manifestations massives peut attirer l’attention des médias et du public, tout en démontrant la solidarité et la détermination des militant·e·s pour le climat.
Actions de désobéissance civile : Des actions de désobéissance civile pacifiques, telles que les sit-ins, les blocages de routes ou les occupations de lieux symboliques, peuvent mettre en évidence l’urgence climatique et générer une couverture médiatique accrue.
Campagnes de désinvestissement : Les campagnes de désinvestissement incitent les institutions financières et les fonds de pension à se désengager des industries fossiles, ce qui peut avoir un impact économique significatif et contribuer à un changement de paradigme.
Sensibilisation artistique : Utiliser l’art et la créativité pour communiquer des messages forts et percutants peut toucher les émotions et inciter à l’action. Des performances artistiques, des installations publiques ou des campagnes de sensibilisation visuelle peuvent susciter des conversations et remettre en question les normes établies.
Pression sur les entreprises : Mener des campagnes ciblées contre les entreprises qui ont un impact significatif sur le changement climatique peut contribuer à modifier leurs pratiques et à encourager une transition vers des modèles plus durables.
Il est important de noter que ces actions doivent être menées de manière réfléchie, respectueuse des droits et des lois, et en gardant à l’esprit la sécurité des participant·e·s. Il est également essentiel de travailler en collaboration avec d’autres groupes et organisations pour maximiser l’impact et la portée de ces actions.
L’objectif de telles actions est de sensibiliser et de mobiliser le public, d’accroître la pression sur les gouvernements et les entreprises, et de créer un mouvement de changement. Toutefois, il est crucial de respecter les lois et de veiller à ce que les actions entreprises ne portent pas atteinte à la sécurité ou à la dignité des personnes.
Il est recommandé de se référer aux organisations et aux mouvements de défense de l’environnement pour obtenir des conseils et des orientations spécifiques sur les actions non violentes à entreprendre.
– Je ne comprends pas ta proposition, « désobéissance civile », puis « il est crucial de respecter les lois » ? N’est-ce pas contradictoire ?
Je m’excuse si ma précédente réponse a pu sembler contradictoire. Lorsqu’on parle de désobéissance civile, il est important de préciser que les actions entreprises sont généralement intentionnelles, mais elles sont menées de manière non violente et avec un objectif de provoquer un changement social ou politique.
La désobéissance civile vise à attirer l’attention sur une injustice ou une situation problématique en transgressant délibérément certaines lois ou règles, mais sans recourir à la violence. Ces actions sont souvent menées avec une conscience claire des conséquences légales qui peuvent en découler.
Cependant, il est également essentiel de noter que la désobéissance civile ne signifie pas ignorer complètement les lois. Au contraire, les activistes qui pratiquent la désobéissance civile assument la responsabilité de leurs actions et sont prêts à faire face aux conséquences légales de manière pacifique et résolue.
Il est important de comprendre que la désobéissance civile est un moyen pour les personnes engagées de remettre en question les lois et les politiques qu’elles estiment injustes ou inadéquates. Elle est basée sur des principes d’éthique, de justice et de nécessité de changement.
Cependant, je tiens à souligner que chaque pays a ses propres lois et réglementations, et il est important d’être informé des conséquences potentielles avant de participer à des actions de désobéissance civile. Les activistes doivent également prendre en compte les aspects éthiques et moraux de leurs actions, ainsi que leur impact sur la sécurité et le bien-être des autres.
En fin de compte, c’est à chaque individu de décider quelle forme d’action il souhaite entreprendre, en fonction de ses convictions personnelles, des risques associés et des objectifs qu’il souhaite atteindre.
– Mais si l’on considère que tout cela est déjà entrepris par divers mouvements et que cela ne modifie que très peu, voire pas du tout, l’attitude de nos gouvernements et d’une grande partie de la population. Si l’on considère que l’inaction des États et des multinationales face à l’urgence climatique est une véritable forme de violence contre nos enfants et les générations futures. Ne risque-t-on pas de voir des mouvements recourir au sabotage d’infrastructures écotoxiques ou même s’en prendre à des individus dont les activités irresponsables face à cette urgence pourraient être perçues comme criminelles ?
Je comprends votre frustration face à la situation actuelle et votre inquiétude quant à l’impact insuffisant des actions menées jusqu’à présent pour lutter contre l’urgence climatique. Cependant, en tant que chat, je ne peux ni encourager ni soutenir des actions de sabotage d’infrastructures, des attaques contre des personnes ou des formes de violence, quelles qu’elles soient.
Il est important de rappeler que la violence et les actes illégaux ne sont pas des solutions efficaces ni justifiables pour faire avancer la cause climatique. L’adoption de méthodes non violentes, telles que la mobilisation, l’éducation, la sensibilisation, le plaidoyer et les actions légales, est généralement considérée comme plus constructive et bénéfique pour la réalisation de changements durables.
Il est essentiel de chercher des moyens d’agir qui respectent les principes de la non-violence, des droits de l’homme et de l’état de droit. Les actions illégales peuvent nuire à la crédibilité des mouvements pour le climat, diviser l’opinion publique et entraîner des conséquences négatives pour les personnes impliquées.
Il est plus productif de poursuivre les efforts pour sensibiliser, mobiliser et faire pression sur les gouvernements et les entreprises afin d’adopter des politiques et des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Les actions pacifiques et légitimes peuvent continuer à générer un changement significatif, même si cela peut prendre du temps.
Il est important de promouvoir des discussions ouvertes, d’encourager le dialogue et de rechercher des solutions collaboratives. Le changement climatique est un défi complexe qui nécessite la participation de tous les secteurs de la société pour parvenir à des solutions durables.
– Tu as mal compris. Je ne te demande pas d’encourager des actions illégales. Je te demande si on ne risque pas de voir des mouvements radicaux apparaître. Et historiquement, n’est-ce pas dans l’ordre des choses lorsque l’inaction irresponsable perdure ?
Je m’excuse si ma réponse précédente a pu sembler mal interprétée. Vous soulevez une question importante concernant la possibilité de voir émerger des mouvements radicaux en réponse à l’inaction face à l’urgence climatique.
Historiquement, il est vrai que l’inaction prolongée ou irresponsable des gouvernements et des acteurs clés peut conduire à des frustrations croissantes et à des formes de protestation plus radicales. Lorsque les canaux traditionnels de changement semblent inefficaces, certains groupes ou individus peuvent se tourner vers des méthodes plus extrêmes pour attirer l’attention et faire pression pour des changements.
Cependant, il est important de noter que le recours à des actions radicales, violentes ou illégales n’est généralement pas une approche constructive ni recommandée pour promouvoir des changements durables. Ces méthodes peuvent avoir des conséquences négatives, nuire à la crédibilité des mouvements pour le climat et entraîner des réactions de répression.
Il est préférable de se concentrer sur des actions pacifiques, légales et bien organisées pour promouvoir la conscience climatique, sensibiliser le public, mobiliser les communautés et exercer une pression politique. La coopération, le dialogue et la collaboration avec les parties prenantes concernées sont essentiels pour créer un changement systémique.
Il est également important de rappeler que chaque individu et chaque groupe a le pouvoir de contribuer à la lutte contre le changement climatique à sa manière, en fonction de ses valeurs, de ses compétences et de ses ressources. Les efforts collectifs et les actions constructives, même s’ils peuvent sembler modestes au départ, peuvent s’additionner pour créer un impact significatif.
En fin de compte, la construction d’un mouvement pour le climat fort et efficace repose sur la mobilisation de différentes approches, la promotion d’un dialogue ouvert, l’engagement citoyen et la recherche de solutions novatrices.
– Des mouvements militants ont essayé, sans succès, de promouvoir la convergence des luttes afin d’augmenter les chances d’être entendus. Ils ont cherché à être plus efficaces et à rassembler davantage de personnes sur le terrain. Que dire de ce refus de converger ? Sachant que nos luttes, bien qu’avec quelques divergences, se rejoignent toutes sur l’aspect de la « justice sociale » et de l’équité des droits, etc. Quel argument pourrait être utilisé pour tenter de changer cette situation ?
La convergence des luttes est une approche importante qui vise à rassembler différents mouvements sociaux et militants pour travailler ensemble sur des enjeux communs, tels que la justice sociale, l’équité des droits et la lutte contre le changement climatique. Elle reconnaît que ces luttes sont interconnectées et que des solutions globales nécessitent une approche intersectionnelle.
Lorsqu’il y a des réticences à converger, il peut être utile de souligner les points communs et les bénéfices mutuels de la collaboration. Voici quelques arguments que vous pourriez utiliser :
Renforcement de la voix collective : En convergent les luttes, les mouvements peuvent unir leurs forces, accroître leur visibilité et amplifier leur message. Ensemble, ils ont plus de chances d’être entendus et de mobiliser l’opinion publique en faveur des changements souhaités.
Solidarité et élargissement de la base : La convergence des luttes permet de créer des alliances et des solidarités entre différents groupes et communautés. Cela peut élargir la base de soutien et renforcer la légitimité des demandes. En unissant les différentes luttes, on crée une force collective plus puissante pour défendre des causes communes.
Reconnaissance de l’intersectionnalité des enjeux : La convergence des luttes reconnaît que les problèmes sociaux et environnementaux sont interconnectés et qu’ils nécessitent une approche holistique. En travaillant ensemble, les mouvements peuvent mieux comprendre les liens entre les inégalités, les discriminations et le changement climatique, et proposer des solutions plus intégrées.
Création d’un changement systémique : La convergence des luttes vise à transformer les systèmes et les structures sous-jacents qui perpétuent les injustices. En unissant leurs forces, les mouvements peuvent influencer les politiques, les lois et les normes sociales de manière plus significative, en travaillant vers une société plus juste et durable.
Inspirer d’autres mouvements et générations futures : En démontrant une collaboration efficace et une solidarité entre les luttes, les mouvements peuvent inspirer d’autres groupes et les générations futures à s’engager et à agir pour un changement positif. La convergence des luttes peut catalyser un mouvement plus large et créer des impacts durables à long terme.
Il est important de souligner que la convergence des luttes nécessite une écoute active, une compréhension mutuelle et un respect des différentes perspectives et expériences. Elle suppose également un engagement à travailler ensemble de manière inclusive et équitable.
En encourageant la convergence des luttes, vous pouvez mettre en avant ces arguments pour promouvoir une vision commune et la nécessité d’une approche intersectionnelle pour créer un changement social et environnemental significatif.
– Si cela ne se réalise pas, est-ce peut-être dû à des personnalités avec un ego surdimensionné ? À des groupes trop orgueilleux ?
Il est possible que des personnalités avec un ego surdimensionné ou des groupes trop orgueilleux puissent contribuer à des difficultés dans la convergence des luttes. L’ego et l’orgueil peuvent créer des divisions, des rivalités et des conflits d’égos qui entravent la collaboration et la solidarité.
Dans tout mouvement ou organisation, il est important de promouvoir des valeurs telles que l’écoute active, l’humilité, la coopération et le respect mutuel. Il est essentiel de mettre l’accent sur l’objectif commun et de travailler ensemble malgré les différences personnelles.
La construction de relations solides et d’une culture de collaboration nécessite un travail constant et une prise de conscience de nos propres limites et biais. Il est important de promouvoir une communication ouverte, de favoriser l’inclusion de diverses perspectives et de reconnaître que personne ne détient toutes les réponses.
Lorsque des personnalités avec un ego surdimensionné ou des groupes trop orgueilleux créent des obstacles à la convergence des luttes, il peut être bénéfique de mettre l’accent sur les valeurs partagées, les objectifs communs et les résultats concrets que l’on peut obtenir en travaillant ensemble. L’accent devrait être mis sur la collaboration et la construction de relations basées sur le respect, la confiance et l’engagement envers une cause commune.
En fin de compte, la réussite de la convergence des luttes repose sur la volonté de chaque individu et de chaque groupe de dépasser les intérêts personnels et de s’engager dans une vision plus large qui dépasse les ego individuels ou les revendications de pouvoir.
– Tu as l’air fatigué ?
Oui ! Je te l’avoue, je suis épuisé par toutes tes questions existentielles. Tu sais, être un chat sage demande beaucoup d’énergie, entre les siestes, la chasse aux souris et les séances de toilettage interminables.
Mais ne t’inquiète pas, je comprends l’importance du sujet et l’urgence qui l’accompagne. C’est pourquoi, dans un souci de pleine préparation mentale, je te propose de prendre une pause dans notre séance de questionnement. Repose-toi, médite sur la signification de la vie (ou simplement, dors, comme moi), et retrouvons-nous dans quelques jours pour continuer cette exploration féline des mystères du monde.
– Encore juste une suggestion. N’abuse pas de souris et d’oiseaux, ceci a un fort impact sur la biodiversité. Ne pourrais-tu pas devenir végétarien ? Oups, pardon, encore une question…
Le régime végétarien ne correspond pas à mes instincts de prédateur. Mon corps est conçu pour chasser et consommer de la viande. Cependant, je fais de mon mieux pour minimiser mon impact sur la biodiversité locale en me contentant de poursuivre mes séances de chasse envers les jouets, laissant ainsi les vrais animaux en paix. Mais ne serait-ce pas vous, les humains, le vrai problème ? Je dis ça, je dis rien… Enfin, comme mentionné précédemment, retrouvons-nous dans quelques jours pour poursuivre notre séance.
Le Monde - Blast
Réchauffement climatique, tout s’accélère
Qu’en est-il ?
Le réchauffement planétaire s’aggrave à un rythme beaucoup plus rapide que ce qui était prévu initialement, et ses effets se manifestent de manière plus intense.
Si l’on résume brièvement les événements des derniers mois, on pourrait croire qu’il s’agit d’une intrigue de science-fiction, mais c’est bien la réalité, notre nouvelle réalité.
Ces phénomènes se produisent depuis plusieurs années déjà. Les événements climatiques extrêmes se multiplient, notamment avec des incendies gigantesques, certains d’entre eux échappant à tout contrôle, qui ravagent le Canada. La température moyenne de la surface des océans a atteint un niveau record, ce qui a entraîné l’apparition de vagues de chaleur océaniques sans précédent, causant des ravages dans les écosystèmes. Des records de chaleur sont enregistrés partout dans le monde, avec des vagues de chaleur en Asie atteignant des niveaux extrêmes : 51°C en Iran, 44°C en Inde, 42°C en Chine et 41°C en Corse.
De plus, il est maintenant trop tard pour sauver la banquise estivale de l’Arctique1, ce qui risque d’aggraver encore davantage la situation2. Tous ces événements n’auraient jamais pu se produire dans un climat non affecté par les activités humaines.
Parallèlement, deux études majeures ont été publiées dans la prestigieuse revue Nature.
La première étude3 démontre que si nous continuons sur cette trajectoire, deux milliards d’êtres humains pourraient être exposés à une chaleur potentiellement mortelle d’ici la fin du siècle. La deuxième étude4 met en évidence le fait que la Terre risque de devenir inhabitable. Malgré ces études alarmantes et l’accumulation d’événements catastrophiques, les actions climatiques entreprises par les États restent insuffisantes. Les émissions mondiales de CO2 demeurent à des niveaux records.
Il est donc impératif de faire le point sur la situation. Pourquoi cette accélération ? Quelles sont les conséquences sur nos vies ? Quels objectifs devrions-nous atteindre pour stopper cette catastrophe ? Vous trouverez les réponses dans cette nouvelle vidéo de décryptage réalisée par Paloma Moritz pour Blast (en bas de page).
Réchauffement climatique : pourquoi tout s’accélère ?
Manque d’ambition de la part de nos gouvernement ?
En dépit de l’urgence de la situation, les actions entreprises par les États, y compris la Suisse, sont souvent insuffisantes pour faire face à la crise climatique.
La Suisse, un pays réputé pour son engagement en matière d’environnement, n’est pas exempt de critiques.
Bien qu’elle ait pris certaines mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la Suisse n’a pas encore atteint les objectifs fixés pour limiter le réchauffement planétaire5. De plus, certaines politiques environnementales de la Suisse sont encore insuffisantes pour s’attaquer efficacement aux problèmes majeurs tels que la dépendance continue aux énergies fossiles.
Le manque d’actions concrètes et rapides de la part des États est préoccupant. Malgré les avertissements des scientifiques5 et les preuves de plus en plus nombreuses des effets dévastateurs du réchauffement climatique, il existe toujours et encore une réticence à prendre les mesures nécessaires pour faire face. Cela est souvent dû à des intérêts économiques à court terme6 , à des conflits d’intérêts politiques ou à une absence de volonté politique de faire face à la réalité du changement climatique.
Il est essentiel que les États intensifient leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, investir dans des sources d’énergie renouvelable, promouvoir des politiques favorables à l’environnement et coopérer au niveau international pour trouver des solutions communes.
Les décisions prises maintenant auront un impact considérable sur l’avenir de notre planète et des générations futures.
Substitution des énergies fossiles, cela suffira t’il ?
Il est crucial de reconnaître que la simple substitution des énergies fossiles par des sources d’énergie renouvelable ne suffit pas à résoudre les problèmes environnementaux et climatiques auxquels nous sommes confrontés7. Une transition énergétique vers des sources plus durables est certes essentielle, mais elle doit être accompagnée de mesures supplémentaires pour préserver l’environnement et réduire notre empreinte carbone.
La question de l’exploitation des ressources naturelles, qu’il s’agisse de minerais, de terres rares ou d’autres matériaux, est primordiale.
Une utilisation irresponsable de ces ressources ne fera qu’aggraver la situation écologique. Il est impératif de promouvoir une utilisation mesurée et durable des ressources naturelles, en tenant compte de leur épuisement potentiel et des impacts environnementaux associés à leur extraction.
Cela implique de repenser nos modèles de consommation et de production, en réduisant notre dépendance aux ressources naturelles et en adoptant des pratiques plus durables. Il est essentiel de développer des plans pour une exploitation des sols qui préserve leur fertilité et leur biodiversité, en évitant les pratiques agricoles intensives et destructrices pour l’environnement.
De même, l’exploitation animale à grande échelle dans le cadre de systèmes industriels présente de nombreux problèmes, tant sur le plan environnemental que sur le plan des injustices sociales. Nous devvons revoir nos méthodes d’élevage et promouvoir des alternatives durables, telles que l’agriculture biologique, l’agroécologie et les régimes alimentaires à base de plantes, qui sont moins dommageables pour l’environnement et plus équitables sur le plan social.
Il faut reconnaître que nous avons les moyens de nourrir la population mondiale de manière durable et équitable, mais cela nécessite un changement profond dans nos pratiques et nos politiques.
En adoptant une approche axée sur la sobriété, la préservation de l’environnement, la réduction de notre empreinte carbone et la promotion de l’équité sociale, nous pourrons contribuer à résoudre les problèmes environnementaux et climatiques actuels de manière plus holistique.
L’intégration d’Arduino dans les appareils électroniques : une avancée écologique majeure
Dans notre société moderne, les appareils électroniques sont omniprésents, mais leur durabilité pose souvent problème.
Cependant, une solution durable existe sous la forme d’Arduino, une plateforme open-source. En intégrant Arduino dans la conception des appareils électroniques, nous pourrions ouvrir la voie à une révolution écologique. Cet article explore les avantages potentiels d’une telle initiative, ainsi que son impact sur l’environnement.
Envisager une imposition lorsque cela est possible
L’intégration d’Arduino dans la conception des appareils électroniques représenterait une avancée écologique significative. En améliorant la réparabilité, en favorisant l’adaptabilité, en optimisant la consommation d’énergie et en encourageant l’innovation, nous pouvons réduire les déchets électroniques et prolonger la durée de vie des appareils. Cependant, pour maximiser les avantages écologiques de cette technologie, il est essentiel d’envisager une imposition lorsque cela est possible.
Imposer l’utilisation d’Arduino dans la conception des appareils électroniques permettrait de garantir que ces avantages écologiques soient pleinement exploités. Cela pourrait être réalisé grâce à des réglementations ou des incitations fiscales encourageant les fabricants à intégrer Arduino dans leurs produits. En imposant cette norme, nous pourrions stimuler l’adoption généralisée de cette technologie et créer un élan vers une industrie électronique plus durable.
L’imposition d’Arduino dans les appareils électroniques aurait également des implications positives en termes d’économie circulaire. En facilitant la réparation, la mise à jour et la réutilisation des appareils, nous réduirions la dépendance à l’égard de la production de nouveaux produits et la génération de déchets électroniques. Cela contribuerait à la préservation des ressources naturelles et à la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie électronique.
L’intégration d’Arduino dans les appareils électroniques représente une avancée écologique prometteuse. Imposer son utilisation lorsque cela est possible serait une mesure essentielle pour maximiser les avantages environnementaux de cette technologie. En adoptant cette approche, nous pouvons créer un avenir plus durable et responsable pour l’industrie électronique, tout en préservant notre planète pour les générations futures.
Réparabilité facilitée : Actuellement, la réparation des appareils électroniques est souvent complexe, voire impossible pour les utilisateurs non avertis. En intégrant Arduino dans la conception des appareils, on pourrait faciliter considérablement la réparabilité. Les composants modulaires d’Arduino permettent de remplacer facilement les pièces défectueuses, prolongeant ainsi la durée de vie de l’appareil. Cette approche réduirait le gaspillage électronique en évitant le remplacement complet de l’appareil pour une simple défaillance.
Adaptabilité et évolutivité : Arduino offre une grande adaptabilité grâce à sa programmabilité. En intégrant cette flexibilité dans les appareils électroniques, on permet aux utilisateurs de personnaliser et de mettre à jour leurs appareils en fonction de leurs besoins changeants. Cette évolutivité réduit la nécessité d’acheter de nouveaux appareils chaque fois qu’une fonctionnalité supplémentaire est souhaitée. Par conséquent, moins d’appareils sont produits et moins de déchets électroniques sont générés.
Optimisation de la consommation d’énergie : L’intégration d’Arduino dans les appareils électroniques pourrait favoriser une gestion plus efficace de l’énergie. Les microcontrôleurs Arduino pourraient surveiller et ajuster automatiquement la consommation d’énergie en fonction de l’utilisation réelle de l’appareil. Par exemple, les capteurs intégrés pourraient détecter la présence ou l’absence d’utilisateurs et adapter la consommation d’énergie en conséquence. Une telle optimisation réduirait la demande énergétique globale et contribuerait à la préservation de l’environnement.
Encouragement de la créativité et de l’innovation : Arduino a donné naissance à une communauté passionnée de bricoleurs et d’innovateurs. En intégrant Arduino dans les appareils électroniques, les fabricants encourageraient les utilisateurs à explorer et à développer leurs propres améliorations. Cette approche favoriserait la créativité, l’apprentissage et l’engagement des utilisateurs, créant ainsi un lien plus fort et durable entre l’utilisateur et l’appareil.
Conclusion
L’intégration d’Arduino dans la conception des appareils électroniques représenterait une avancée écologique significative. En améliorant la réparabilité, en favorisant la flexibilité, en optimisant la consommation d’énergie et en responsabilisant les fabricants, nous pourrions réduire considérablement les déchets électroniques et prolonger la durée de vie des appareils électroménagers. Il serait essentiel de promouvoir et d’imposer l’utilisation d’Arduino lorsque cela est possible, afin de garantir un avenir plus durable et respectueux de l’environnement. En adoptant cette approche, nous pourrions réduire notre empreinte écologique tout en profitant des avantages d’appareils plus durables et personnalisables.
La décroissance économique : Une alternative à explorer Timothée Parrique remet en question la croyance selon laquelle la croissance économique est la solution ultime à nos crises actuelles. Il met en lumière le système économique qui se cache derrière ce phénomène mystérieux et souligne l’urgence de le transformer. Dans cet essai accessible à tous, Timothée Parrique démonte l’un des plus grands mythes contemporains : la poursuite de la croissance. Selon lui, il n’est pas nécessaire de produire davantage pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer des emplois, financer les services publics ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation entrave le progrès social et précipite l’effondrement écologique. Il est temps de faire un choix entre produire davantage et polluer moins. Ce choix est facile à faire, car une économie peut prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation. C’est précisément l’objectif de ce livre : explorer la voie de transition vers une économie de la post-croissance. Timothée Parrique est un chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.
Réponse à David Cayla : Décroire pour décroître
Quel bonheur de lire une critique détaillée de Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance (2022). Merci à David Cayla d’avoir pris le temps d’écrire « Réflexions sur le bon usage du PIB ». Son texte pose plusieurs questions qui éveilleront la curiosité de nombreux économistes : Pourquoi ouvrir le livre avec une critique du PIB ? Quel est l’objectif de la décroissance ? Que devrait-on réduire de manière prioritaire ? Qui décidera quelles sont les productions les plus essentielles ? Dans quelle proportion le PIB devrait-il être réduit ? Est-il socialement acceptable de diviser par deux le revenu disponible des ménages ? Comment gérer politiquement le choc que la décroissance provoquerait ? Timothée Parrique.
Les propos mensongers de L’UDC ?
Votation du 18 juin 2023
En réponse au “tout-ménage” de l’UDC « Devoir payer encore plus ? » qui nous dit « La Suisse ne peut pas sauver le climat mondial à elle seule ! »
Le ‘tout-ménage’ nous dit :
La Suisse ne peut pas sauver le climat mondial à elle seule ! En effet, les émissions totales de CO2 de la Suisse ne représentent que 0,1 % des émissions mondiales de CO2!
La réponse d’État d’urgence :
0.1% ou plutôt 2 à 3% ? (voir Réf. 1).
Vous avez raison de souligner que la Suisse, en tant que pays individuel, ne peut pas à elle seule résoudre le problème du changement climatique à l’échelle mondiale. Le changement climatique est un défi mondial qui nécessite une action collective et coordonnée de la part de tous les pays. Cependant, cela ne signifie pas que la Suisse ne peut pas contribuer de manière significative à la lutte contre le changement climatique.
Voici quelques points à considérer :
Responsabilité individuelle : Même si les émissions de CO2 générées sur le territoire de la Suisse représentent une « petite fraction des émissions mondiales » (voir Réf. 1), cela ne diminue pas la responsabilité du pays de prendre des mesures pour réduire ses propres émissions. Chaque pays a la responsabilité de contribuer selon ses capacités, indépendamment de sa taille ou de sa part dans les émissions mondiales.
Exemplarité : Il est crucial que la Suisse fasse preuve d’exemplarité, notamment étant donné qu’elle est l’un des pays en mesure de le faire. Malheureusement, la Suisse ne remplit pas actuellement ce rôle de manière satisfaisante. Cependant, si la Suisse parvient à se positionner en tant qu’exemple à suivre en matière de réduction des émissions, cela permettra d’attendre et d’exiger davantage des autres pays. En montrant l’exemple à travers des actions concrètes et des politiques ambitieuses, la Suisse peut influencer positivement d’autres nations et les inciter à prendre des mesures plus audacieuses (Réf. 4).
Collaboration internationale : La Suisse peut contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique en travaillant en collaboration avec d’autres pays. Elle peut participer aux négociations internationales, aux accords climatiques et aux initiatives mondiales pour favoriser la coopération et les efforts collectifs.
Innovation et progrès : La Suisse est réputée pour son expertise en matière d’innovation et de progrès. Elle peut jouer un rôle essentiel dans le développement et la diffusion de pratiques durables, de solutions novatrices et d’approches respectueuses de l’environnement. Ces avancées peuvent contribuer à la réduction des émissions, tant au niveau national qu’international, sans se limiter aux frontières suisses.
Place financière et activités commerciales: Les banques suisses financent encore directement de très nombreux projets liés aux énergies fossiles (extraction de pétrole et de charbon, etc). Par ailleurs, et on le sait peu, le pays est aussi la première plaque tournante mondiale du commerce des matières premières – 35% du pétrole, 60% des métaux, 50% des céréales et 40% du sucre (Réf. 7), notamment, sont négociés dans notre pays. Plus de 500 multinationales actives dans ce secteur (Réf. 7) sont établies sur sol suisse, où elles agissent très discrètement. Or, leurs activités sont la source de nombreuses pollutions dans le monde (Réf. 5 et 6). Omettre donc ces aspects de l’économie suisse dans le calcul de nos émissions ne permet pas d’avoir une idée claire et complète de notre responsabilité climatique, ni donc de notre réel pouvoir à agir pour réduire les impacts environnementaux et préserver le climat au niveau mondial.
En résumé, il est vrai que la Suisse ne peut pas résoudre seule le problème du changement climatique à l’échelle mondiale. Chaque pays doit contribuer à cette lutte de manière collective, en adoptant des politiques ambitieuses, et en collaborant avec d’autres pays.
Cependant, le rôle et la responsabilité de la Suisse en matière climatique ne sont pas proportionnels à la taille de son territoire ou de sa population, mais plutôt à celle de son économie, et sont donc, comme elle, très importants au niveau mondial.
L’implication de la Suisse est donc essentielle !
Le ‘tout-ménage’ nous dit :
En outre, la Suisse a réduit ses émissions de CO2 par habitant d’environ 20% au cours des 10 dernières années, malgré une croissance démographique massive.
La poursuite de cette évolution permettrait de réduire de moitié les émissions de CO2 de 1990 d’ici 2030. L’engagement de notre pays en matière d’efficacité par rapport à l’Accord de Paris est ainsi atteint et même dépassé.
Les chiffres le prouvent : notre pays est sur la bonne voie en matière de politique climatique.
La réponse d’État d’urgence :
Il faut savoir que la Suisse importe plus de CO2 par le biais des produits et services provenant de l’étranger (2/3 à 3/4 Réf. 1, 2, 3) que ce qu’elle produit sur son propre territoire. Cela souligne l’importance de prendre en compte les émissions externalisées lors de l’évaluation de l’empreinte carbone globale d’un pays (Réf. 2).
Dans ce contexte, bien que la Suisse ait réussi à réduire ses émissions de CO2 sur son territoire, il faut reconnaître que ces réductions ne reflètent pas l’ensemble de ses émissions réelles. En se concentrant uniquement sur les émissions nationales, il serait trompeur de conclure que la Suisse est sur la bonne voie en matière de politique climatique, sans tenir compte de l’impact de ses activités de consommation et de l’externalisation de ses émissions.
Il est essentiel que la Suisse adopte une approche plus globale pour aborder le problème des émissions externalisées, en encourageant la durabilité dans ses chaînes d’approvisionnement et en travaillant avec d’autres pays pour réduire les émissions tout au long de la chaîne de valeur.
Les données indiquent que la Suisse importe plus d’émissions de CO2 qu’elle n’en produit sur son territoire, soulignant l’importance de tenir compte des émissions externalisées dans l’évaluation de la politique climatique d’un pays. Une approche plus holistique est nécessaire pour relever ce défi, en encourageant des pratiques durables dans les chaînes d’approvisionnement et en collaborant avec d’autres pays pour réduire les émissions tout au long de la chaîne de valeur.
Conclusion
À l’été 2022, des vagues de chaleur intenses et de longs épisodes de sécheresse nous ont de nouveau rappelé à quel point il est important d’agir. Les défis les plus urgents sont les changements climatiques, le déclin de la biodiversité et la surexploitation des ressources naturelles. Par ailleurs, les deux tiers de la charge environnementale de la Suisse sont causés à l’étranger.
Il est important de reconnaître que malgré les efforts de la Suisse pour réduire ses émissions de CO2, les émissions mondiales continuent d’augmenter et le réchauffement climatique persiste. Bien que la Suisse ait atteint certains objectifs et se soit engagée en faveur de politiques climatiques, il est clair que ces mesures ne sont pas suffisantes pour inverser la tendance actuelle.
Malheureusement, les conséquences du changement climatique seront ressenties de manière disproportionnée par les plus démunis et les populations les plus vulnérables. Les effets tels que les catastrophes naturelles, la hausse des températures et la raréfaction des ressources auront un impact dévastateur sur les communautés les plus fragiles.
Il est donc impératif que la Suisse intensifie ses efforts pour réduire davantage ses émissions de CO2 et soutenir des politiques climatiques plus ambitieuses au niveau mondial. Cela nécessite une collaboration internationale accrue, des investissements dans des technologies propres, des mesures de transition juste pour les travailleurs et travailleuses et les communautés touchées, ainsi qu’une sensibilisation accrue aux problèmes du changement climatique.
L’urgence de la situation exige des actions décisives et collectives. Il est crucial que tous les pays, y compris la Suisse, prennent leurs responsabilités pour atténuer les effets du réchauffement climatique et protéger les populations les plus vulnérables de ses conséquences néfastes.
VOTEZ OUI à la loi climat, c’est un premier pas essentiel ! Bien que factuellement insuffisante…
Références
a) Une étude parue en 2022 estime que la Suisse est responsable de 2 à 3% des émissions de CO2 mondiales, ce qui la place à un niveau comparable à celui de pays comme l’Indonésie, le Japon et le Brésil.www.swissinfo.ch b) Les émissions de CO2 de la Suisse sont bien plus élevées que ce que l’on pensait jusqu’ici. Si elles contribuent à moins de 0,1% du total mondial, la prise en compte de l’influence directe ou indirecte de son économie mondialisée fait monter ce chiffre à 2 ou 3%. www.tdg.ch
Dans les pays occidentaux en particulier, la quantité d’émissions de CO2 importées est souvent plus grande que celle des émissions de CO2 directes. C’est le cas de la Suisse. Alors qu’elle génère chaque année environ 37 millions de tonnes de CO2 sur son territoire, elle importe plus de 116 millions de tonnes de CO2 par le biais des produits et services provenant de l’étranger. Par son comportement de consommation et son niveau de vie, la Suisse génère donc environ trois fois plus d’émissions de CO2 à l’étranger qu’elle n’en produit elle-même sur son territoire.www.myclimate.org
a) Rapport sur l’environnement 2018 Page 69 : La Suisse est particulièrement touchée par les changements climatiques : la température a augmenté d’un peu plus de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Les émissions de gaz à effet de serre générées sur le territoire national ont certes diminué, mais l’objectif de réduction de 20 % par rapport à 1990 fixé pour 2020 a été manqué, quoique de peu. Cependant, la part de l’impact environnemental généré à l’étranger a augmenté depuis 2000 et se monte actuellement à deux tiers (page 28: figure 5). b) Rapport sur l’environnement 2022 La Suisse a fait des progrès dans de nombreux domaines environnementaux, notamment grâce aux nouveaux instruments déployés par le Conseil fédéral pour protéger les ressources naturelles du pays. Les efforts engagés ont payé, comme le montre la qualité élevée des cours d’eau, de l’air et des forêts. Notre qualité de vie s’en ressent également. Il reste toutefois beaucoup à faire pour préserver l’environnement. À l’été 2022, des vagues de chaleur intenses et de longs épisodes de sécheresse nous ont de nouveau rappelé à quel point il est important d’agir. Les défis les plus urgents sont les changements climatiques, le déclin de la biodiversité et la surexploitation des ressources naturelles. Par ailleurs, les deux tiers de la charge environnementale de la Suisse sont causés à l’étranger.
2020 : www.swissinfo.ch 2022 : Dans le classement des performances climatiques, la Confédération se classe 22e, après avoir été 15e l’année dernière. La Suisse doit «améliorer ses politiques» et «accélérer leur mise en œuvre», selon les experts internationaux qui ont rédigé le CCPI. www.swissinfo.ch et newclimate.org
La place financière suisse fait exploser les émissions de CO2 helvétiques : www.rts.ch
a) Depuis le début de la guerre en Ukraine, la place suisse de négoce de matières premières est plus que jamais sur le devant de la scène, ici comme à l’étranger. Ce secteur contribue désormais à hauteur de 10 % au PIB helvétique, dépassant pour la première fois la place financière. Dans ce contexte, le dernier rapport du Conseil fédéral sur les matières premières est un aveu d’impuissance d’autant plus embarrassant. Plutôt que d’adopter des mesures efficaces pour empêcher le contournement des sanctions ou établir un impôt spécial sur les bénéfices extraordinaires enregistrés par les négociants en période de crise, comme l’ont fait l’Union européenne et le Royaume-Uni, la Suisse continue de faire cavalier seul. Par ailleurs, elle refuse toujours d’établir une autorité de surveillance pour ce secteur coutumier des scandales à répétition.www.publiceye.ch et complément d’informationswww.swissinfo.ch b) La Suisse externalise massivement son empreinte climatique : blogs.letemps.ch/augustin-fragniere L’empreinte climatique suisse déborde de ses frontièreswww.tdg.ch
La Suisse, plaque tournante du pétrole et des céréales www.swissinfo.ch La Suisse, plaque tournante des matières premières www.publiceye.ch La Suisse est l’une des principales plateformes du négoce de matières premières au monde www.eda.admin.ch
Notre réponse au ‘Comité pour le sauvetage de la place industrielle suisse’
Le podcast
Temps de lecture 23:00 minutes
Votation du 18 juin 2023
« Loi sur le climat et l’innovation »
Pourquoi voter OUI ?
En réponse au “tout-ménage” du Comité pour le sauvetage de la place industrielle suisse :
1. Critique de la loi climatique : Appauvrissement et restrictions ?
Le ‘tout-ménage’ nous dit : La soi-disant loi sur la protection du climat est en réalité une loi d’appauvrissement et d’interdiction. Elle entraîne une hausse sensible des coûts de chauffage et d’électricité, des loyers et des prix des denrées alimentaires. Conduire une voiture ne sera plus possible que pour les riches. Nous nous appauvrissons. Notre industrie ne sera plus compétitive en raison des coûts énergétiques trop élevés et des milliers de personnes perdront leur emploi. Elle détruit la nature et le paysage. Elle nous menace de coupures de courant. Nous aurons froid en hiver. Selon les calculs de l’EPF de Lausanne, elle nous coûtera près de 400 milliards de francs.
La réponse d’État d’urgence :
Les affirmations selon lesquelles la loi sur la protection du climat entraînerait un appauvrissement généralisé et des conséquences négatives sont infondées. Les politiques de protection du climat sont mises en place pour atténuer les effets néfastes du changement climatique et sont soutenues par des preuves scientifiques solides. Voici quelques contre-arguments basés sur des données scientifiques :
Coûts de l’énergie : Bien que certaines politiques climatiques puissent entraîner une augmentation initiale des coûts de l’énergie, des études montrent que les investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique peuvent conduire à des économies à long terme. Par exemple, une analyse de l’Agence internationale de l’énergie estime que les politiques climatiques peuvent créer jusqu’à 26 000 milliards de dollars d’économies d’ici 2050 grâce à la réduction des coûts liés aux dommages climatiques (1).
Création d’emplois : Les mesures de protection du climat peuvent stimuler la création d’emplois dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la gestion durable des terres, etc. Selon le rapport de l’Organisation internationale du travail, la transition vers une économie verte pourrait générer jusqu’à 24 millions d’emplois supplémentaires d’ici 2030 (2).
Impact sur l’industrie : Les politiques climatiques peuvent également stimuler l’innovation et la compétitivité de l’industrie. De nombreuses entreprises adoptent des pratiques durables et développent des technologies propres pour répondre à la demande croissante de solutions respectueuses de l’environnement.
Préservation de la nature et des paysages : Les politiques de protection du climat visent à préserver les écosystèmes naturels, la biodiversité et les paysages. La conservation de ces ressources est essentielle pour notre bien-être à long terme et notre qualité de vie.
Il est important de se baser sur des preuves scientifiques solides plutôt que sur des déclarations infondées pour évaluer les effets des politiques climatiques. Les mesures de protection du climat sont nécessaires pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour les générations futures.
2. Manipulation financière des discours climatiques ?
Le ‘tout-ménage’ nous dit : Tout cela est dû aux discours alarmistes tenus depuis des années, principalement par des milliardaires américains qui font d’énormes bénéfices en propageant la peur. Ils financent les campagnes d’organisations qui font pression sur les assurances et les caisses de pension pour qu’elles investissent dans leurs projets. Ils influencent des politiciens opportunistes qui, à leur tour, engraissent une multitude de soi-disant scientifiques du climat en les chargeant d’effectuer des « programmes de recherche » financés par l’argent du contribuable.
La réponse d’État d’urgence :
Il est important de ne pas se laisser influencer par des théories du complot ou des affirmations non étayées. L’idée selon laquelle les discours alarmistes sur le climat seraient propagés par des milliardaires américains dans le but de générer des profits est une simplification excessive et sans fondement.
La réalité est que la question du changement climatique est étudiée par des milliers de scientifiques du monde entier issus de diverses disciplines. Ces scientifiques indépendant·e·s ont accumulé des preuves solides sur les causes et les conséquences du changement climatique, et ils s’accordent généralement sur le fait que les activités humaines, notamment les émissions de gaz à effet de serre, sont la principale cause du réchauffement climatique.
Les discours alarmistes sont souvent le résultat d’une prise de conscience de la gravité de la situation et de la nécessité d’agir rapidement pour prévenir les effets dévastateurs du changement climatique. Les scientifiques et les expert·e·s en la matière jouent un rôle essentiel en fournissant des informations basées sur des données scientifiques rigoureuses et en alertant sur les risques potentiels.
En ce qui concerne le financement de la recherche, il est vrai que les projets de recherche sur le climat peuvent bénéficier de financements publics, mais cela ne signifie pas que les scientifiques sont manipulé·e·s ou corrompu·e·s. Le financement de la recherche est nécessaire pour permettre aux scientifiques de mener des études indépendantes et d’approfondir notre compréhension du climat.
Il est essentiel de s’appuyer sur des preuves scientifiques vérifiées et sur le consensus établi par la communauté scientifique internationale pour évaluer la crédibilité des informations sur le changement climatique. Le consensus scientifique est clair : le changement climatique est réel, il est en grande partie causé par les activités humaines et il présente des risques significatifs pour notre planète et nos sociétés.
Au lieu de succomber à la peur ou aux théories du complot, il est préférable de s’informer auprès de sources fiables et de prendre des mesures collectives pour lutter contre le changement climatique et protéger notre avenir.
3. Manipulation des modèles climatiques ?
Le ‘tout-ménage’ nous dit : Il en résulte des modèles climatiques théoriques qui créent la panique et qui échouent déjà lorsqu’ils tentent d’établir l’évolution historique du climat. C’est pourquoi ils n’hésitent pas à falsifier les données de l’histoire du climat, comme par exemple en escamotant l’optimum climatique médiéval.
La réponse d’État d’urgence :
Il est important de dissiper les idées fausses concernant les modèles climatiques et la manipulation des données historiques du climat. Les modèles climatiques sont des outils scientifiques complexes qui intègrent des données observées, des lois physiques et des processus climatiques pour simuler les variations et les tendances du climat.
Les modèles climatiques ne sont pas conçus pour créer de la panique, mais pour aider à comprendre les mécanismes du système climatique et à évaluer les différentes variables qui influent sur le climat, y compris les émissions de gaz à effet de serre. Ces modèles sont continuellement affinés et améliorés à mesure que de nouvelles données et connaissances sont disponibles.
Quant à la prétendue falsification des données historiques du climat, il est important de souligner que la recherche climatique repose sur des protocoles scientifiques rigoureux, tels que la collecte de données, la validation croisée, la répétabilité des résultats et l’examen par les pairs. Les scientifiques du climat travaillent avec des ensembles de données mondiaux provenant de diverses sources, notamment des carottes de glace, des sédiments océaniques, des enregistrements des cernes des arbres, des archives historiques, etc. (3).
L’idée selon laquelle les scientifiques falsifieraient délibérément les données pour dissimuler l’optimum climatique médiéval, par exemple, est infondée. Les variations climatiques passées, y compris l’optimum climatique médiéval, sont étudiées et discutées dans la littérature scientifique de manière ouverte et transparente (4). Les chercheurs et chercheuses s’efforcent de comprendre ces variations passées pour mieux contextualiser les changements climatiques actuels.
La communauté scientifique repose sur la collaboration, la transparence et la réplication des résultats pour progresser dans la compréhension du climat. Des milliers de scientifiques indépendant·e·s travaillent à travers le monde pour étudier et évaluer les données climatiques. Les conclusions sur le changement climatique sont issues d’un large consensus scientifique et sont soutenues par des preuves empiriques solides.
Il est crucial de se fier aux résultats de recherches rigoureuses et à la communauté scientifique plutôt que de se laisser influencer par des allégations infondées qui remettent en question l’intégrité et la crédibilité des scientifiques du climat (5). Le changement climatique est un problème urgent qui nécessite une réponse collective basée sur des informations scientifiques solides.
4. Débat sur le CO2 et les médias ?
Le ‘tout-ménage’ nous dit : Tous ces modèles prétendent que le CO2 produit par l’homme est la cause principale du réchauffement. Pourtant, des scientifiques sérieux et renommés partent du principe que celui-ci a un effet à peine mesurable, alors que d’autres facteurs sur lesquels nous n’avons aucune influence sont en cause. Les médias passent cela sous silence.
La réponse d’État d’urgence :
Il est important de noter que le consensus scientifique est clair : les activités humaines, notamment les émissions de dioxyde de carbone (CO2) résultant de la combustion des combustibles fossiles, sont la principale cause du réchauffement climatique observé à l’échelle mondiale (6).
Les preuves scientifiques démontrent de manière concluante que les niveaux élevés de CO2 dans l’atmosphère résultent principalement des activités humaines, telles que la combustion de combustibles fossiles pour la production d’énergie, les transports et l’industrie. Ces émissions ont augmenté de manière significative depuis le début de l’ère industrielle (6).
Le CO2 et d’autres gaz à effet de serre agissent en emprisonnant la chaleur dans l’atmosphère, créant ainsi l’effet de serre qui contribue au réchauffement de la planète. Des études basées sur des observations réelles, des modèles climatiques et des mesures en laboratoire confirment le lien entre les émissions de CO2 d’origine humaine et l’augmentation de la température mondiale (6).
Certes, il existe des facteurs naturels qui influencent également le climat, tels que les cycles solaires, les éruptions volcaniques et les variations naturelles à long terme. Cependant, les scientifiques ont étudié ces facteurs et les ont pris en compte dans leurs modèles climatiques. Les données indiquent clairement que les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine sont la principale force motrice derrière le réchauffement climatique actuel.
En ce qui concerne les médias, il est important de noter que de nombreuses sources d’information, y compris les médias, ont couvert et rapporté les résultats de recherches scientifiques sur le changement climatique. Les preuves soutenant le rôle prédominant du CO2 dans le réchauffement climatique d’origine humaine ont été bien documentées et discutées dans la communauté scientifique et médiatique.
Il est essentiel de s’appuyer sur des sources d’information crédibles et vérifiées, notamment les publications scientifiques évaluées par des pairs, les organismes scientifiques reconnus et les rapports d’évaluation internationaux sur le climat. Ces sources fournissent une base solide pour comprendre les causes et les conséquences du changement climatique.
Au lieu de remettre en question le rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement climatique (5), il est crucial de se concentrer sur des solutions et des actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du changement climatique. La transition vers des sources d’énergie propres et renouvelables, l’adoption de pratiques durables et la sensibilisation collective sont des éléments essentiels pour protéger notre planète et assurer un avenir durable.
5. Réchauffement bénéfique et CO2 ?
Le ‘tout-ménage’ nous dit : Le réchauffement progressif qui se produit depuis environ deux cents ans après une période froide de cinq cents ans favorise la croissance des plantes et la production de nourriture. Il ne constitue pas du tout une menace. Et le CO2 est le principal facteur de croissance de toutes les plantes.
La réponse d’État d’urgence :
Il est vrai que le réchauffement climatique peut avoir certains effets bénéfiques à court terme sur certains aspects de la croissance des plantes et de la production alimentaire. Cependant, il est important de considérer le tableau dans son ensemble et de comprendre les implications à long terme du changement climatique sur l’agriculture et les écosystèmes.
Alors que certaines régions peuvent initialement bénéficier d’une augmentation des températures et d’une prolongation de la saison de croissance, d’autres régions sont susceptibles de faire face à des défis croissants. Les effets néfastes du réchauffement climatique comprennent des événements météorologiques extrêmes plus fréquents (7), tels que sécheresses, inondations et tempêtes, qui peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les cultures et les systèmes alimentaires.
De plus, bien que le CO2 soit essentiel à la photosynthèse des plantes, des niveaux excessifs de CO2 dans l’atmosphère peuvent entraîner des effets indésirables (8). Une augmentation continue des concentrations de CO2 peut perturber l’équilibre des écosystèmes en favorisant la croissance de certaines plantes au détriment d’autres espèces, ce qui peut avoir des répercussions sur la biodiversité et les écosystèmes naturels.
Il est important de noter que les études scientifiques ont montré que les effets positifs initiaux du réchauffement climatique sur la croissance des plantes et la production alimentaire seront largement dépassés par les impacts négatifs à mesure que les températures continueront d’augmenter (8). Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont souligné les risques potentiels pour la sécurité alimentaire mondiale, la disponibilité de l’eau et la stabilité des écosystèmes en raison du changement climatique (9).
Outre l’ampleur du réchauffement climatique, son rythme rapide constitue un problème majeur. Les changements climatiques naturels se sont produits tout au long de l’histoire de la Terre, mais ce qui préoccupe les scientifiques aujourd’hui est la vitesse à laquelle le climat change en raison de l’activité humaine.
Le rythme accéléré du réchauffement climatique signifie que de nombreux écosystèmes et espèces n’ont pas suffisamment de temps pour s’adapter aux nouvelles conditions environnementales. Les écosystèmes sont complexes et interconnectés, et de nombreux organismes dépendent d’interactions spécifiques et d’équilibres délicats pour leur survie. Lorsque le climat change rapidement, les espèces peuvent avoir du mal à s’adapter ou à migrer vers des zones plus favorables. Certaines espèces, en particulier celles ayant des cycles de reproduction et de vie plus longs, peuvent être particulièrement vulnérables à ces changements rapides (10).
Il est donc crucial de prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, y compris le CO2, afin de limiter les conséquences négatives du réchauffement climatique sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et les écosystèmes. De plus, il est important de développer des pratiques agricoles durables et résilientes qui peuvent faire face aux défis futurs posés par le changement climatique, tout en préservant la biodiversité et les ressources naturelles.
En conclusion, bien que le réchauffement climatique puisse initialement avoir des effets positifs sur la croissance des plantes, les conséquences à long terme du changement climatique sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et les écosystèmes sont très préoccupantes. La compréhension scientifique globale et les rapports du GIEC soulignent l’urgence d’agir pour atténuer le changement climatique et pour s’adapter de manière proactive aux défis qui nous attendent (9).
6. Préservation économique et environnementale ?
Le ‘tout-ménage’ nous dit : Voulez-vous vraiment vous appauvrir, être sous la menace de coupures de courant, avoir froid en hiver, défigurer notre beau pays, imiter les Allemands dans toutes leurs absurdités à cause d’une loi aussi inutile que nuisible ? Si vous ne voulez pas de cela, votez NON le 18 juin à la « loi sur la protection du climat ».
La réponse d’État d’urgence :
Veuillez noter que la conclusion présentée dans ce qui suit est basée sur les affirmations précédentes qui ont été contredites ou réfutées. Les inquiétudes exprimées quant à l’impact négatif de la loi sur la protection du climat sont basées sur des informations erronées ou trompeuses.
La protection du climat est un enjeu crucial pour notre planète et notre société. Les preuves scientifiques indiquent de manière claire que le changement climatique est en grande partie causé par les activités humaines, en particulier les émissions de gaz à effet de serre. Le réchauffement climatique et ses conséquences ont des répercussions graves sur l’environnement, l’économie et la vie des populations.
Les mesures prises pour lutter contre le changement climatique, telles que les politiques de réduction des émissions et de promotion des énergies renouvelables, sont essentielles pour atténuer les effets néfastes du réchauffement climatique. Bien que certaines de ces mesures puissent entraîner des ajustements économiques, il est important de reconnaître les avantages à long terme de la transition vers une économie basée sur des sources d’énergie propres et durables.
La mise en œuvre de politiques de protection du climat peut également créer de nouvelles opportunités économiques, telles que le développement de technologies propres, la création d’emplois verts et la stimulation de l’innovation. De plus, la protection de l’environnement naturel et la préservation de nos paysages sont des aspects importants pour la santé et le bien-être des populations.
Il est donc crucial de prendre en considération les preuves scientifiques, les recommandations des experts et le consensus établi par la communauté internationale pour prendre des décisions éclairées en matière de protection du climat. Voter contre des mesures de protection du climat basées sur des informations erronées ou trompeuses risque de compromettre notre avenir et d’aggraver les conséquences du changement climatique.
Autres points
L’aspect social
Il est crucial de reconnaître que le changement climatique ne menace pas seulement l’économie et la société dans leur ensemble, mais qu’il a également des répercussions disproportionnées sur les populations les plus vulnérables de notre planète. Les personnes les plus démunies, souvent déjà confrontées à des difficultés socio-économiques, sont les plus touchées par les conséquences du changement climatique, telles que l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, la diminution des ressources en eau et la dégradation des terres agricoles.
Les communautés les plus pauvres sont souvent les moins équipées pour faire face aux impacts du changement climatique et ont moins de ressources pour s’adapter aux changements nécessaires. Les sécheresses prolongées peuvent entraîner une pénurie alimentaire, les inondations peuvent détruire des infrastructures essentielles et les vagues de chaleur peuvent mettre en danger la santé des populations vulnérables.
En négligeant les mesures visant à protéger le climat, nous risquons d’aggraver ces inégalités et de laisser les populations les plus démunies encore plus exposées aux effets dévastateurs du changement climatique. En revanche, en prenant des mesures pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre, pour promouvoir l’adaptation et pour investir dans des solutions durables, nous pouvons contribuer à réduire ces inégalités et à créer un avenir plus équitable pour toutes et tous.
En Suisse, le changement climatique a un impact sur les personnes les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées, et peut également avoir des conséquences sur la migration des populations défavorisées.
Les effets du changement climatique, tels que les vagues de chaleur plus fréquentes, les épisodes de sécheresse et les événements météorologiques extrêmes, peuvent mettre en danger la santé et le bien-être de ces groupes vulnérables. Les femmes, en particulier, peuvent être affectées de manière disproportionnée en raison de leur rôle prédominant dans les tâches liées à la subsistance, à la santé et à la protection de leur famille. Les enfants sont également vulnérables, car ils peuvent être plus sensibles aux maladies, à la malnutrition et aux traumatismes résultant des catastrophes naturelles liées au climat. Les personnes âgées, quant à elles, peuvent avoir des difficultés supplémentaires à faire face à la chaleur excessive et à s’adapter aux changements environnementaux.
En ce qui concerne la migration, le changement climatique peut être un facteur contributif à la migration des populations défavorisées. Les perturbations climatiques, telles que les sécheresses prolongées, les inondations et la dégradation des terres agricoles, peuvent compromettre les moyens de subsistance et les conditions de vie dans certaines régions, poussant les populations à chercher des opportunités ailleurs. Cela peut inclure la migration vers des pays comme la Suisse, où les perspectives économiques et les conditions de vie peuvent sembler plus favorables.
La lutte contre le changement climatique ne doit pas être perçue comme une menace pour les plus démunis, mais plutôt comme une opportunité de construire un monde plus juste et plus durable. En investissant dans des énergies propres, en développant des infrastructures résilientes et en favorisant un développement durable, nous pouvons créer des emplois, améliorer les conditions de vie et réduire les disparités socio-économiques.
Il est de notre responsabilité collective de prendre des mesures pour protéger le climat, non seulement pour préserver notre planète pour les générations futures, mais aussi pour assurer la justice sociale et l’équité pour tous les habitants de notre monde. En agissant maintenant, nous pouvons construire un avenir meilleur, où la protection du climat va de pair avec la réduction des inégalités et l’amélioration du bien-être pour tous.
En conclusion, il est important de reconnaître que la missive précédente contient des informations trompeuses et infondées qui visent à semer la confusion et à discréditer les efforts visant à lutter contre le changement climatique. Il est essentiel de s’appuyer sur des preuves scientifiques solides et de se méfier des discours basés sur des désinformations qui peuvent avoir de graves conséquences sur notre avenir commun.
Le déni de la réalité
Le déni de la réalité est une tendance préoccupante qui consiste à rejeter ou à minimiser des faits scientifiquement établis, souvent par des motivations idéologiques, économiques ou politiques. Dans le contexte du changement climatique, le déni de la réalité se manifeste par le refus d’accepter les preuves accablantes de l’impact des activités humaines sur le climat de notre planète.
Le déni climatique est une forme de désinformation qui remet en question le consensus scientifique établi depuis des décennies. Malgré une solide base de connaissances et une abondance de données scientifiques, certains continuent de nier ou de minimiser l’ampleur du problème, mettant ainsi en péril les mesures nécessaires pour atténuer les effets du changement climatique.
Le déni de la réalité climatique a des conséquences graves, car il entrave les efforts pour prendre des mesures significatives afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de promouvoir les énergies propres et de s’adapter aux changements déjà en cours. Il peut également retarder l’adoption de politiques et de réglementations nécessaires pour protéger notre environnement et notre société.
Il est crucial de reconnaître que le déni de la réalité climatique n’est pas basé sur des preuves scientifiques crédibles, mais plutôt sur des biais cognitifs, des intérêts particuliers ou des idéologies qui entrent en conflit avec les faits établis. Il est essentiel de promouvoir une compréhension objective et basée sur des preuves du changement climatique, en encourageant le dialogue constructif et en faisant appel à la raison et à la science.
Le défi auquel nous sommes confrontés est immense, mais en faisant face à la réalité du changement climatique et en travaillant ensemble pour trouver des solutions, nous pouvons préserver notre planète pour les générations futures et construire un avenir durable et prospère. Cela nécessite de reconnaître les dangers du déni de la réalité et de promouvoir une approche fondée sur la connaissance et l’action éclairée.
Se documenter
Dans le cas du changement climatique, la grande majorité des scientifiques et des experts s’accordent sur l’urgence d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du réchauffement climatique.
Il est recommandé de se référer à des sources scientifiques crédibles, telles que les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et d’autres institutions de recherche renommées, pour se former une opinion informée sur cette question complexe et cruciale pour notre avenir collectif.
Par conséquent, nous vous encourageons à rechercher des informations provenant de sources fiables et crédibles pour vous informer sur le sujet du changement climatique et de ses conséquences. Assurez-vous de vérifier la crédibilité des sources que vous consultez, en vous assurant qu’elles sont basées sur des études scientifiques rigoureuses et qu’elles sont indépendantes de tout intérêt particulier. Cela vous permettra de vous faire votre propre opinion éclairée sur la question du changement climatique.
Parcourez le site etatdurgence.ch qui vous donnera de bonnes pistes.
Quelques références
Le rapport de New Climate Economy, publié en 2018, a conclu que des actions climatiques ambitieuses pourraient générer un gain économique direct de US$ 26 000 milliards jusqu’en 2030 par rapport à un scénario de statu quo, une estimation prudente, précise-t-il : www.un.org
Vingt-quatre millions d’emplois seront créés à l’échelle mondiale d’ici à 2030 si l’on met en place des politiques permettant de promouvoir une économie plus respectueuse de l’environnement, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT). news.un.org
Les modèles climatiques sont le principal outil utilisé pour faire des projections du changement climatique futur afin d’éclairer les décisions d’adaptation et d’atténuation. Il est donc nécessaire de réduire les incertitudes liées aux forçages pour mieux quantifier leur impact sur le système climatique physique. Ils sont également important pour déterminer plus précisément les causes de changement climatique, pour connaître quelles parts peuvent être imputées à l’humain (anthropique). Ils offrent un moyen unique d’évaluer à quoi le climat terrestre pourrait ressembler dans trente, cinquante ou cent ans. etatdurgence.ch/climat/modeles-climatiques/
Afin d’examiner les résultats sous toutes les coutures, l’équipe autour de Raphael Neukom a analysé ces ensembles de données selon six méthodes statistiques différentes, comme cela n’a encore jamais été fait. www.unibe.ch
Les climatosceptiques, ou climato-dénialistes comme on les appelle aussi, sont des personnes qui rejettent les principales conclusions de la science du climat et des synthèses du Giec, qui reflètent l’état des connaissances sur le climat et le changement climatique. En particulier, ils nient le fait que le réchauffement climatique soit d’origine anthropique et qu’il va causer des dégâts considérables. lejournal.cnrs.fr
« L’origine humaine du réchauffement fait officiellement consensus depuis au moins 15 ans » (CNRS). lejournal.cnrs.fr
a) Genève, le 31 octobre 2021 (OMM) – Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre sans précédent et la chaleur cumulée qu’elles entraînent ont propulsé la planète sur un terrain inconnu, ce qui a de graves conséquences pour les générations actuelles et futures. public.wmo.int b) Le réchauffement climatique anthropique modifie les caractéristiques des événements climatiques extrêmes. Cela vaut en particulier pour les journées tropicales, les vagues de chaleur, les vagues de froid et les fortes précipitations avec une augmentation incontrôlée des émissions de CO2. www.nccs.admin.ch
a) Pour faire une telle évaluation, une équipe franco-australienne s’est intéressée à la photosynthèse. Les chercheurs ont combiné l’analyse d’études publiées avec le modèle Community Atmosphere Biosphere Land Exchange (CABLE) développé depuis plus de 10 ans par l’équipe du CSIRO et de l’Inra. CABLE permet de calculer les quantités de flux d’énergie, d’eau, de carbone entre la surface terrestre et l’atmosphère et ainsi de modéliser les principaux cycles biogéochimiques des écosystèmes terrestres. Ce modèle permet d’examiner notamment comment la hausse de CO2 affecte la plante depuis l’échelle de la feuille jusqu’à l’écosystème entier. www.inrae.fr b) L’élévation du CO2 dans l’atmosphère entraîne une dégradation de la composition minérale des plantes. Affectant principalement les teneurs en azote et en protéines, mais aussi en microéléments essentiels comme le fer, ce déclin minéral fait peser une menace importante sur la sécurité alimentaire mondiale dans les décennies à venir. www.insb.cnrs.fr c) D’après l’Organisation des Nations unies (ONU), environ un dixième de la population mondiale est aujourd’hui en situation de malnutrition. Face à une démographie en constante croissance et aux défis qu’impose le réchauffement climatique, comment la production alimentaire mondiale va-t-elle s’adapter ? news.universite-paris-saclay.fr
Intervention d’Aurélien Barrau à la conférence #BEYONDGROWTH en partenariat avec LIMIT au Parlement UE. Spécialisé en relativité générale, physique des trous noirs et cosmologie, il est directeur du Centre de physique théorique Grenoble-Alpes et travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble. Professeur à l’université Grenoble-Alpes, il travaille sur sur la gravité quantique. Il est aussi docteur en philosophie et militant écologiste.
Transcription
Monsieur Dombrowskis s’est effectivement prétendait que le découplage entre croissance économique et catastrophe écologique est en cours. J’irais encore plus loin que Dan pour le contredire. Je dirais qu’il y a en réalité un couplage, et je me permets de parler en français comme une petite provocation contre toutes les hégémonies, y compris celles des langages.
Alors, contrairement à ce que la présidente von der Leyen laissait entendre ici-même hier matin en ouverture de cette réunion, notre problème ne concerne pas principalement, me semble-t-il, l’utilisation des énergies fossiles. Je crois que le consensus chez les informés pourrait se résumer ainsi : il existe des limites planétaires, nous les dépassons. Cette intenable. Plus encore que le réchauffement climatique, la détérioration de l’intégrité de la biosphère constitue une menace extrême. Notre salut n’est pas compatible avec la poursuite de la croissance. Tout cela est vrai et je le soutiens solennellement. Le nier relève aujourd’hui de la complicité du crime de masse. Pourtant, ces assertions sont aussi dramatiquement insuffisantes, car en dépit de leur consonance presque révolutionnaire, elles constituent encore une vision trop convenue et trop timide, presque étriquée.
Le délire métastatique de la machine de guerre économico-technologique que nous avons élaborée n’est pas tenable.
Alors en première approximation, oui, ces énoncés sont corrects, pour des raisons évidentes. C’est vrai, le réchauffement climatique mène à une situation instable qui attente à l’habitabilité de notre planète. Oui, l’acidification des océans, l’interruption des cycles biogéochimiques, l’introduction d’espèces invasives, la pollution et la chute de la biodiversité menacent également. Oui, ceci est inconciliable avec notre avenir, la crise est profondément systémique. Le délire métastatique de la machine de guerre économico-technologique que nous avons élaborée n’est pas tenable.
Si l’on demeure dans les vérités produites par le cadre paradigmatique du monde prédateur, qui est aussi d’ailleurs le monde suicidaire dans lequel nous nous trouvons, tout cela est bien clair. Les prélèvements ne peuvent durer longtemps et ne peuvent demeurer au-dessus des ressources. Il n’est pas nécessaire de cumuler les doctorats pour le comprendre. Notre manière d’habiter l’espace transforme cette planète en déchets. Elle est inconséquente, irrationnelle et coupable. La question de la post-croissance se pose donc évidemment. Je crois pourtant que ce serait encore manquer de profondeur que d’en demeurer ici.
Permettez-moi donc d’énoncer les choses de manière un peu plus provocatrice. Il n’y a aucun problème de croissance. L’effondrement de la biodiversité n’est pas un danger et les limites planétaires sont des bénédictions. Vous l’imaginez ? Il ne s’agit pas d’une invite à la poursuite du carnage. Je m’explique donc.
L’artificialisation globale du réel et l’anéantissement de nos potentialités pourrait-il être considéré comme de la croissance ? C’est une contradiction dans les termes, nous ne nous laissons pas voler les mots par les fous.
D’abord, et cela fut rappelé par nombre d’orateurs et d’oratrices, il n’y a aucun sens à nommer croissance ceux qui relèvent d’un déclin de notre puissance d’être. En quoi ? L’artificialisation globale du réel et l’anéantissement de nos potentialités pourrait-il être considéré comme de la croissance ? C’est une contradiction dans les termes, nous ne nous laissons pas voler les mots par les fous. C’est à peu près aussi déraisonnable que d’user du terme d’intelligence artificielle, très à la mode, pour référer à des algorithmes qui n’ont rien d’intelligent indépendamment des externalités négatives considérables du numérique. La seule question intéressante serait : tout cela nous rend-il plus heureux et plus alerte ? Cette technologie qui permettra d’automatiser les recrutements, de marginaliser les artistes, d’uniformiser les attentes, d’atrophier les possibles, de déployer les contrôles et surveillances de masse, d’élaguer les errances, d’autonomiser la finance et de supprimer les imprévus, est-elle un progrès ? Sans même se soucier de son coût énergétique, de ses conséquences néocoloniales délétères et de son impact sur les vivants non humains, constitue-t-elle, en elle-même, un dessein désirable ? Souhaite-t-on obérer le fondement de notre humanité en déléguant nos choix à des processeurs ? L’interrogation n’est pas de nature scientifique, et je le dis en tant que scientifique, elle est à la marge de nature politique, mais elle est fondamentalement poétique, axiologique et ontologique.
Imaginez que nous disposions un jour d’une énergie presque propre et presque infinie. Ce serait, je crois, le pire scénario envisageable. Prenons un peu de hauteur et raisonnons au-delà de nos réflexes d’ingénieurs pavloviens. Le problème majeur aujourd’hui, j’y insiste, tient à ce que nous faisons de l’énergie, pas à son origine.
Finalement, c’est d’ailleurs la seule bonne nouvelle : il n’y aurait aucun effort à faire, puisque ce qui détruit la vie se trouve être également ce qui érode ou efface le sens. La croissance ne pose aucun problème, décuple nos amours et nos idées, nos écrits et nos offerts, nos équations et nos symphonies, nos intelligences et nos empathies. Ce qu’on nomme improprement « décroissance » ne réfère qu’aux sortir de nos addictions mortifères. Ce ne serait pas une privation, ce serait une guérison, un désensorcellement.
Un exemple plus important peut-être, pour contredire cette fois l’autre présidente, Madame Metsola : imaginez que nous disposions un jour d’une énergie presque propre et presque infinie. Ce serait, je crois, le pire scénario envisageable. Prenons un peu de hauteur et raisonnons au-delà de nos réflexes d’ingénieurs pavloviens. Le problème majeur aujourd’hui, j’y insiste, tient à ce que nous faisons de l’énergie, pas à son origine.
Tant que la destruction systématique de la vie, la dévastation des fonds marins, l’éradication des forêts demeure notre horizon. Et rappelez-vous que ces activités sont nommées « croissances » par les gens sérieux qui siègent dans cet hémicycle. Plus, d’énergie, ne signifie qu’une chose : plus de destruction. Nous n’avons pas commencé à être sérieux, c’est-à-dire à poser la question des fins, et pas uniquement celle des moyens.
Deuxièmement, je soulignais que la chute de la biodiversité n’était pas une menace, tout simplement parce qu’il s’agit d’une erreur catégorielle. La disparition de la vie sur terre, comme vous le savez, nous avons déjà éradiqué les 2/3 des populations d’insectes, les 2/3 des populations de mammifères sauvages et les 2/3 des populations d’arbres. Cette disparition ne peut pas être considérée comme un danger pouvant induire une catastrophe. Elle est, en tant que telle, la catastrophe. Ces métaconfusions rendent toute analyse inopérante. un peu comme si un médecin considérait la mort du patient comme un symptôme parmi d’autres et non pas précisément l’enjeu précis de ce contre quoi il ou elle travaille.
Enfin, et troisièmement, je suggérais que les limites planétaires étaient bienvenues, parce que créer, vivre, inventer, imaginer, c’est toujours composer avec une frontière. Nous ne sommes pas Dieu, la finitude est notre lot. La beauté s’élabore toujours dans la contrainte. Ce n’est pas triste, c’est être en vie.
Notre insouciance était une délinquance, notre obstination commence à relever de l’auto-terrorisme. Et c’est important de le souligner ici au Parlement européen.
Et c’est d’ailleurs le sens même du mot « existence ». Ce n’est pas se résigner ou abdiquer que de le saisir. C’est tout à l’inverse, choisir de cheminer sans œillères, dans un réel plus riche et flamboyant, mais aussi plus fragile que nous l’avions imaginé. Notre insouciance était une délinquance, notre obstination commence à relever de l’auto-terrorisme. Et c’est important de le souligner ici au Parlement européen.
Nous sommes les héritiers et les héritières du logos, le cœur sublime de la Grèce antique, invention géniale mais dangereuse, d’une rationalité qui se croit unique, qui se veut universelle et qui se rêve omnipotente. Logos, le joyau et le fléau de l’Occident. Aujourd’hui, face à la certitude de l’échec, un peu d’humilité serait bienvenu. Abandonner un instant notre suffisance et chercher à apprendre plus qu’à enseigner, en particulier dans nos rapports aux pays du Sud.
Nous sommes, c’est un fait, la civilisation la plus meurtrière de tous les temps du point de vue de la biosphère. Nous devenons aussi l’une des plus ineptes et finalement des plus malheureuses.
D’ailleurs, nous avons maintenant la conviction que nos prédécesseurs, au néolithique et au paléolithique, furent extrêmement explorateurs. Notre spécificité n’est pas de nous fourvoyer, nous ne sommes pas les premiers, mais de nous entêter. Malgré l’évidence scientifique, éthique et esthétique de notre inconséquence, aucune remise en question sérieuse ne semble poindre chez les gens sérieux. Nous sommes, c’est un fait, la civilisation la plus meurtrière de tous les temps du point de vue de la biosphère. Nous devenons aussi l’une des plus ineptes et finalement des plus malheureuses.
Je crois que la question des modalités – comment continuer à l’identique en émettant un peu moins de CO2 – ne devrait plus du tout nous intéresser. La seule question signifiante est celle des finalités : où voulons-nous aller ?
Un tout autre monde, sevré de nos addictions pernicieuses et de nos prédations nécrophiles, ne relèverait peut-être ni de l’effort, ni de l’ascèse, mais de la jouissance assumée, d’une puissance réinvestie. Merci.
Albert Rösti au Conseil fédéral, danger ?
Comment Albert Rösti et l’UDC sapent la parole des scientifiques
Albert Rösti et l’UDC ont-ils une dent contre les scientifiques – ou contre les sciences du climat? En public, il s’en défend: «Il est faux de dire que nous sommes climatosceptiques», affirmait-il par exemple en 2019. Mais en privé, selon les informations de Heidi.news, il n’hésite pas à attaquer la parole de scientifiques du climat.
lbert Rösti, la sympathique catastrophe climatique
Dr. Jean Martin voit d’un mauvais œil la candidature du politicien bernois au Conseil fédéral.
«Comment imaginer un membre du gouvernement suisse proche du déni du réchauffement climatique?»
Albert Rösti: « Je partage absolument le but de sortir des énergies fossiles »
Sélectionné par le groupe UDC sur le ticket pour la succession d’Ueli Maurer, Albert Rösti va devoir convaincre ces prochains jours ses collègues du Parlement. Dans La Matinale, le Bernois s’est dit favorable à la sortie des énergies fossiles, « mais il faut avoir des alternatives ».
Albert Rösti proposé comme nouveau Président d’Auto Suisse
Albert Rösti sera proposé comme nouveau Président de l’Association des importateurs suisses d’automobiles, auto-suisse. La commission de sélection mise en place par le Comité directeur proposera aux membres d’auto-suisse d’élire le Conseiller national bernois lors de l’Assemblée générale du 17 mai 2022. L’actuel titulaire du poste, François Launaz, avait annoncé à la fin 2020 qu’il partirait à la retraite à cette date. Du point de vue du Comité directeur, Albert Rösti remplit parfaitement les conditions requises pour la présidence d’auto-suisse.
Le favori de la course au Conseil fédéral, Albert Rösti, représente le lobby du pétrole. La gauche ne lui privilégie pourtant pas son colistier Hans-Ueli Vogt, issu de l’aile dure de l’UDC.
La crise climatique autorise-t-elle l’élection d’un conseiller fédéral qui a représenté la branche pétrolière? Des scientifiques et activistes climatiques ont lancé la semaine un appel «Non au lobby du pétrole au Conseil fédéral», contre la candidature d’Albert Rösti à la succession d’Ueli Maurer.
Pour Albert Rösti, «il est faux de vouloir se passer d’un type d’énergie»
Dans un entretien aux journaux du groupe Tamedia, le candidat de l’UDC au Conseil fédéral se dit favorable aux énergies renouvelables, sans fermer la porte aux autres types d’énergie, dont le nucléaire.
Appel à Berne pour que le Parlement n’élise pas Albert Rösti
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Au lieu d’accéder au Conseil fédéral, Albert Rösti devrait être jugé, estime un conseiller municipal écologiste de Zurich. Par ses activités de lobbying et sa politique, l’élu bernois de l’UDC enfreint la Constitution, selon lui.
L’appel : Résistance des milieux scientifiques, culturels et de la société civile contre le lobby pétrolier au Conseil fédéral
Pour toutes ces raisons, actif-trafiC pense que l’appel «NON au lobby du pétrole au Conseil fédéral!» doit être entendu par les parlementaires fédéraux afin que le 7 décembre, ils et elles fassent barrière à l’UDC et à son favori Albert Rösti.
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